Ils ont tué le bon père de famille, par Claude Laurent

Sigmund FreudEncore un p’tit coup de trahison ?
Avec un supplément pour vos dictionnaires; la Novlangue!

“Après un âpre débat autour de la suppression de la notion de « bon père de famille », l’amendement numéro 249 a tranché : ce terme est supprimé de nos textes juridiques et remplacé par l’adverbe « raisonnablement ».

En fait non, il n’y a eu aucun débat. Cela a pris 5 minutes montre en main et l’intervention de 4 personnes différentes pour que cela soit voté, sur proposition de la paysanne Brigitte Allain. Une députée écologiste qui semble visiblement bien moins cultivée que ses champs de patates.
Explications sur:
http://www.lepeuple.be/suppression-du-bon-pere-de-famille-et-epuration-linguistique/
Et sur:
http://www.contrepoints.org/2014/01/25/154466-suppression-du-bon-pere-de-famille-et-epuration-linguistique

Claude Laurent, responsable Résistance républicaine Nord Picardie

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11 Commentaires

  1. Bonjour Laurent, je peux comprendre que tous ces remaniements linguistiques à répétition nous agacent, nous révoltent même. On est à vif parfois jusqu’à l’écœurement. Néanmoins certaines reformulations sont devenues totalement obsolètes dont la référence de « bon père de famille ».Il y a maintenant belle lurette que nous sommes sortis du système patriarcal, même si là aussi ce fut non sans mal, C’est en 1970 que la loi a été voté pour que l »autorité parentale » remplace ce qui fut longtemps la « puissance paternelle » d’où la référence au « bon père de famille ». Autrement dit il n’y a pas de quoi soulever des foules si 44 ans plus tard soit apportée la correction de formulation qu’il se doit.Tout le monde a eu le temps de s’y faire. Par exemple : une mère de famille ou même simplement une femme (divorcée ou célibataire) devrait-elle continuer de signer un bail de location ou elle s’engage en « bon père » de famille? il y a non sens, ou lui faut-il demander l’aval du père des enfants, ou de son propre père? .Alors « raisonnablement » ? pourquoi pas, une mère devrait pouvoir se conduire tout aussi raisonnablement qu’un père…Enfin c’est mon point de vue.

    • Tout cela, Emma, votre interventioncomme celle de Laurent, relèvent du bon sens. Quant à moi, je refuse d’être professeur ou auteur avec un e et je ne suis pas dérangée par le fait de gérer, moi, une famille en bon père de famille puisque cette expression est un vestige de notre histoire qui fleure bon son Molière et les fous rires qu’il était capable de nous donner à) propos de ces bons pères de famille. A vouoir changer les choses on peut progresser, à vouloir changer les mots on viole le passé, on le torture et on le fait disparaître. les mots, la langue ont une vie à eux. C’est la société qui peut à peu, siècle après siècle oublie des mots, en remplace d’autres, fait évoluer le sens des autres… et telle est la richesse du monde. Mais décréter des changements de mots, non, ce n’est pas tolérable.

      • Je partage votre point de vue sur le fait de ne pas vouloir à toutes fins attribuer un « e » sur tout. Toute fois il y a des formulations juridiques, en droit, où des précisions doivent respecter chaque partie. En littérature je suis d’accord qu’il serait plus que dommage d’être privé du plaisir de lire les expressions vestiges de notre histoire. Mais il y a des domaines où on ne rigole plus et moi la référence au « bon père de famille » que je devais endosser me hérissait en tant que mère de famille qui en avait bavé, mal traitée par son mari, ayant du toujours tout assumer, Je ne voulais pas être un père… Il y a aussi une formulation que je ne trouve plus adaptée : « Les droits de l’homme » qui, ca se voit bien, prête à confusion dans l’esprit des incultes (malheureusement il y en a tant et de plus en plus…).

