Les musulmans des riches appartements haussmanniens ? Aussi dangereux pour nous que racailles et migrants

LA SHARIA “DOUCE” DANS L’ASABIYYA
Pourquoi j’ai écrit le roman “Il pleut à Venise, Hamdullah !” (1)
 Jean-Louis Chollet
 

L’une des définitions de l’asabiyya, la “cohésion sociale”, chère à Ibn Khaldoun, est une forme de solidarité sociale qui s’exerce au sein du groupe politique ( nationalisme ), social ( éducation, niveau économique, relations ), familial et c’est dans ce dernier univers qu’elle prend son sens le plus “tribal”. À notre époque moderne, le terme peut être synonyme de solidarité, toutefois, il a souvent une connotation négative car il place les règles de fonctionnement du groupe au-dessus des circonstances et des événements qui, dans d’autres sociétés, s’agissant de la famille, seraient considérés comme faisant partie de la sphère personnelle privée.

Au sens négatif, le terme signifie “clanisme” ; au cours des dernières années il a souvent été utilisé dans les pays du Proche et du Moyen-Orient, mais on le retrouve aussi dans le contexte politique, économique et social en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Dans ces pays musulmans dont les ressortissants disent pratiquer un islam “modéré” ( l’islam “radical”, issu du même Livre, étant celui pratiqué par les barbares de l’Etat islamique ) il existe une forme de sharia que, par opposition à “dure” je qualifie de “douce”, – ( culturelle et sociale, mais non physiquement létale ) – paradigme d’une culture modelée par la religion depuis la colonisation des terres amazighs par les musulmans. Cette sharia “douce”, soigneusement entretenue, est maintenue au premier plan par une majorité d’hommes à différents étages de la société, même les plus élevés. Bien qu’ils s’en défendent, ils restent les tenants d’une morale passéiste souvent réductrice pour la – vraie – liberté des femmes.

S’agissant d’une partie de la caste marocaine – celle qui se dit la plus évoluée et qui réside en partie en France -, univers de référence narrative du roman, le dernier chapitre, qui a pour titre “L’Asabiyya”, met en exergue une attitude fréquente chez les musulmans. Malgré leur modernité affichée, une femme qui se considère libre – veuvage, divorce ou célibat – n’aura bien souvent aucune chance de s’opposer à la volonté de son entourage masculin, père, frère ou fils, voire cousin, membres omnipotents du clan si elle n’est pas animée d’un grand courage moral. Elle restera dès lors confinée dans ce rôle de femme soumise, imposé par l’influence récurrente de la religion dans la construction et le développement socio-culturels, même si elle est engagée dans une véritable et sincère quête identitaire universelle. Seules quelques-unes réussissent cette prouesse avec ce courage moral évoqué plus avant, mais en général loin de leur famille d’origine. S’exposer signerait pour celles qui voudraient s’émanciper, encore aujourd’hui, une mise à l’écart discrète de la société, sous diverses formes et pour des raisons souvent fallacieuses.

L’exemple du personnage féminin principal du roman, Alyssa, met en exergue cette influence sournoise qui se manifeste à tout moment, inconsciemment ou volontairement par l’autocensure de certains comportements – pourtant tout à fait normaux – qui pourraient entraîner l’opprobre ou un jugement négatif de ses proches. Cette influence bride, voire interdit toute velléité de liberté parfaitement assumée, malgré une posture qu’elle tente d’afficher comme moderne dans la forme, – essentiellement à l’extérieur de son cercle social -, mais qui, considérant le fond, est continuellement et partout assujettie aux dogmes de cette Sharia “douce”. Ce mode de vie dual est trompeur car constamment mis en résonance avec l’image de la société faussement moderne de laquelle il ne peut jamais s’extraire. Dans le cercle familial, amical ou social, même en dehors du pays, l’agrégat culturel et confessionnel reste présent chez une partie importante des musulmans. Cela favorise en tout temps un comportement qui entraîne mensonges, dissimulations et faux-fuyants – ( face aux membre du clan, mais aussi face à un entourage d’accueil que l’on cherche à tenir loin du cercle des proches pour rester “pure” dans le périmètre strict du culturellement et du cultuellement correct claniques ) – qui obèrent souvent la qualité des relations humaines avec les hommes des autres cultures.

