Quel écoeurement, quel rejet du gros mou masochiste s’empare des Français.
Non content, en France, de nous insulter chaque jour, de nous trahir décision après décision, loi après loi, en favorisant le parti de l’étranger, Hollande fait le tour de la terre pour marcher sur la France, son passé, son histoire, et conforter ceux qui, en France et ailleurs, crachent leur haine de la France au nom d’un prétendu passé colonialiste et esclavagiste.
Hier, à Haïti, il reconnaissait « la dette morale de la France » ! rien que cela ! Parce que la France, en abolissant l’esclavage, n’a pas voulu léser les propriétaires d’esclaves, elle serait responsable de la déliquescence d’Haïti et de la corruption de ses élites ? Deux cents après ? Alors que la France a émergé de la Guerre de cent ans, de 1793, des guerres napoléoniennes, de celle de 1870 et des deux guerres mondiales en état de marche ? Parce que les Français, eux, n’ont pas attendu la bouche ouverte pour remonter les chemises sur les bras et travailler, dur ? Et éduquer leurs enfants ?
Entendez-vous le roi ou le premier ministre espagnol demander pardon et parler de la dette de l’Espagne qui a pourtant été le premier « colonisateur » d’Haïti en débarquant en 1492, en exploitant l’or de l’île, en exterminant les premiers habitants via massacres et maladies ? Les Espagnols les remplaceront par des esclaves venus d’Afrique. C’est sur la partie sans minerai de cette terre dévastée et abandonnée que s’installent peu à peu des boucaniers français jusqu’à ce que, au XVIIème siècle les Françaisy transforment l’île en pays avec une économie, y faisant venir des travailleurs, s’engageant à travailler 36 mois avant de pouvoir devenir propriétaires et sédentarisant les boucaniers.
Au début du XVIIIème siècle, 30000 Français viennent renforcer le tiers de l’île devenue française (appelée Saint-Domingue) en y travaillant. On y importe également beaucoup d’esclaves, il y en a 400000 au moment de la révolution française.
La Convention abolit l’esclavage le 4 février 1794 mais Napoléon le rétablit en 1802, déportant Toussaint Louverture, jusqu’à ce que le pays devienne indépendant en 1804 et prenne le nom d’Haïti, son nom originel. Dessalines est proclamé Gouverneur à vie et fait exécuter la plupart des 10000 blancs qui étaient restés au pays (la valise ou le cercueil, déjà…).
Commence une très longue période de luttes pour le pouvoir, de scissions-réunifications de l’île entre Espagnols et Français, entre mulâtres et noirs, entre Anglais et Espagnols, entre Américains et Haïtiens…. Voir Wikipedia.
En 1822, le président Jean Pierre Boyer réunifie les deux parties Nord et Sud et conquiert la partie est de l’île, colonie espagnole.
Le président Pétion initie des négociations pour la reconnaissance d’Haïti en 1814. Elles durent jusqu’en 1824. Le , le roi de France Charles X promulgue une ordonnance reconnaissant l’indépendance du pays contre une indemnité de 150 millions de francs-or (la somme sera ramenée par Louis-Philippe Ier en 1838 à 90 millions de francs).
Le , malgré les attaques incessantes de la part des Haïtiens, la République dominicaine se déclare à nouveau indépendante. L’occupation de la partie espagnole de l’île d’Hispaniola pendant 22 ans par les Haïtiens — qui y commettent exactions et abus de pouvoir à répétition — a ainsi laissé un fort mauvais souvenir aux Dominicains.
Une longue succession de coups d’État suit le départ de Jean Pierre Boyer. Le président Louis Pierrot, qui reste moins d’un an au pouvoir, rétablit en 1846 la mémoire de l’empereur Jean-Jacques Dessalines. Le pouvoir ne cesse d’être contesté par des factions de l’armée, les élites mulâtre et noires, et la classe marchande, désormais composée majoritairement d’étrangers (Allemands, Américains, Français et Anglais). Le pays s’appauvrit, peu de chefs d’État se préoccupent de son développement. Dès que le pouvoir se fragilise, des révoltes armées se déclenchent, entretenues par les candidats à la succession.
En 1847, Faustin Soulouque est élu président de la République : il transforme le pays en empire d’Haïti le et devient Faustin Ier. Despote, il fuit le pays à la suite d’un soulèvement populaire en 1859.
Au début du xxe siècle, le pays est en état d’insurrection quasi permanente. Cet état de fait favorise l’invasion de l’île par les troupes du président Wilson en 1915 pour contrer l’influence de l’Empire allemand.
Les États-Unis après des débuts difficiles dut au racisme des Marines et l’imposition de la corvée occupent l’île de 1915 à 1934, assainissent les finances publiques, créent une armée enfin digne de ce nom, construisent des écoles, des routes, etc. Après le départ des Américains, l’instabilité politique (entre militaires mulâtres et populistes noirs) reprend, et ne s’achève qu’à partir de 1957 avec l’élection de Duvalier, dont le régime basé sur le principe du pouvoir au plus grand nombre durera jusqu’en 1986. Partisan de la lutte contre les mulâtres qui contrôlent l’armée et qui ont précédemment renversé le noiriste Dumarsais Estimé, François Duvalier, le père (alias « Papa Doc »), assied son pouvoir personnel sur la délation et alimente la terreur à l’aide de ses partisans surnommés tontons macoutes, véritables escadrons de la mort. La dictature des Duvalier est responsable de nombreuses tueries, de massacres d’opposants et de civils, tel celui de la ville de Jérémie, connu sous le nom « Vêpres jérémiennes » en 1964.
