Comment répondre à l’attaque terroriste à Paris ?
L’Occident doit soutenir la liberté, et reconnaître le lien entre l’idéologie politique des islamistes et leurs croyances religieuses.
Par Ayaan Hirsi Ali
7 janvier 2015
http://www.wsj.com/articles/ayaan-hirsi-ali-how-to-answer-the-paris-terror-attack-1420672114
Après l’horrible massacre de janvier à Charlie Hebdo, l’Ouest pourrait peut-être enfin mettre au rancart sa légion d’enfumages inutiles, tentant de nier la relation entre la violence et l’Islam radical.
Cette attaque n’était pas l’acte d’un tireur isolé mentalement dérangé. Ce n’était pas une attaque par une bande de gangsters ; les auteurs criaient à qui voulait les entendre qu’ils étaient venus venger le prophète Mohamet. Ce n’était pas non plus une attaque spontanée. Elle avait été préparée dans le but de faire autant de dégâts que possible, pendant une réunion de l’équipe du magasine, à l’aide d’armes automatiques et d’un plan de retraite. Cette attaque devait provoquer la terreur, ce en quoi elle a réussi.
L’Ouest a été terrifié. Il n’y pas lieu d’en être surpris.
S’il y a une leçon à tirer d’une telle épisode, c’est que ce que nous croyons concernant l’Islam est sans importance. Ce genre de violence, le jihad, est ce en quoi les islamistes croient.
Les appels au jihad sont multiples dans le Coran. Le Coran est loin d’être seul. Dans une trop grande partie de l’Islam, le jihad est un concept profondément moderne. Le jihad du 20ème siècle et le travail d’animation pour de nombreux groupes islamistes de nos jours se résument dans « The Quranic Concept of War » (Le concept coranique de la guerre), un livre écrit dans les années 1970 par le Général pakistanais S.K. Malik. Ce dernier prétend que, à cause de Dieu, Allah lui-même est l’auteur de tout ce que contient le Coran ; les règles de la guerre contenues dans le Coran sont d’un calibre autrement fort que celles développées par les simples mortels.
Dans l’analyse de la stratégie coranique de Malik, l’âme de l’être humain, et non pas un quelconque champ de bataille, est le centre du conflit. La clé de la victoire, enseignée par Allah, au fil des campagnes militaires du prophète Mahomet, est de frapper l’âme de l’ennemi. Et la meilleure façon d’y arriver est l’usage de la terreur. La terreur, selon Malik, est « le point de rencontre de la fin et des moyens ». La terreur, ajoute-t-il « n’est pas un moyen d’imposer une décision à l’ennemi, c’est la décision que nous voulons imposer ».
Ceux responsables du massacre à Paris, comme celui qui a tué le cinéaste danois Théo Van Gogh en 2004, cherchent à imposer la terreur. Et à chaque fois que nous donnons dans leur violence religieuse justifiée, nous leur donnons exactement ce qu’ils veulent.
En Islam, c’est une faute grave que de dépeindre visuellement ou de toute autre manière le prophète Mohamet. Les Musulmans sont libres de le croire, mais pourquoi un tel interdit doit-il être imposé à ceux qui n’ont pas la même foi ? Aux États-Unis, les Mormons ne cherchent pas à condamner à mort ceux qui ont écrit et produit « The Book of Mormon » (Le livre du Mormon), une revue satirique de Broadway sur la foi des Mormons. L’Islam, avec 1 400 ans d’histoire et quelques 1,6 milliard de fidèles, devrait savoir subir quelques caricatures d’un magasine satirique français. Mais, bien sûr, les réponses meurtrières aux caricatures représentant Mohamet n’ont rien de nouveau à l’âge du jihad.
Qui plus est, quoi qu’enseigne le Coran, tous les péchés ne sont pas considérés égaux. L’Ouest doit se rendre compte comment les Musulmans, en particulier les membres de la diaspora, répondent à cette question : qu’est-ce qui est le plus offensant pour un croyant ? Le meurtre, la torture, l’esclavage et les actes de guerre et de terrorisme commis aujourd’hui au nom de Mohamet, ou la production de dessins, films et livres dans le but de se moquer des extrémistes et de leur vision de ce que Mohamet représente ?
