« Néanmoins je m’interroge sur le fait que ce qui somme toute devrait être anecdotique soit monté en épingle » nous dit Christine dans son article.
Je crois que ce n’est pas si anecdotique que ça, car les présentatrices en général, y compris en Occident, ne tiennent pas souvent tête aux imams. C’est la deuxième fois seulement que je vois une femme remettre un imam à sa place en public (la première était Wafa’ Sultan).
« Non seulement la dite présentatrice est voilée, ce qui montre les limites de la liberté d’expression »
Cette présentatrice n’est pas voilée habituellement. Elle est souvent habillée moulant et décolleté. Elle a posé un voile sur sa tête car autrement l’imam malodorant n’aurait pas accepté d’être interviewé par une femme non-voilée. Si cette présentatrice portait le voile par conviction religieuse, elle ne le poserait pas sur sa tête comme certaines chrétiennes d’Orient posent un fichu en dentelle sur leur tête pendant la messe, elle se serait entorchonnée avec son voile, se cachant le front, et nouant le tissu sous le menton, ce qui lui aurait donné cet air de Fatma de Prisunic qui défigurerait la plus belle des femmes.
« au Liban, terre dit-on du vivre ensemble entre les différentes communautés (enfin, c’était il y a longtemps… avant que l’islam ne se soit imposé comme système dominant) ».
Le vivre-ensemble avec des musulmans n’a jamais existé, sauf quand ils sont encore minoritaires. Or les musulmans ont été minoritaires au Liban jusque dans les années 60-70 du siècle dernier.
« Même cette femme qui ne s’en laisse pas imposer n’est pas en situation de dire non à la marque d’infamie des femmes, le voile ».
Dans ce cas précis, il n’y a pas d’infamie, c’est un peu comme les femmes qui se couvrent la tête pour une audience avec le Pape, qu’elles soient chrétiennes ou pas, d’ailleurs.
Cet imam se prend pour le Pape. De nombreuses journalistes françaises, y compris parmi les plus connues, se voilaient pour rencontrer l’imam Khomeini, à l’époque où ce dernier était un hôte de marque de la France.
Cette présentatrice est probablement chrétienne, mais elle travaille pour une chaîne de télévision fondée par un homme d’affaires musulman sunnite, devenu éditeur puis fondateur de cette chaîne de télévision, qui emploie plusieurs journalistes chrétiens (car souvent plus instruits, plus courageux et plus polyglottes que les journalistes musulmans).
D’ailleurs je viens de voir une autre vidéo où cette jeune journaliste (normalement habillée à l’occidentale) est voilée. Et comme par hasard, elle recevait un cheikh sur le plateau.
J’ai voulu écouter l’entrevue. Dès le début, avant de lui poser la première question, la présentatrice lui a dit:
« Avant de commencer notre entrevue, je voudrais comme à chaque fois attirer l’attention des téléspectateurs sur mon désaccord sur la question du voile: le voile est destiné à Dieu, pas aux humains. Il doit être porté dans les lieux de culte, pour Dieu, et pas pour les imams ».
En résumé, dans les pays où les musulmans sont majoritaires, ces braves imams n’acceptent pas d’accorder une entrevue à une femme non-voilée, fût-elle non-musulmane.
Et cette journaliste est chrétienne, ou alors je n’y connais rien.
Eva
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Certes je ne comprend pas l’arabe mais que c’est jouissif de voir cette journaliste couper le sifflet de cet imam irrespectueux, pensez donc être interviewer par une femme qui lui tient tête en parole et qui pour finir ne répondant pas a ses questions mets un terme à cette interview,jouissif a souhait.
En effet, Françoise, jouissif est le mot qui convient.
Bravo à cette présentatrice qui ne se déguise pas en « fatma de prisunic » (ah ! Très comique cette expression !).
Comment allah a-t-il pu créer un être humain (la femme) dont il aurait honte à cause de ces cheveux, ce cou, cette poitrine créés par lui ?…Allah aurait honte de ce qu’il a fait ?… En effet ça ne tient pas debout et c’est d’une sottise à se taper la tête sur un mur.
Sandrine, un peu de respect s’il vous plaît: vous avez écrit « Fatma » avec un f minuscule.
