Les Anglais ont dit merde à l’Europe, les Islandais ont dit merde au système et aux politicards corrompus… Ça bouge dans le nord ! Ça bouge sur toute la planète… Soros et l’affreux de Goldman Sachs doivent en faire des cauchemars.
Et peu importe le dédain des journaleux qui se gaussent du peu d’expérience de Gudni Johannesson… Eux qui devraient montrer le calamiteux exemple de ceux qui se targuent d’avoir « de l’expérience ». Expérience du mensonge, expérience de la manipulation, certes, mais surtout de l’impéritie au service de la mondialisation qui tue l’homme.
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Sa femme, Eliza Reid, lui a-t-elle chanté ce matin Happy birthday mister president ? On lui souhaite tant c’était l’occasion ou jamais. Ce dimanche, jour de ses 48 ans, Gudni Johannesson a été élu à la tête de l’Islande, avec environ 39,1% des voix aux dernières estimations, à l’issue d’un scrutin en un seul tour. Depuis l’annonce de sa candidature début mai, tous les sondeurs le voyaient très loin devant ses huit rivaux. L’emballement est un peu retombé. Mais le voilà donc qui succède à Olafur Ragnar Grimsson, 73 ans, dont 20 comme chef de l’Etat.
La face de l’Islande va-t-elle en être changée ? Dans cette démocratie parlementaire, le rôle du président est essentiellement protocolaire, hors la possibilité d’initier des référendums. Et, pour parachever l’affaire, Gudni Johannesson affiche un style du genre lisse et consensuel.
Après avoir étudié à Oxford et obtenu un doctorat à la Queen Mary University of London, cet historien a passé l’essentiel de sa vie professionnelle dans les amphithéâtres et les bibliothèques jusqu’à cette décision de se porter candidat en jouant la carte de la virginité politique. Un véritable atout tant le scandale des Panama Papers dans lequel la classe dirigeante a trempé –dont le Premier ministre acculé à la démission– a laissé un goût de cendre dans la bouche des Islandais. Gudni Johannesson est-il de centre-gauche, de centre-droit, écologiste ?«Au-dessus des partis», a-t-il martelé durant sa campagne, se présentant surtout comme «objectif, optimiste», et promettant que «de rester éloigné des partis et alliances politiques, d’unir le peuple plutôt que de le diviser».
Euroscepticisme
A l’opposé de cette neutralité, l’ancien Premier ministre conservateur et gouverneur de la banque centrale, David Oddsson, qui faisait partie des neuf candidats, a mangé la poussière. Associé aux excès de la finance qui ont conduit à la spectaculaire crise de 2008, il réalise un score de 13,2 % des voix…
Hostile à une adhésion de l’île à l’Union européenne, Gudni Johannesson était aussi en phase avec l’euroscepticisme de la majorité des Islandais qui n’ont pas vu d’un mauvais oeil la victoire du Brexit au Royaume-Uni à l’issue du référendum de jeudi.
Enfin, cet universitaire qui a la particularité d’avoir traduit en islandais quatre livres de Stephen King se veut un père ordinaire amateur de lecture et de course à pied. Après avoir eu une fille d’un premier mariage, il élève quatre enfants de moins de dix ans avec sa deuxième épouse, l’historienne canadienne Eliza Reid. Et, cerise sur le macareu, Gudni Johannesson est un fan de foot. Quand l’Agenre France Presse lui a demandé, alors qu’il votait, ce qu’il ferait une fois élu, il a répondu: «La première chose, le plus important, c’est de me rendre en France lundi pour voir l’Islande jouer contre l’Angleterre.»
Après l’Autriche, la Hongrie, la Pologne et le Brexit, l’Islande vient d’élire un eurosceptique à sa tête.
L’ Islande dans la foulée du Brexit vient de porter à sa tête un président qui a fait une grande partie de sa campagne sur son opposition à l’Union européenne.
Sans étiquette, âgé de 48 ans l’universitaire Gudni Johannesson est le nouveau président islandais avec 39,1 % des voix. Il devance la femme d’affaires Halla Tomasdottir (27,9%) . Les candidats du système, comme en Autriche ont été repoussés loin derrière. M. Johannesson succède ainsi à Olafur Ragnar Grimsson qui présidait le pays depuis 20 ans. David Oddsson, l’ancien premier ministre qui briguait le titre n’arrive que 4ème. La présidentielle est surtout protocolaire en Islande, les élections législatives de l’ automne devraient confirmer le mouvement eurosceptique.
Le nouvel élu est hostile sans concession à une adhésion de l’île à l’Union européenne, comme la majorité des Islandais qui se sont réjouis de la victoire du « Brexit ».