Bref, un pays qui doit sans doute plus à la France qu’aux autres en ce qui concerne son enrichissement, son développement mais qui oserait nous réclamer le paiement de l’incapacité de son peuple à bosser, se prendre en charge et ne pas se confier à des dictateurs ?
Il est plus qu’honteux d’entendre le chef de l’Etat français parler de dette morale quand nous n’avons aucune dette vis-à-vis de Haïti, florissante avec la France, y compris pour les descendants d’esclaves, tombée dans le chaos sans elle.
Quant à la promesse de Hollande de consacrer 50 millions (payés par le contribuable français, n’est-ce pas…) pour apporter du Bel Kacem aux Haïtiens pour payer une prétendue dette… On ne sait si l’on doit en rire ou en pleurer… Une seule chose est sûre, Hollande est un masochiste. C’est son droit en tant qu’individu. Que ce traître use de son pouvoir pour faire de la France qu’il est censé représenter un Etat réclamant des coups c’est de la Haute trahison.
Bref, Hollande fait à l’extérieur de la France le travail demandé par les Indigènes de la République à l’intérieur :
« Un Blanc gentil, on n’y croit plus ! Oui on en est là. Parce qu’on a tout fait … On a tout exploré. On est parties de chez nous. On vous a aimé e s. On a voulu faire comme vous : les filles en mini-jupe, les mecs en costard-cravate, les cheveux décolorés … on a parlé le français mieux que vous, on a mangé du porc, on est sortis avec des français, des française, on a insulté nos parents, on a rampé… On a été violents, on s’est battus…On vous a tant aimé-e-s ! Et on s’est trouvés devant un mur d’ARROGANCE…Donc après çà, on se dit qu’il n’y a rien à faire. Alors l’appel des Indigènes dit : « Merde. » Il propose de partir sur des bases saines. C’est là que c’est un cadeau qu’on vous fait. Prenez-le : le discours ne vous plait pas…mais prenez-le quand même ! Ce n’est pas grave, il faut que vous le preniez tel quel ! Ne discutez pas ! Là, on ne cherche plus à vous plaire ; vous le prenez tel quel et on se bat ensemble, sur nos bases à nous ; et si vous ne le prenez pas, demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. »
Hollande-Bouteldja, même combat. Dehors. Nuremberg, c’est demain. Qu’on se le dise.
Christine Tasin
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Ses pleurnicheries, c’est pas grave, c’est l’état qui paie. Les sans-dents ça vote quoi dans deux ans?
C’est toujours par intérêt, les trahisons, les mensonges, les dictatures, que les peuples ont souffert.
Ce récit est long et intéressant.
La politique de la France que nous subissons c’est un truc de fou!
oui, de fou…
Bonjour,
Taubira a déjà hurlé sur ce sujet alors ne boudons pas notre plaisir :
Comparons , en cette année 2015 , Haïti avec les Antilles françaises et la Messe est dite !
Hollande détruit , Valls détruit , Taubira détruit : le pompon c’est quand même la Belkacem avec sa réforme de destruction de notre Ecole républicaine.
Mais la Résistance s’organise partout en France contre cette réforme.
Preuve que les Français n’entendent plus se laisser faire et que l’accusation de « racisme » envers Belkacem , portée contre eux ne marche plus.
L’accusation ne fait que les déchaîner en encore plus !
Il faudrait faire une recension des citations magnifiques en défense de notre Ecole , contre le venin des destructeurs et de la destructrice en chef , que l’on peut lire dans la Presse.
Qui s’y colle ?
Nous sommes dans une république bananière. Ce matin, en allumant mon poste je suis tombée sur la déclaration de ce que je suppose être celle d’un policier. Je n’ai eu que la fin de sa phrase : « (…) qu’il ne servait à rien que cazeneuve fasse des visites dans les quartiers de la drogue, les dealers sachant qu’ils seront relâchés sitôt pris… Que c’était à Mme taubira de venir et d’en finir avec sa politique d’impunité »… Ca c’était aux infos de 6 h 30. Aux infos suivantes, ce discours n’était plus diffusé…
Et quand donc nos chères « élites » du CRAN et autres conneries vont-elles enfin réclamer réparation aux descendants des rois africains, qui ont vendus leurs ancêtres?
Allez une nouvelle grosse vérité : les rois et potentats africains étaient ravis de pouvoir se débarrasser de leurs indésirables en les vendant. Ils n’avaient plus besoin de les garder en prison ou de les mettre à mort, ce qui ne rapporte rien, mais faisaient d’une pierre deux coups. S’en défaire et gagner de l’argent ou des armes….
Autre vérité : les trafiquants arabo-musulmans et européens profitaient des guerres intertribales. Quand Bidule gagnait contre Truc, il y avait des prisonniers qui feraient de bons esclaves… Et les négriers arabo-musulmans payaient des mercenaires noirs pour aller attaquer et faire des razzias dans tel ou tel village, région etc etc
Parce que sinon, je suggère que nous réclamions des sous à l’Italie pour les invasions romaines! Merde alors!