        • Bah nous divergeons sur ce sujet ! Et je trouverais dangereux de modifier nos textes à cause d’expériences malheureuses. Qu’on ait des comptes à régler ou pas avec des hommes, des pères etc n’empêche pas l’inconscient collectif et notre histoire et ce sont ceux-là qui comptent, et, je le répète, la langue évolue seule et non de façon dictatoriale

          • Chère Christine, je faisais simplement une distinction entre le code Napoléon en reprise par le code civil qui n’ont rien de très fleur bleue et notre belle littérature. Le sujet n’est pas de remettre en question « à la gloire de mon père » mais la formule « en bon père de famille »… Le droit sert justement à parer aux « expériences malheureuses » qui très heureusement ne sont pas l’apanage de tout le monde, mais que les gens heureux veuillent bien ne pas écarter pour autant le danger (moral) à vouloir ignorer la portée de certaines formulations devenues inappropriées ou obsolètes. Nos formules désuètes resteront éternellement charmantes en littérature et j’y tiens bien…

          • Mais pas seulement en littérature Emma et pour qu’elles aient necore un sens en littérature on ne peut pas les chasser de la société civile d’un trai t de plume

    • Emma, Je voudrais préciser que ce qui m’a motivé à transmettre cet article n’est pas un maschisme quelconque que je considére être une fatuité.
      Non, c’est le contexte imbécile actuel avec la déconstruction de la France; le mariage pour tous n’était pas une urgence, l »ABCD de l’égalité » (gender), l’histoire remaniée, rapport Tuot etc.
      En suivant les liens inscrits dans l’article, on peux lire les conversations entre députés pour décider de cet amendement.
      Ils perdent leur temps pour des peccadilles.
      Le groupe « bon père de famille » était utiisé à une époque où un père était capable de faire vivre une famille. Depuis ON a obligé la femme à travailler à l’extérieur du foyer en lui faisant miroiter l’avantage d’une plus grande liberté pour elle, mais ce n’est vrai qu’en partie. Les enfants appellent plus souvent « maman » que papa. Il a été noté par les historiens que la majorité des mourants sur le front de la première guerre appelaient leurs mères en rendant le dernier souffle!
      Nicolas Gauthier disait « une grande partie de l’art politique consiste depuis trop longtemps à résoudre des questions ne se posant pas, tout en réduisant au silence ceux qui posent les véritables questions ». Avec Hollande cette pensée de N Gauthier atteint le paroxysme.
      A l’U.E on copie aussi Hollande, ainsi:
      il aura fallu trois années de recherches pour que la commission Européenne établisse un rapport de 122 pages, déterminant la nouvelle norme concernant la contenance des cuves de toilettes. Visiblement incomplet, le document n’indique pas si la commission se fera assise ou debout. Avant, on jetait simplement l’argent du contribuable par les fenêtres, aujourd’hui on tire la chasse.
      (Faut bien occuper du monde !!!)

      • Pas d’accord avec toi Claude, « on  » n’a pas obligé les femmes à travailler, il y a avait un élan, un besoin d’indépendance, de pouvoir choisir sa vie et une profession qui était énorme ! Je serais devenue folle si on m’avait obligée à suivre des cours de couture et de cuisine pour ma future vie d’épouse et de mère alors que mes amis ou frères auraient pu découvrir le monde, le monde du travail la joie d’apprendre, de se dépasser, de soigner, de réparer, de construire, d’avoir une vie tout simplment ! Je peux comprendre que des hommes ou des femmes n’aient pas envie de travailler, et préfèrent rester à la maison avec leurs enfants , pas qu’on considère que c’est le rôle normal des femmes !

