Les Suisses obligés de voter pour que leurs lois passent avant le droit étranger !

Voilà où on en est. Le droit des peuples, la souveraineté populaire pour laquelle tant de nos ancêtres sont morts violée, piétinée, allègrement. Même en Suisse. Et pourtant la Suisse ne fait pas partie de l’UE, elle a même retiré sa demande

En février 2014, les Suisses votaient majoritairement pour que leur pays mette fin à l’immigration de masse.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/09/les-suisses-votent-oui-a-la-limitation-de-l-immigration-de-masse_4363064_3214.html

Que croyez-vous qu’il arriva ? Deux ans et demi plus tard, le Conseil fédéral n’a toujours pas mis en application la volonté populaire, arguant que cela serait contraire au Droit International.

Authentique. Au pays de la votation populaire. Au pays d’Oskar Freysinger.

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Alors l’UDC n’a trouvé qu’une seule parade, proposer une nouvelle votation pour obliger le Conseil fédéral à appliquer les décisions du peuple souverain, quelles que soient les lois internationales…

Voir ci-dessous.

Voir également les cris d’orfraie des droidelhommistes, mondialistes et autres militants de la disparition des Etats nation et même, disons-le, de l’Occident.

Comment, il resterait un peuple – occidental, parce que ce qui se passe au Moyen Orient, en Afrique… ne pose de problème à personne, au contraire- qui oserait dire non à Big brother ? Big brother exterminera les héroïques résistants helvètes !Et cela grâce à Amnesty international, la LDH, Mediapart, Hollande, Merkel, Juncker et leur infinie de troupes qui nous chauffent de plus en plus les oreilles.

 

L’UDC dépose son initiative « Le droit suisse au lieu de juges étrangers »

CAMPAGNE L’UDC DÉPOSE SON INITIATIVE CONTRE LES JUGES ÉTRANGERS

L’UDC a déposé vendredi son initiative populaire «Le droit suisse au lieu de juges étrangers», munie de 116’709 signatures. Le parti accuse les élites d’un «coup d’Etat» contre le peuple.

UDC (Union démocratique du centre)

PLUIE DE CRITIQUES SUR LE TEXTE DE L’UDC

Selon la Constitution fédérale, le peuple suisse et les cantons sont le législateur suprême de notre pays, a déclaré Christoph Blocher lors d’une conférence de presse à Berne. Or l’autodétermination législative de la Suisse est constamment minée. 

Les coupables, selon le tribun de la droite populiste: le Parlement, le gouvernement, l’administration, la justice et les professeurs de droit. «Ils ont constitué une alliance inquiétante pour destituer sournoisement le constituant.» 

Leur intention est évidente, ces milieux cherchent à museler la démocratie directe. «Il ne s’agit ni plus ni moins d’un coup d’Etat» contre le peuple et la Constitution, accuse l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher. 

Et le président du parti Albert Rösti de renchérir: depuis 2012, plusieurs décisions du Tribunal fédéral placent le droit international au-dessus des décisions du peuple suisse. 
La mise en oeuvre de l’initiative sur le renvoi des étrangers criminels, l’initiative sur l’internement à vie, sur l’imprescriptibilité des crimes pédophiles: autant d’exemples où les juges de Lausanne ont, par leurs décisions, bafoué la démocratie directe et la séparation des pouvoirs, selon l’UDC. 

Mère des batailles

Mais l’UDC tient la solution, affirme-t-elle: son initiative populaire corrigera ce cap dangereux en donnant la primauté du droit suisse par rapport au droit international. 

Car, «nous sommes des souverainistes convaincus», a abondé le vice-président de l’UDC et conseiller d’Etat valaisan Oskar Freysinger. La question de la primauté du droit suisse est donc la mère de toutes les batailles, toutes les autres problématiques, notamment l’asile et la migration, y sont liées. 

Dénoncer les traités 

Le texte stipule que la Confédération et les cantons respectent le droit international. Mais la Constitution fédérale est placée au-dessus, «sous réserve des règles impératives du droit international» (interdiction de la torture, du génocide et de l’esclavage, notamment). 

L’initiative indique aussi que la Confédération et les cantons ne contractent aucune obligation de droit international qui soit en conflit avec la Constitution suisse. Sinon, ces obligations doivent être adaptées et les traités dénoncés, si besoin. 

Cibler l’UE 

L’initiative sur l’autodétermination vise aussi à empêcher toute reprise automatique ou «dynamique» du droit de l’UE. Christoph Blocher a lancé la semaine dernière sa campagne contre un accord-cadre institutionnel entre la Suisse et l’UE. Selon lui, un tel accord obligerait le pays à suivre les décisions de la Cour européenne de justice et le mettrait sous tutelle. 

Le moment choisi pour relancer la fronde contre l’UE se greffe sur le calendrier serré de la mise en oeuvre de l’initiative contre l’immigration de masse. Aucune solution consensuelle n’a été trouvée avec l’UE pour l’instant. Le délai est fixé au 17 février 2017, moment où la Suisse devra introduire une clause de sauvegarde unilatérale et des contingents. 

Crédibilité en question

Le texte devra encore passer devant le Parlement et le Conseil fédéral. Mais de nombreuses voix critiques se sont déjà fait entendre. 

L’association Dialogue Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), qui a lancé la campagne médiatique «Facteur de protection» pour soutenir la Convention, rappelle dans un communiqué que ce n’est pas possible. «On ne peut signer la CEDH que totalement, ou alors ne pas la signer.»

