1955, mes futurs parents adoptifs se rencontrent…
Début 56, maman étant enceinte et le responsable ne demandant qu’à réparer comme on disait alors, ils se marient !
MAIS… Immédiat après guerre oblige, les HLM étant quasiment inexistants (l’appel de l’abbé Pierre ne date alors que de 2 ans)… Pas de logement pour eux !
Donc, avec les moyens du bord, agrandissement de la maison du père de mon père…
En fait ajout d’un étage avec 2 chambres, les WC étaient au fond de la cour et l’eau courante était encore un rêve (l’eau chaude un luxe).
Puis, enfant après enfant, et le terrain s’y prêtant, la maison fut rallongée avec tout les matériaux disponibles, une vraie maison à la Dickens, faites de bric et de broc elle était impossible à chauffer.
1982, votre serviteur débarque !
J’avais 9 ans…
Et j’ai adoré cette bicoque dont on se demandait comment elle pouvait tenir debout.
Chauffage au bois.
Pas d’isolation.
Toujours pas d’eau courante (la maison est au fond d’une impasse, cette dernière appartenait à mon père, poser les canalisations était au dessus de ses moyens).
La ruelle n’était même pas encore goudronnée !
C’était pas tout à fait la misère, mes parents n’auraient pas pu devenir famille d’accueil autrement…
Mais c’était pas loin !
Aujourd’hui, installer des clandestins gratuitement dans une telle maison serait considéré comme une atteinte à la dignité humaine…
Pourtant, à l’époque il n’y avait aucune association pour dénoncer le fait qu’on avait de la glace A L’INTÉRIEUR des vitres durant l’hiver et que nous dormions habillés pour éviter la pneumonie…
Ah si, il y avait $O$-racisme-a-sens-unique qui commençait déjà à poser des jalons pour que la cité flambant neuve qui avait été construite non loin de là soit réservée aux chances pour la France.
Et ils y sont parvenus très vite puisque tout ce qui pouvait risquer de faire prendre conscience aux immigrés qu’ils étaient en France à été dégradé pour leur recréer leur biotope naturel (si c’est propre et que les ascenseurs marchent sans puer la pisse, « certains » ne se sentaient pas chez eux)
Nos meubles c’était souvent de la récupération.
Mes vêtements c’était ceux de mon frère, et il y avait une rude différence avec les vêtements de marques que je vois désormais dans les enclaves musulmanes.
On avait la radio puisque la maison était dans une zone où la télé ne passait pas !
Dans la cité, chaque appartement avait sa télé (sur un immeuble l’antenne est plus en hauteur)
Bref, on leur a offert L’Algérie coloniale avec tout le confort moderne…
Ils en ont refait le bled !
La préférence étrangère ça ne date pas d’hier !
J’ai franchi récemment la barre des 43 ans…
Et j’ai jamais connu autre chose !
Aujourd’hui nous avons deux maisons dans deux départements !
Achetées au prix de la peur (un soldat qui n’a pas peur est un soldat mort)
Rénovées à coups de sueur et de débrouille.
Et les endroits où j’ai vécu n’ont jamais bénéficié des milliards qui ont été injectés dans les cités en pure perte.
Mais au fait…
Puisque l’immigration est une richesse pour la France, comment ça se fait qu’on passe notre temps à payer pour rénover ces cités ?
Philippe Le Routier
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SOS Racisme a reçu 100.000 euros de subvention sur la réserve parlementaire en 2014. Il faut savoir que chaque député dispose d’environ 130.000 euros à distribuer à qui bon lui semble. Voilà où va votre argent braves gens ! Sans compter les dizaines de milliards d’euros déversés à fonds perdus dans les « quartiers défavorisés » par la bien nommée « Politique de la Ville » depuis 40 ans par l’UMPS.
Peux-tu nous dire quels sont les députés qui ont participé pour ces 100000 euros ?
Ben zut alors…
… Tu as dû racler les fonds de tiroirs pour retrouver ce commentaire !
Moi je le croyais perdu dans les limbes de l’électronique !
Ou alors…
… Tu as encore trop travaillé !
Te rappelle quand même que tu es sensée être à la retraite (au cas où tu aurais oublié)
je bosse comme une folle et suis épuisée tu as raison il va falloir que je ralentisse un peu le rythme cet été… j’avais pas mal de retard dans la gestion des commentaires