- (125 mL) Vinaigrette
- 1 L de mâche
- 1 poire pelée et hachée
- 2 cuillerées à soupe de graines de sésame
- 2 côtelette de porc sans os (environ500 g)
- 2 c. à soupe de beurre
- 1 oignon – tranché
Dans un plat : Verser 50 mL de vinaigrette au sésame sur les côtelettes de porc et bien les enrober. Couvrir et laisser mariner pendant 30 minutes au frigidaire ou jusqu’à ce que le barbecue soit préchauffé à puissance moyenne-élevée.
Mettre le porc sur la grille huilée du barbecue et jeter le reste de la marinade. Fermer le couvercle et cuire pendant 8 minutes..
Entre-temps, faire fondre le beurre dans un poêlon à feu moyen-vif et cuire l’oignon pendant 5 minutes. Ajouter la poire et poursuivre la cuisson pendant 3 minutes. Incorporer le reste de la vinaigrette et les graines de sésame, puis retirer du feu lorsqu’elle bouillonne.
Mettre la mâche dans quatre assiettes. Couper le porc en tranches fines et les disposer en éventail sur la mâche. Verser vinaigrette chaude au sésame et aux pommes.
Nini
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Benmerad, gérant de la boutique Mini’z à Saint-Denis (SZ)
La boutique est grande comme un studio d’étudiant. Toute de vert anis et de mauve, des colonnettes peintes comme des sucres d’orge. Kamel Benmerad a ouvert sa boutique de bonbons, Mini’z, voici un peu plus d’un an dans cette ruelle discrète de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) : rue des Boucheries. Ici, ce n’est pas de la viande halal qu’on vend mais des bonbons.
Des présentoirs à trappe de Dragibus, petits et grosses boules sucrées, des roudoudous jaunes et vert, des crocodiles bleus et des piments, même des Têtes brûlées : la gamme Haribo est presqu’au complet. Les bonbonnes de douceurs anciennes comme les réglisses et violettes côtoient les fudges. Au dessus, trônent les Chuppa-chups de tous parfums. Tous ces bonbons sont certifiés halal, c’est-à-dire licites à la consommation pour les musulmans. Pas de trace de gélatine de porc ni de bœuf. « Ils conviennent même aux végétariens », assure le gérant.
Pas besoin de lire les étiquettes
En terme de halal, on trouvait à peu près de tout dans cette ville de la banlieue nord de Paris: des boucheries, épiceries, restaurants, et même hamburgers. Mais pas de magasin bonbons. « C’est un type de commerce qui manquait, la demande est très forte », assure M. Benmerad. Ancien technicien de réseau, il en a eu marre de l’informatique. Avec sa femme diplômée en création d’entreprise, ils se sont lancés après avoir fait une étude de projet classique.
Depuis un mois, Kamel et sa femme sont les seuls sur ce créneau de boutique de friandises halal: il y en avait bien une à Argenteuil mais elle a fermé. Et s’il existe des sites de vente en ligne, il n’y a pas d’autre magasin physique en région parisienne. « Les parents qui veulent des bonbons licites pour leurs enfants sont rassurés ici, pas besoin de lire les étiquettes. Et pour les non-musulmans, c’est pratique aussi quand ils ont des goûters d’anniversaire », raconte le trentenaire qui a aussi son site internet avec plus de 300 références.
Pièces montées de douceurs
Mini’z se fournit en gros chez Haribo et autres marques qui fabriquent leurs friandises sans gélatine animale. Pour les variétés qui en contiennent, ils importent de Turquie. Plus sûr que l’Espagne dont le certificat n’est pas fiable. A 1,30 euro les 100 grammes, il reste peu cher. « C’est le double à Paris mais on sait qu’on est dans une ville pas riche », note le gérant. Pour se faire encore mieux connaître, il a pris un étal au nouveau marché de la Plaine, plus « bobo » que celui du centre ville. Avec son keffieh et son pull Airness, l’ex-informaticien ne peut encore vivre de son commerce. Mais sa marge augmente, assure-t-il.
La boutique commence à se faire connaître et à s’achalander. Deux gamines entrent et s’offrent un malabar. Un monsieur vient chercher lui un gâteau de bonbons, sorte de pièce montées de douceurs pour un anniversaire. Indéniablement, ça marche. Mais les fans de fraises Tagaga devront encore attendre : celles de la marque Haribo – les seules vraies – contiennent de la gélatine de porc. « C’est ce qui lui donne sa souplesse. Mais on est en discussion avec un pâtissier, lance Kamel. On va finir par trouver la perle qui nous en fabriquera des licites! »