Le divorce entre la Grande-Bretagne et l’UE « change beaucoup de choses dans le bon sens pour les Islandais », commentait vendredi soir le futur président d’Islande. « Il pourrait éventuellement amener le Royaume-Uni à renouer avec l’Association européenne de libre-échange entre l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein. » Cet euroscepticisme n’est pas nouveau en Islande où le gouvernement de centre-droit avait retiré en 2015 la candidature à l’UE déposée par son prédécesseur de gauche en 2009, mettant ainsi fin à toutes négociations avant même qu’elles aient pu débuter.[…]
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Gérard COUTANT
Répéter qu’ on est en guerre à longueur de discours et ne pas se donner les moyens de la gagner relève de l’irresponsabilité absolue. Deux citations pour cela :
Une guerre qu’on ne déclare pas est une guerre perdue
Général (2s) Bernard MESSANA
Au « Nous sommes en guerre » que martèle notre premier ministre, Georges Clémenceau aurait répondu : »je fais la guerre ».
Michel Janva raconte les concours de bobards sur le Brexit : les journalistes se surpassent
Depuis hier les médias français organisent le plus grand concours de mensonges sur le BREXIT. Un ami a tenté d’énumérer les bobards qui circulent sur les plateaux télé. Florilège :
•Les conséquences du BREXIT sont dramatique pour le Royaume uni. En fait, c’est visiblement juste l’inverse, c’est pour l’union européenne que c’est un drame car cela va faire un sacré manque à gagner pour l’UE et cela va probablement donner l’envie à d’autres pays de faire la même chose.
•Les Français de Londres sont inquiets. Enorme, s’ils sont à Londres c’est justement pour fuir le régime administratif et fiscal français. L’Angleterre va juste devenir une vraie terre de refuge pour les entreprises européennes et donc un boum pour l’emploi.
•Les entrepreneurs français installés à Londres sont inquiets pour leurs affaires. Même réponse et les questions à se poser sont : Si la France était attractive pour les affaires, alors pourquoi sont-ils parti à Londres ? et l’autre : Tiens c’est marrant, je n’entends pas les entrepreneurs français qui sont en Suisse se plaindre, pourtant, la Suisse non plus n’est pas dans l’UE ?
•Cela va couter 10 points de croissance à l’Angleterre (oui vous avez bien lu, sur BFM ils parlent de 10 points de croissance Enorme ! ) : Ben voyons, c’est connu, plus un pays devient attractif, plus cela lui coute des points de croissance . En parlant de « point de croissance » pourquoi est-il en berne en France alors que nous, nous sommes vraiment des bons « Européens » ?
•Les traders anglais n’auront pas de bonus cette année à cause de la baisse de la bourse. Putain d’argument qui va certainement faire pleurer dans les chaumières ? Comment disait Audiard « Les cons ça osent tout c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait ! », parce que là fallait oser le sortir cet argument !
•La city ne pourra plus vendre ses produits financiers dans l’Europe. Oh oui bien sûr, comme la Suisse, wouaf wouaf …
•Il faudra des visas pour travailler en Angleterre : C’est déjà le cas dans d’autres pays de l’UE. Par exemple, en Espagne il faut un NIE, cela n’est pas un visa de travail en tant que tel mais sans ce document que l’on obtient en faisant une demande à l’administration il est impossible de travailler en Espagne (ni même d’être résident).
•Il faudra des visas pour aller en vacances en Angleterre : et pourquoi pas une prise de sang et un thermomètre dans les fesses ! Avant l’UE fallait-il un visa pour passer des vacances en Angleterre ?
•Le foot anglais va être en difficulté car le foot dépend de la liberté de circuler (si si, ils l’ont dit sur BFM… si si, ils ont osé). Si quelqu’un parmi vous vends des barbelés ou est dans le ciment, il faut foncer à Londres car visiblement, pour nos journalistes les anglais vont construire un « Mur de l’atlantique »
•L’Angleterre est aujourd’hui plus que jamais divisée : Avec près de 52% pour le Brexit cela veut dire que l’Angleterre est divisée, alors qu’en France lors des dernières élections régionales en PACA, je me souviens, avec le même score en faveur de Estrosi (PS/LR) face à Marion Maréchal Le Pen cela voulait dire que c’est l’unité nationale qui est la grande gagnante de l’élection. Comprenne qui pourra !
•Le BREXIT est grave pour la démocratie ( si si ils l’ont dit sur I-télé) : bien sûr ! seul les résultats en faveur du politiquement correct ne sont pas des dangers pour la démocratie.
•Des Anglais qui ont voté pour le BREXIT le regrettent et demandent à revoter car ils sont déçus par le résultat. Bon en clair ceux qui ont voté pour le BREXIT sont des cons car ils votent en espérant perdre les élections. Trop fort les journaleux !
Bonne lecture !
BFM n’en est pas à une ineptie ou une désinformation près; et nos savons tous que plus c’est un gros mensonge, plus cela passe.