Une femme de la bourgeoisie marocaine, par exemple, veuve, aisée et libre selon nos critères universels, qui pourrait vivre un bel amour vespéral, “un automne flamboyant” (2), qui souhaiterait sincèrement profiter de cette longue saison dans la sérénité, après une vie de responsabilités sociales parfaitement assumées, quelles que soient la nature et la force de ses relations sentimentales, restera soumise à la Sharia “douce”.

Dans une grosse partie de la société marocaine, et autant que cela soit exprimé, après avoir assumé son rôle d’épouse et de mère, elle n’aura d’autre rôle que celui de grand-mère, à l’exclusion de toute autre possibilité, sous le regard vigilant et réducteur des membres mâles de son entourage familial, lorsque le mari n’est plus. Aucune autre relation sentimentale ne sera adoubée par ces membres, dans la mesure où ils restent les seuls éléments masculins ( en dehors des enfants et petits-enfants mâles ) dignes de recevoir l’amour de cette femme dont, par ailleurs, ils assurent la tutelle morale quand elle n’est pas aussi juridique comme c’est le cas dans certains autres pays musulmans.

Qu’on le veuille ou non, c’est une forme de sharia qui, pour “douce” qu’elle soit, est tout aussi moralement violente et liberticide que la “dure” mise en œuvre dans les régions du monde qui occupent aujourd’hui l’actualité. Comme “l’islam modéré” qui intègre les gènes de l’islam “pur”, cette sharia “douce” porte en elle les gènes du fonctionnement archaïque d’une société restée profondément patriarcale – parfois supportée par une partie de la société féminine – qui maintient la femme sous une domination machiste sournoise essentiellement issue de l’interprétation stricte de cette religion dont la sharia “dure” est l’un des fondements essentiels prescrits par le Coran.

C’est la raison pour laquelle il m’apparaît important de dénoncer également cette sharia “douce” que l’on retrouve dans les “clans” musulmans présents sur les terres occidentales. Ils infiltrent insidieusement notre culture qui, depuis longtemps, a donné aux Femmes la liberté essentielle qu’elles sont en droit de vivre dans nos sociétés qui sont, à ce jour et pour longtemps encore espérons-le, parmi les plus modernes au monde.

L’écriture, la poésie, la peinture et la musique sont des armes qui peuvent, elles aussi, servir cette cause féminine face à l’intolérance des sociétés musulmanes. Ces clans dirigées par un nombre important d’hommes puissants, habitant les appartements somptueux des immeubles haussmanniens du VIIIème au XVIème arrondissement de Paris, reliés au monde des “affaires“ grâce leurs smarts phones depuis leurs automobiles de luxe, sont aussi dangereux pour notre culture que les musulmans sauvages des banlieues ou les migrants qui continueront d’envahir notre pays si personne ne les arrête.

 
Clans ou “Asabiyya”, ils contribuent également, mais plus insidieusement, à couvrir notre pays d’un voile liberticide, tissé du fil solide de leurs pratiques sociétales et religieuses d’un autre âge qui n’ont rien à faire dans nos sociétés modernes. Il paraît même, selon le président Hollande, que Marianne, notre Icône républicaine, pourrait en être bientôt couverte…
 
(1) http://www.edilivre.com/il-pleut-a-venise-hamdullah-1e80fd9…
(2)Je ne vivrai pas un automne flamboyant” : Roman éponyme d’Anissa Bellefqih

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4 Commentaires

  1. Ces monarchies musulmanes qui protègent leurs fratries et leurs progénitures par l’acquisition de biens importants dans les grandes métropoles Européennes et notamment l’axe Rome, Paris, Londres avec la charia en bandoulière de la tackkia entre amis elites du golfe. C’est le haut de la colonne que nos Republiques naïves laissent faire.

  2. Islam = soumission. Donc l’insoumis(e) est un(e) renégat(e). On sait en terre d’islam le risque que court celui qui renie la religion. Quel que soit le bout par lequel on prend cette idéologie, ça se termine toujours de la même manière : l’obéissance ou la mort.

  3. Merci Monsieur Chollet, je partage votre point de vue. Les adeptes de l’islam, qu’ils soient riches ou pauvres, sont tout aussi dangereux pour notre identité, notre civilisation.
    La preuve est surtout faite que les riches habitantes des appartements haussmanniens sont des harpies dangereuses et que tout artisan, désormais, devrait refuser de poser un pied dans leur tour d’ivoire…

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