Une horde sauvage contre une femme.
Il n’y a plus de mots pour exprimer l’horreur et pourtant il va falloir en inventer de nouveaux pour dénoncer l’inacceptable.
Cette vidéo contient des scènes de violence.
Âmes sensibles s’abstenir
https://www.facebook.com/video.php?v=377916512333213
▬ Kamel Daoud ▬
Le sort fait aux femmes révèle la liste des peuples maudits
Farkhunda. Le prénom, presque, d’une terre. Ou d’un royaume ? Ou d’une légende ? C’est le prénom de la femme afghane lynchée par la foule, filmée, puis jetée au fleuve Kaboul, dépecée et brulée, il y a une semaine.
Il fallait voir ces images sur Internet : des policiers qui se croisent les bras, un Afghan qui filme, une meute qui s’acharnait sur une masse sombre : la femme accusée d’avoir brûlée un coran. A un moment, un homme arrive et se met à la frapper avec un sceau. Un autre avec une planche. Poussière. Atroce. Sentiment de terreur et de honte.
Plus tard, quand retombera la poussière, le ministère afghan de l’Intérieur précisera qu’elle n’était coupable de rien : ni d’avoir brûlée, ou piétinée ou déchirée un Coran. Juste d’avoir été une femme. Farkhunda. On tente d’imaginer ses derniers moments, sa douleur sous le piétinement, ses cris, sa sombre solitude.
Puis on recule : cela est atroce et impossible à la fois de se représenter l’atrocité de l’intérieur. De la rage au cœur alors. Presque de la haine pour ces peuples. Il fallait voir ces images et cette horde d’animaux qui s’est abattue sur elle au nom d’un livre ou d’un Dieu.
De la sauvagerie à vous faire vomir. De l’inhumain. Il fallait imaginer la vie de cette femme, dans ce pays vidé où les femmes sont traitées comme des organes honteux, une vie sans sens, sans liberté, sans désir, pour finir sous les pieds de ce troupeau, au nom d’un livre.
Le monde feuillète. En Egypte : Essissi, le Général-président, accueille une femme qui a été obligée de se déguiser, pendant 43 ans pour contourner l’interdiction « sociale » de travailler. Sisa Abou Daooh, 65 ans, admirable, nourrissant impotent et enfants. Une vie entière en clandestine sous sa propre peau, dans son pays, parmi les siens.
C’est l’état de notre monde : la femme sous la loi de l’enterrement du vivant. Partout chez nous la femme est coupable. De son corps, de sa féminité, de sa condition. Avilie, chassée, pourchassée, harcelée, accusée, honnie ou aliénée au point qu’elle se retrouve à haïr les autres femmes au nom de l’homme ou de Dieu.
Cela ne change pas : entre le sort de Sisa Abou Daooh, ou celui de Farkhunda jetée brûlée dans la rivière Kaboul ou celui des autres, il n’y a que de degrés de dépossession ou de lynchage. La femme est coupable et son procès est ouvert par la meute qui la lynche, les hommes qui lui interdisent de travailler ou ces rats qui, à l’APN algérienne, ont grimacé à propos de l’amendement de la loi sur le harcèlement sexuel (la femme étant coupable parce qu’impudique). Même sort, mort ou corps. Partout où on parle du ciel, on commence par piétiner la femme. Et c’est terrible.
Car JAMAIS un peuple ne marchera sur la lune, ne sera puissant, honoré et respecté tant qu’il traite la femme, sa moitié vivante qui donne vie, son lieu de désir et d’imaginaire, son champ d’amour et d’acceptation, comme une « honte ». JAMAIS un peuple ne connaîtra la paix et la puissance tant qu’il traite la femme comme un animal ou une esclave ou une impudeur à cacher. JAMAIS un peuple qui parle de la femme comme d’un préservatif vivant, ne connaîtra la sérénité, le partage et la quiétude.
Un peuple qui veut cacher les femmes comme une honte, enterre la moitié de sa force économique, méprise la moitié de ses forces, ne peut prétendre être un peuple ou avoir un vrai pays.
Il sera une honte à vivre et une misère à subir. C’est la loi de la vie. Le sort de l’Afghanistan est dans le sort de Farkhunda. La misère de l’Egypte et dans le sort réservé à Sisa Abou Daooh. La tristesse et l’échec de l’Algérie sont à lire dans la bouche de ces députés islamistes qui ont accusé la femme d’être coupable « d’impudeur ». Vous voulez lire l’avenir de certains peuples ? Regardez alors le présent qu’ils font subir à leurs femmes.
Kamel Daoud
Photo: Farkhunda
Sources : https://www.facebook.com/pages/Chroniques-Alg%C3%A9riennes/497977740232249?fref=photo
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Il est interdit de battre un animal dans les écritures islamiques mais on peut battre sa femme, chercher l’erreur.