La réponse de feu le Général Malik est que nos âmes d’occidentaux s’appuient sur la croyance dans la liberté de conscience et la liberté d’expression : la liberté d’exprimer nos soucis, la liberté de croire en qui nous voulons ou de ne pas croire du tout. Ces libertés constituent l’âme de notre civilisation. Et c’est précisément là où les islamistes nous ont attaqués. Une fois de plus.
La façon de répondre à cette nouvelle attaque aura de grandes conséquences. Si nous prenons la position que nous avons affaire à une bande de gangsters sans rapport avec ce qu’ils ont clamé si fort, nous faisons fausse route. Nous devons reconnaître que les islamistes d’aujourd’hui sont menés par une idéologie politique, une idéologie contenue dans les textes fondamentaux de l’Islam. Nous ne pouvons plus prétendre qu’il est possible de dissocier leurs actions des idéaux qui les inspirent.
Cette prise de position serait la fin de l’Occident, qui, trop souvent, a répondu à la violence jihadiste par l’appaisement. Nous pacifions avec les têtes des gouvernements qui travaillent à censurer nos médias, nos universités, nos livres d’histoire, l’enseignement de nos écoles. Ils font appel à nous et nous nous inclinons. Nous pacifions avec les leaders des organisations musulmanes dans nos sociétés. Ils nous demandent de ne pas lier les actes de violence à la religion de l’Islam parce qu’ils nous disent que c’est une religion de paix, et nous nous inclinons.
Qu’obtenons-nous en retour ? Des kalashnikovs au cœur de Paris. Plus nous nous inclinons, plus nous nous censurons nous-mêmes et plus l’ennemi devient audacieux.
Il ne peut y avoir qu’une seule réponse à cet acte hideux de jihad contre l’équipe de Charlie Hebdo. C’est l’obligation des médias et dirigeants occidentaux, religieux et laïques, de protéger les droits les plus élémentaires à la liberté d’expression, qu’elle soit satirique ou de toute autre forme. L’Ouest ne doit pas s’incliner, il ne doit pas être réduit au silence. Nous devons envoyer un message uni aux terroristes : votre violence ne peut pas détruire nos âmes.
(Commentaire d’un lecteur américain à la suite de cet article : « Sans un président à la hauteur, rien ne sera accompli pour arrêter la course de l’Islam. »
Ayaan Hirsi Ali (nom de naissance : Ayaan Hirsi Magan Isse Guleid Ali Wai’ays Muhammad Ali Umar Osman Mahamud) originaire de Somalie, activiste, auteur et politicienne. Connue pour ses vues sur la mutilation féminine et l’Islam, elle soutient le droit des femmes et l’athéisme. Elle a collaboré avec Théo van Gogh au film « Soumission » (2004) qui a vallu au cinéaste de se faire assassiner. Le 10 février 2008, Ayaan Hirsi Ali se rend à Paris pour y recevoir le premier prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes. Pour en savoir plus sur Ayaan Hirsi Alim voir Wikipédia à http://fr.wikipedia.org/wiki/Ayaan_Hirsi_Ali
Traduction par Jack
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Sur Prêchi-Prêcha.
Mais pourquoi diable l’auteur se croit-il obligé de conclure par un paragraphe qui viendrait nous rappeler ce qu’Esope pensait de la langue, soit la meilleure ou la pire des choses :
La guerre continue
Publié le 21 février 2015 par Paul balancier
Lentement, très lentement, avec, même, réticence ou regret, comme un bobo femelle rechignant à se séparer de ses selles engendrées par un fin repas de poisson, quinoa et de faisselle sucrée à la stevia, le nom, parfaitement danois, de Omar Abdel Hamid el Hussain, auteur des attentats de Copenhague, est enfin apparu dans les médias. Un nom dont on savait ce qu’il était bien avant qu’il fût proféré, en même temps qu’on montrait une photo du djihadiste (du « jeune homme », préfère dire la presse, avec une mansuétude qui serait suspecte si on ne se rappelait que le pouvoir occidental est, dans son ensemble, pro-musulman). On a d’ailleurs appris bien des choses, à l’occasion de ces attentats, notamment le fait que l’islam est la deuxième religion du Danemark, pays particulièrement gangréné par l’immigration puisqu’il compte, avec la France, le plus grand nombre de djihadistes enrôlés en Syrie. Le royaume a également mis en place, avec succès, nous dit-on, des cellules de dé-djihadisation qui font penser aux programmes de dénazification de l’Allemagne vaincue.