🙂
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/03/il-ach%C3%A8te-des-esclaves-sexuelles-en-irak-pour-les-rendre-%C3%A0-leur-famille.html
Je pense que ceci va beaucoup intéresser notre amie Eva…
en effet ! et pas seulement elle !
Merci beaucoup Coco pour cette information !
je confisque pour publication lundi, Eva, merci
Quand on se voile c’est toujours pour cacher la vérité, que Dieu voit avec ou sans voile, démontre bien que l’Islam est une pur invention fabriqué par des humains malades de pouvoir sur les autres, pour tous leurs céder à leurs caprices sous la menace.
Si les femmes étaient aussi impur que çà, pourquoi Dieu laisserait il naître des enfants par elles, les musulmans seraient ils aussi impurs que leurs propres mère, pour avoir été sorti de leurs culs.
L’Islam est vraiment à dormir debout et malsain, c’est pas une religion, mais une maladie psychiatrique bon à enfermer à l’asile, çà! çà recadre Eva.
Xtemps, moi je propose toujours aux musulmans qui sont pour le port du voile de se voiler les yeux au lieu de couvrir leurs femmes, comme ça ils seront à l’abri de la tentation qu’ils craignent tant !
Bonjour,
Il serait juste de donner le nom de cette journaliste libanaise: Rima Karaki ou Karaké, je trouve les deux sur le net.
De plus les traductions sont différentes selon les sites et contestées dans certains commentaires, peut être que Pascal Hilout pourrait en faire une traduction exacte?
En tout cas chapeau et bravo à cette présentatrice qui selon un commentaire glané sur le net » n’a pas appris son métier avec Jean-Pierre Pernaut ».
Bonjour Richard,
Le nom de la présentatrice est cité dans la vidéo, je n’ai donc pas jugé utile de le mentionner.
Son nom de famille est Karaki en Arabe classique, et Karaké dans le dialecte libanais (qui est proche de l’arabe classique mais pas identique à l’arabe classique).
Pour la traduction, elle est fort simple: l’imam parle en arabe classique, et la présentatrice en dialecte libanais. Ils se comprennent très facilement vu la proximité du dialecte libanais avec l’arabe classique.
Elle lui pose une question à laquelle il répond par une digression soi-disant basée sur l’histoire du terrorisme européen.
Elle lui parle de l’enrôlement de quelques éléments anciennement chrétiens dans les rangs de l’Etat Islamique, il lui répond en lui parlant des Brigades Rouges italiennes, et de la Bande à Baader en Allemagne, mouvements gauchistes qui n’ont rien à voir avec l’Etat Islamique.
La présentatrice le recarde poliment, lui demandant de répondre à sa question car autrement, le temps manquerait pour lui poser le reste des questions qu’elle a préparées pour lui.
Il prend la mouche. Pensez-donc: une ispice di counnasse, avec un voile qui ne couvre pas son front et n’est même pas noué sous sons menton, avec des mèches de cheveux visibles, et du maquillage, lui demande de répondre à sa question au lieu de lui servir des préambules historiques vaseux qui tournent autour du sujet plutôt que d’y répondre.
Elle lui a poliment demandé de se calmer, et qu’elle voulait juste en venir au fait car le temps leur était compté.
Il lui a demandé abruptement de se taire, car le style de la journaliste était franc et direct, elle a un débit de parole assez rapide, semble sûre d’elle, et le regarde dans les yeux, sans l’ombre d’une soumission.
Bref le cauchemar fait femme, aux yeux d’un imam.
Elle finit par lui dire qu’il lui manque de respect, et qu’elle ne veut pas continuer l’entrevue, à laquelle elle a mis fin en demandant aux techniciens du plateau de couper le sifflet à l’imam.
Cette vidéo a fait le tour du net car en effet, il est rare qu’une femme tienne tête à un imam, y compris en Occident. Je ne sais même pas si les hommes leur tiennent tête.
La leçon a tirer de cette vidéo est que Messieurs les imams de France n’exigent pas, pour l’instant, que les journalistes se voilent quand elles les reçoivent sur les plateaux de télévision. Mais il faut savoir que dans les 57 pays à majorité musulmane, les imams ont des exigences que les Boubakeur, Oubrou et Chalghoumi n’osent pas encore réclamer.
Mais ça viendra.
La présentatrice le « recadre » poliment, et pas le « recarde ».
Désolée.