      • @Laurent. Je l’avais bien compris ainsi, nous sommes tous excédés par ce contexte imbécile.On n’en peux plus et chaque jour apporte de nouveaux scoop sur des « détails » divisant forcément les uns et les autres. Comme si l’heure était à nous écarter des réels sujets d’un état en crise économique, comme le maintien de nos emplois, des entreprises, le pouvoir d’achat, nos retraites, l’immigration…Non, au lieu de ca on inflige du patakès avec une Léornarda, l’accusation d’une France raciste à cause de bananes, une France ant-sémite à cause de quenelle, une France cocue à cause d’un casqué noctambule… Nous sommes des patriotes désorientés et je pense qu’il serait temps que que nous discernions par nous même les priorités, gardons bien en vue nos objectifs au lieu de tomber dans leurs pièges de divisions et de nous torturer sur des sémantiques …ce n’est qu’un avis.

  2. le cheminement vers le nivellement des personnes humaines réduites à parent n°1 et parent N° 2 sans distinction nous raméne à mon avis à une ére archaique ou l’homme ne savait pas encore que des mots expliqueraient la différence des corps…
    Socialo-cocos-verts rêvent depuis des décennies du remplacement du peuple de FRANCE…il suffit de constater le nombre d’élus dans nos instances décisionnaires qui veulent imposer leur culture …exemple flagrant l’algérienne de souche KIAHRI vive présidente du sénat FRANCAIS souhaite obtenir le même statut que la soah ….la musulmane a t’elle subi les horreurs qu’on subit les juifs !! non!!
    elle a quitté VOLONTAIREMENT son pays parce qu’elle ne l’aimait pas … ces cons de FRANCAIS sont punis s’ils émettent de la répulsion pour son parti politique islamique adoré…
    Normalement EN FRANCE : un élu est laique…. encore une traitre à notre pays… veut imposer des régles de son pays natal

    le nivellement de l’apprentissage du français réduite à sa plus simple expression ….permettre aux hordes non éduquées de continuer à parler le dialecte de leurs tribus…contrairement à leur discours :
    création des quartiers-ghettos comme dans les pays anglo-saxons
    Développer la culture de la féminisation de l’individu..Le constat, dans les merdias et de plus en plus émissions télé-réalité consacrées au transgenre….
    tout être humain sait que si l’on veut changer la mentalité et les idées …commencer dés la maternelle…
    ne pas être homosexuel sera considéré comme une tare avec les lobbies grassement payés avec nos contributions et cautionnés par les socialauds/ cocos /verts…
    toutes ces actions voulues sous couvert de l’EUROPE de la diversité…
    conséquences connues : guerre de pouvoir : dominer, maitriser les peuples les réduire à l’esclavage sans qu’il ait la moindre réaction de rébellion….comme dans les populations africaines ou sous tutelle des politiques islamiques…
    nos régions, nos quartiers sont voués à se réduire en sous groupe ethnique…pour  » préserver la paix « 

    • Je nuancerais votre propos quant à moi, Emma ; je ne suis pas de ceux qui croient que les traîtres qui gouvernent veulent que tout le monde devienne homo, ils font certes n’importe quoi mais ne relayons pas des délires de certains intégristes opposés à l’homosexualité qui considèrent celle-ci comme une monstruosité et croient malin d’agiter le chiffon rouge d’une prétendue idée de disparition de notre peuple par homosxualité obligatoire ! Par ailleurs pour parent 1 et parent 2 je répèterai ce que j’ai dit plus haut à Emma à propos de l’expression « bon père de famille » Tout cela, Emma, votre interventioncomme celle de Laurent, relèvent du bon sens. Quant à moi, je refuse d’être professeur ou auteur avec un e et je ne suis pas dérangée par le fait de gérer, moi, une famille en bon père de famille puisque cette expression est un vestige de notre histoire qui fleure bon son Molière et les fous rires qu’il était capable de nous donner à) propos de ces bons pères de famille. A vouoir changer les choses on peut progresser, à vouloir changer les mots on viole le passé, on le torture et on le fait disparaître. les mots, la langue ont une vie à eux. C’est la société qui peut à peu, siècle après siècle oublie des mots, en remplace d’autres, fait évoluer le sens des autres… et telle est la richesse du monde. Mais décréter des changements de mots, non, ce n’est pas tolérable.

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