L’Europe est-elle vaincue, elle aussi ? Sans doute, puisque la Propagande n’a toujours pas prononcé le mot de musulman ni celui de djihad. Elle tente, une fois encore, de minimiser ces attentats en les prétendant non seulement un drame de l’ « intégration », mais surtout une « réplique », une imitation maladroite, quasi ludique, de ceux de Paris, il y a un mois. Réplique ne signifie pourtant pas que nous ne soyons en guerre. La profanation, hier, de centaines de tombes juives, dans le cimetière de Sarre-Union, le rappellerait, si était besoin, malgré le fait que ce vandalisme reste non-revendiqué – et la presse au regret de ne pouvoir l’attribuer à l’ « extrême-droite » (Médiapart, premier journal islamique de France, plaçant par exemple, hier, l’information sur les attentats de Copenhague en quatrième ou cinquième place, sur son site, la Une réservée à un danger autrement grand : l’extrême-droitisation de Béziers par son maire, Robert Ménard, dont on oublie qu’il a été démocratiquement élu).
Ma foi cher Maxime c’est samedi je n’ai pas le temps de me lancer dans des contre-argumentations, alors je supprime la fin de l’article, fin en effet pleine de sottises sur la laïcité, la pilule et le nutella ! on a autre chose à faire que de redire sans cesse les mêmes choses aux incurables qui voient encore dans notre civilisation et nos valeurs la raison d’être de l’islamisme, j’ai déjà pas mal écrit sur le sujet cette semaine….
C’est justement ce que les occidentaux ne savent pas faire, dissocier les deux doctrines la religion et le radical, la frontière est poreuse et il en coutera a l’occident si nous ne faisons rien pour le combattre. Cette jeune femme est bien courageuse de mettre la vérité en évidence, et cela lui a couté énormément d’après ce que j’ai lue.
Oui et avec çà! ces djihadistes ils se fournissent dans le marché d’arme en Europe, ils doivent même pas sortir de l’Europe pour s’armer, et cela grâce à la libre circulation des bien et des personnes, armes et djihadistes aux complets, plus besoin de regarder la télévision, nous avons en direct sur place mesdames et messieurs!.
L’enrichissement culturel obligatoire pour les fossoyeurs de notre civilisation, bravos! les politiques, c’est la joie de vivre, le grand bonheur!, le vivre ensemble obligatoire, merci à nos politiques criminels d’installer la meurtrière Islamique en Europe, formidable!.
Nous devons tout interdire de l’Islam et absolument tout de l’Islam et ne rien laisser de l’Islam en Europe!, l’Islam dehors!.
Si les musulmans nous font la guerre obligatoire contre nous, alors nous devons les foutre dehors!, vive la reconquista! et l’Islam dehors!
Ps : Encore un toutes boîtes, informons les gens par tous les moyens, qu’ils seront les prochaines victimes de l’Islam, car les musulmans sont des handicapés mentales de la liberté.
Bravos! Ayan, encore une femme courageuse, et qui à des couilles, que l’on aimerai bien voir chez nos femmes politiques, et pas comme la péteuse de service Onkelinx au Ps en Belgique, sans compter encore les autres péteuses de service ailleurs.
Voilà un texte qui devrait figurer sur le mur de tous les foyers de France, ainsi que dans toutes les mairies.
Allah n’est rien d’autre que le résumé des divinités ayant éxisté précédemment. C’est un dieu de plus que l’homme s’est créé. C’est la raison pour laquelle il possède au moins 99 noms dont certains ne sont pas connus.
Il est aussi un concurrent de Satan en tant que créateur du mal. Il me semble que le djihad provient de ces rituels antiques où l’homme faisait des sacrifices humains en l’honneur des dieux. En effet le djihadiste n’hésite pas à détruire sa vie et celles des autres pour gagner son paradis (qui est dans la religion islamique une repos du guerrier à mes yeux, comparable au Valhalla des viking).