Reportage video de Christine Tasin
Cette deuxième fête du cochon se déroulait dans un contexte particulier. Quelques jours auparavant, un conseil municipal particulièrement animé avait fait les délices des journaleux locaux. Damien Bourgois, ancien premier adjoint, avait été démis de ses fonctions. Il faut dire que le bougre, à qui Fabien Engelmann avait promis la mairie s’il était déclaré inéligible, avait, quelques jours après l’annonce du Conseil d’Etat, maintenant le maire d’Hayange en poste (pour la plus grande fureur des communistes et de la bande Da Silva, qui se préparaient déjà à faire la fête place de la mairie) décidé d’hurler avec les loups, et de porter à son tour de graves accusations contre son maire.
Nous avions donc assisté, lors de ce dernier conseil municipal, à une curieuse alliance, digne du pacte germano-soviétique, entre la clique des élus de Parti de gôche, animés par la dame Iorio (communiste lèche socialiste), le petit bobo-gaucho Wobedo, qui se dit président d’Hayange en Résistance, avec trois adhérents, et Martine Da Silva, qui réussira à prendre la parole avec un mégaphone rouge à deux balles.
Le sommet de ce conseil fut l’expulsion du sieur Wobedo, qui se crut autorisé à insulter le maire en séance publique, comme il a pris l’habitude de le faire depuis plus d’un an. Devant son refus de quitter les lieux, la police municipale dut employer la force, ce qu’elle fit sans brutaliser le moins du monde l’infirmier du Luxembourg, homme de gôche, propriétaire, à moins de trente ans, d’un superbe appartement de plus de cent mètres carrés, et paradant dans les rues d’Hayange au volant d’une superbe voiture. Bref, comme damné de la Terre, on a connu des exemples plus démonstratifs.
Sans doute se souvenant de ses racines italiennes, il avait décidé de faire du cinéma. Il poussa donc des hurlements et se laissa tomber par terre, tel un attaquant de la Squadra Azzura recherchant le penalty. Malheureusement, il n’y avait pas un policier autour de lui, ce qui déclencha, bien sûr, le fou rire des Hayangeois présents, exaspérés par ces grossières manœuvres de sabotage systématique des conseils municipaux. Mais le martyr de la municipalité hayangeoise affirmera avoir fini la soirée aux urgences. Sans doute sa blessure fut-elle grave, mais toujours est-il qu’il n’obtint pas un jour d’arrêt de travail…
Et puis, ce dimanche, il y avait la vraie vie, en dehors de ces minables manœuvres politiciennes. J’accompagnais Pierre Cassen et Christine Tasin à Hayange, pendant que Caroline Alamachère et Guy Sauvage étaient à Calais. Et je vis la réalité de cette deuxième fête du cochon. A midi, la place était déjà pleine. Le maire mit une heure à atteindre le podium, se rendant disponible pour serrer des mains, avoir un mot sympathique pour chacun. Comme on était loin des caricatures véhiculées par la presse parisienne, et la journaleux locaux. Manifestement, Fabien Engelmann était comme un poisson dans l’eau au milieu d’une population qui lui fait de plus en plus confiance, à chaque scrutin local.
Il y avait tout ce qu’il faut pour les familles : des animations pour les enfants, de nombreux stands où les producteurs locaux pouvaient écouler leurs produits, et bien sûr le cochon grillé, dont les stocks seront rapidement épuisés, devant une fréquentation qui avait dépassé les espoirs les plus optimistes.
Les personnes présentes incarnaient un peuple de France que les journalistes venus de Paris ne connaissent pas. Ils ne sont pas tous sociologues, ou artistes. Ils n’ont pas tous des dents. Mais ils sont heureux de se retrouver ensemble, et, tel les Gaulois d’Astérix, de se retrouver autour d’une bonne table, savourant de bonnes bières, de bons vins, et de bons produits locaux. Ils sont majoritairement français, blancs et européens, même si nombre d’entre eux sont des enfants issus d’une immigration ouvrière, qui se sont totalement assimilés.
Beaucoup de participants ont une anecdote à raconter, qui confirme que notre pays va mal, et marche sur la tête. Ils sont très fiers d’avoir un jeune maire comme Fabien, qui permet, par sa personnalité, qu’on parle d’une ville sinistrée par un chômage de masse, et l’abandon de la filière sidérurgique. Lors de son discours, sur le podium, Fabien parla à de nombreuses reprises de la fierté de l’identité, ce qui parla à ses concitoyens.
Le maire, tout au long de l’après-midi, se rendit disponible pour discuter avec les Hayangeois. Je ne vis aucun signe d’hostilité à son encontre, mais au contraire un grand respect de ses administrés, devant tout ce qu’il endure, depuis son élection. Il y a forcément une solidarité locale, régionale, identitaire, face aux agressions orchestrées par les journaleux parisiens. La venue, aux alentours de quinze heures, de ses anciens colistiers, accompagné des communistes, fut un non-événement, de même que la tentative de distribution de tracts d’une future liste classée à l’extrême droite. Les gens n’étaient tout simplement pas venus pour cela.
Je vis également, autour de plusieurs échanges, la réalité de l’amitié sincère qui unit Fabien Engelmann à Pierre et Christine. Je vis ces derniers faire la connaissance d’un contributeur nouveau de Riposte Laïque, Raphaël Delahaut. Je constatais que Pierre et Christine connaissaient pas mal de monde à Hayange, et qu’ils étaient, dans un autre registre que le maire, très disponibles pour discuter avec les participants qui avaient envie de causer avec eux.
Je me dis que les politicards de gôche ou de droite, et même certains responsables du Front national, n’avaient pas, comme Fabien ou nos amis, cette facilité à écouter ces gens du peuple, méprisés par la plupart des politiciens et de la clique médiatique.
Surtout, en regardant autour de moi, je voyais des milliers de personnes heureuses de cet après-midi où les Gaulois étaient entre eux, mangeaient français, écoutaient de la musique de chez nous, des succès des années 1980, et dansaient sur ces airs. Certes, on était loin des joies du multiculturalisme, du rap, du raï, du couscous et du halal, mais on était dans la vraie vie d’un pays encore appelé France, avec un maire, Fabien Engelmann, sincère patriote qui rendait les Hayangeois fiers de leur ville et de l’histoire de son pays.
Un dimanche de bonheur dans une ville où il fait encore bon d’être français. On reviendra l’année prochaine.
Jeanne Bourdillon
455 total views, 1 views today
c’est pas à Strasbourg qu’on aura une fête du cochon avec le maire que nous avons nous aurons plutôt une fête du kebab!
Bravos au Maire d »Hayange, çà aussi cela fait parti de la résistance contre la haine de l’union de Bruxelles, ces messieurs dames ont décidé de faire disparaître toutes nos cultures et traditions européennes, tout une civilisation qu’ils veulent voir disparaître et avec la meurtrière Islamique en plus, et tout cela sans demander notre avis, sans gènes les gars, des vrais criminels.
La fête du cochon en France, à faire connaître dans tous les pays européens.
Imitons ce jeune maire sympa et organisons partout des fêtes du cochon et du bon, très bon pinard! Du blanc, du rosé, du rouge! Et rajoutez le pastis, à déguster sous le chant des cigales ! Mmmmm!