Merci de le dire/rappeler. C’est tout simplement incroyable. Parfois l’horreur est tellement forte qu’elle anesthésie… c’est ce qui doit s’appeler un état de choc. Peut-être que les dirigeants aveugles sont en état de choc également, ne comprenant que trop bien les barbaries perpétrées dans le monde… ne sachant comment les contrer… La maladie du déni. C’est pathologique en effet. C’est surtout mortel!
Oui je reconnais je deviens raciste (sélectif) et crétinophobe contre ces occidentaux qui dénonce pas cette religion de saloperie !
Là encore la preuve que l’Islam est bien la haine total de satan à combattre sans merci, comme des sauvages sur une femme!.
L’islam c’est la fin de tout, poste de veille à une époque avait montré des photos de l’Afghanistan avant d’être Islamisé par cette saleté d’Islam, c’était un beau peuple, aujourd’hui rongé par l’emprise de l’horreur Islamique, c’est difficile de rester calme à voire les délires de l’Islam et de nos tendre imbéciles politiques.
Nous devons absolument mettre dos au mur nos dirigeants et d’empêcher de continuer de couvrir cette Islam meurtrière par nos élus.
Pour comparer avec l’Afghanistan, j’ai encore regardé c’est crétins sur RTL-TVI, parler de Baert de Wever raciste, pour avoir oser comparer les chinois avec les maghrébins, on à même pas regardé si c’était pas raciste pour les Chinois, qui eux n’ont même pas réagi, non! pour les maghrébins si, avec Abou Jaja, pour les Chinois on attend toujours.
Bonjour,
Sans doute la Femme n’avait pas , dans notre civilisation à nous , l’égalité entière des droits , mais JAMAIS , dans toute notre Histoire , elle n’a été traitée ainsi (Je m’abstiens de voir cette vidéo dont j’imagine l’horreur) …
Je me souviens de ce texte charmant du XII ème siècle où une femme en chemise de nuit , dans un château , joue avec une épée , alors que son mari l’observe en cachette …
Et on vient nous seriner que notre Amour Courtois tient son origine dans cette Oumma des barbares …
Cette Oumma abominable nous est totalement hétérogène : elle doit être être extirpée et très vite , en tant que système colonial , de notre sol !
@Eva
Oui, Eva, vous avez raison : on aimerait que Kamel Daoud désigne le grand coupable de ce meurtre horrible : l’islam.
Faisons le à sa place, sans relâche.
Il faut visionner la vidéo sur Facebook. Il faudrait même pouvoir pirater une heure télévisée de grande écoute pour la diffuser dans tous les foyers, je ne sais pas moi, au beau milieu de Joséphine Ange Gardien par exemple, de façon à ce que cette horrible connerie humaine qu’est l’islam soit montrée au plus grand nombre pour ce qu’elle est : une déchéance pathologique, une incroyable régression paranoïaque dans le fantasme délirant et meurtrier. Comment ne pas reconnaître en toute lucidité que le mahométan est un assassin potentiel légitimé par sa seule pratique religieuse? Comment ne pas voir venir ce formidable paquet de merde, cette exponentielle réserve d’immondices enturbannés que nous prépare la politique pro islamiste de l’umps? Comment rester sans rien faire?
C’est vrai, et d’une façon générale, un type qui frappe sa femme est un abruti. Je peux également ajouter ceci : la femme afghane est à ce point niée en tout que les hommes ne s’amusent plus qu’entre eux, mangent entre eux, festoient entre eux, et organisent même des concours de danses où de jeunes garçons à peine pubères s’exhibent en jouant des hanches, voilés et parfumés comme des femmes, et tentent – sans jeu de mot – de remporter le concours de la plus belle grâce sous les yeux énamourés de leurs maîtres. Autrement dit, depuis qu’il s’évertue à bâcher sa moitié, l’afghan lambda laisse parler sa nature profonde. Le guerrier des montagnes préfèrent caillasser les filles jusqu’à la mort et s’envoyer de jeunes éphèbes travestis en danseuses du ventre. Et tout ça au vu et su de la communauté internationale qui ne dit mot, puisque l’Afghanistan, rappelons-le, est le premier champ américain de culture privée de pavots. Le fier musulman, émule du prophète, a encore de beaux jours pour lui dans le regard tendrement soumis de son gigolo.
89 soldats Français en tout, sont morts en Afghanistan.
Je comprends pourquoi.
Ils étaient aux avant-postes contre l’Adversaire.
Bravo à Kamel Daoud, qui réussit toujours des morceaux de bravoure dans ce style. C’est à dire faire pleurer dans les chaumières (et pour de bonnes raisons) mais à la condition de ne pas nommer le mal.
A-t-il mentionné le mot « islam » une seule fois dans son texte ?
« A-t-il mentionné le mot « islam » une seule fois dans son texte ? »
Juste remarque, Eva !