Les partis n’ont pas manqué de dénoncer les intentions cachées de l’UDC, accusée de vouloir éliminer les effets de la CEDH pour la Suisse. «Sans avouer qu’il faudrait alors la résilier. Après la dictature militaire grecque, la Suisse serait le premier pays européen qui viserait une résiliation de la CEDH», écrit une large alliance de partis de tous bords.

Si la Suisse acceptait cette initiative, elle enverrait un «signal extrêmement négatif» à la communauté internationale quant à sa volonté de respecter les droits humains, a renchéri la section suisse d’Amnesty International.

Pas un «bailli étranger»

Pourtant, la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg n’est en rien un «bailli étranger», mais bien un tribunal nommé en commun par les Etats membres. «La dernière instance pour celles et ceux qui se défendent contre une violation de leurs droits en Europe», fait valoir une autre association, Appel urgent, qui a réuni 50’000 signatures en ligne pour s’opposer au texte de l’UDC.

«Quelle contradiction: il y a à peine deux semaines, la Suisse a fêté son mythe fondateur, qui se base sur une promesse mutuelle. Aujourd’hui, l’UDC dépose son initiative qui vise à violer des traités», a déploré Opération Libero, un mouvement lancé par des jeunes universitaires alémaniques de tendance libérale et progressiste. (ats/nxp)

http://www.lematin.ch/suisse/L-UDC-depose-son-initiative-contre-les-juges-etrangers/story/20199861

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5 Commentaires

  1. Tous ces ordures ne sont rien d’autre que des escrocs, qui veulent soumettre le peuple Suisse, comme tous les peuples européens à leurs dictatures union européenne où le peuple Suisse n’aurait plus aucun droits et tout devra être décidé sans lui.
    Je dis au peuple Suisse: ‘ Attention danger, attention aux escrocs infiltrés, ils travaillent pour l’organisation criminel des Goldmans Sach, des Rockefellers, des Bilderbergs et compagnie d’escrocs, ils sont partout, l’union européenne, comme l’euro, c’est eux, avec un Président Hollande chez vous dans le future, et un peuple muselé, ruiné et surendetté jusqu’au coup et plus aucun avenir, à la merci de ces ordures comme tous les européens au pouvoir centralisateur union européenne dictateur’.
    Nous les peuples européens nous payons un très lourd tribut à ces ordures.
    Mais eu se paient des pétitions qu’ils valident ces ordures et pris en compte évidement.
    Malgré que nos pétitions qui sont refusés par nos escrocs aux pouvoirs, je suis partisan pour la pétition, et de le faire valider par un organisme indépendant compétant, si possible à vocation international, déjà pour ne pas se taire et montré notre volonté devant ces ordures voleurs de liberté, que nous nous laissons pas faire et qu’ils vont nous remettre nos libertés.
    Suisses vous êtes encore un des rares pays libres pas comme chez nous, battez vous à mort pour votre liberté, unissons nous, si vous besoin d’ alliés, nous sommes à vos côtés, pour ne pas devoir faire comme les anglais un Suisse exit, restez libre, vous êtes un exemple de liberté pour nous qui en sommes privés et nous les meilleurs témoins pour les Suisses et comment nous sommes privés de liberté n’hésitez pas de le montrer aux Suisses.
    Faite le savoir Madame Tasin que nous les soutenons.
    Amis Suisses, restez comme vous êtes et libres, vous êtes bien plus beau, nous vous aimons bien comme vous êtes, vous inspirez la liberté chez nous, nous avons soif de liberté.

    • Ke ne üourrais malheureusement pas voter le courier arrovant beaucoup trop tard au mexique ou mous vivons pour voter par internet, mais je suis de toit coeur ppur vois soitenirß

  2. C’est quoi ces Suisses qui ne veulent pas se soumettre au mondialisme et à l’invasion migratoire ? Ils se prennent pour une monarchie du golfe ?
    Soutien au peuple suisse !
    Je ne comprendrai jamais le côté péjoratif du mot populiste… La République n’est-elle pas par essence et par définition populiste ? Les élus ne sont-ils pas les représentants du peuple ? Ne doivent-ils pas agir pour le bien du peuple ? L’intérêt du peuple n’est-il pas prioritaire sur tous les autres ? A en croire nos dirigeants et à les voir en (in)action, la réponse est non ! Donc, je rêve d’un gouvernement populiste au sens noble du terme.

  3. L’article partagé contient d’intéressantes informations, mais il ne permet pas de tout comprendre. Cela supposerait de regarder de plus près le droit constitutionnel suisse. Je suis étonné notamment que la Constitution prévoit que certaines règles internationales aient une autorité supérieure aux règles constitutionnelles. Même en France, il n’en va pas de même en théorie. La Constitution reste au sommet de la hiérarchie des normes, même si nous encourons une condamnation par les instances internationales si nous violons un traité au nom de la Constitution.
    Je me demande par ailleurs si les Suisses connaissent le référendum constitutionnel, ou si leurs votations n’ont qu’une valeur législative. Ce n’est pas dit dans l’article. Pour bien comprendre, il faut vérifier cela. J’essayerai de m’y atteler, mais ce dont je suis certain, c’est que le qualificatif « populiste » employé dans l’article partagé est déplacé ! Le peuple est souverain, ce n’est pas être populiste que de dire que sa volonté doit permettre de remettre en cause un traité.

    • Maxime si vous avez une ou deux questions précises je peux les transmettre à Jean-Luc Addor, un ami de l’UDC qui est député et avocat, envoyez-les moi

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