Allo Angela ? Les gosses des migrants syriens en Turquie fabriquent des uniformes pour ISIS

Allo Angela ? Les gosses des migrants syriens en Turquie fabriquent des uniformes pour ISIS
6 juin 2016, par Pamela Geller
http://pamelageller.com/2016/06/migrants-make-isis-uniforms.html/#sthash.eDPvHEzK.dpuf

Des parents de migrants syriens musulmans envoient leurs enfants travailler dans des fabriques d’uniformes pour l’État islamique… Et où cela se passe-t-il ? Chez ce cher ami d’Angela Merkel, celui dont le pays est nécessaire au bien-être de l’Europe, celui qui a encore la confiance du président Obama, le patron de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan.

EXCLUSIF  –  Des enfants esclaves fabriquent des uniformes pour ISIS. Dans des ateliers turcs, des enfants, certains n’ayant pas plus de 9 ans, travaillent jusqu’à 12 heurs par jour coupant et cousant des tenues de combat utilisées par les soldats de l’État islamique.

Pour ces enfants de réfugiés syriens, c’est du travail forcé. Au lieu de les envoyer à l’école, leurs parents les envoient travailler parce qu’ils ont un grand besoin d’argent. 12 heures de travail leur rapportent 10 livres sterling (entre 12 et 13 euros).

Le propriétaire de cet atelier, Abu Zakour, n’a aucun problème à vendre des uniformes à ISIS : « D’où viennent mes clients est sans importance ». Il fournit également en tenues de combat al-Nustra, un groupe de Al Quaëda, Ahrar al-Sham et d’autres combattants rebelles FSA (Free Syrian Army).

Isabel Hunter et Salem Rizk à Antakya pour Mailonline et le photographe Jodi Hilton ont fait une enquête à ce sujet sur la frontière entre la Turquie et la Syrie ce 6 juin 2016. Sa cigarette bas marché aux lèvres, le patron Abu Zakour, 35 ans, décrit sans gêne ni arrière pensée combien ses employés sont jeunes et leur travail pour produire des uniformes qui finiront sur le dos des combattants ISIS de première ligne.

Les garçons syriens, et quelques fillettes cachées à l’étage, reçoivent le salaire minimum turc de 40 liras par jour (10 livres sterling), pour mesurer, couper des pièces de tissu de camouflage et aider des collègues plus âgés à assembler les uniformes que des passeurs feront traverser la frontière à destination des groupes rebelles.

« Mes enfants sont dans une école dirigée par une ONG » dit Abu Zakour, ne faisant des échanges que par courriel à partir de son bureau à Antakya, ville turque sur la frontière syrienne. « Ces enfants-là pourraient aussi aller à l’école, mais leurs parents veulent qu’ils gagnent de l’argent ; que voulez-vous que j’y fasse ? ».

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Main d’œuvre enfantine : sur cette photo : un jeune garçon au travail, faisant des uniformes en Turquie qui, apparemment, finiront sur le dos de soldats ISIS. « La seule raison pour laquelle ces enfants travaillent pour moi, c’est pour l’argent. S’il n’y avait pas de guerre en Syrie, ils seraient à l’école, et l’école serait une bien meilleure option pour eux » a encore dit Abu Zakour par courriel.

 

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2 Commentaires

  1. je croyais que la traite des gosses etais interdite
    ah par contre ça génera pas les assos qui dénoncent les pays asiatiques qui emplois des enfants pour faire nos vêtements

  2. N’est-ce pas Fabius qui disait de « bocaux à rames », ils font du bon boulot ?
    Angela va certainement sermonner Erdo quand elle va apprendre cela.

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