Le coup de pied au cul du patron des patrons bruxellois aux jeunes immigrés

Entre deux éclats de rire suite au “bras de fer” -par télé interposée-  entre Hollande et une ado, tout le petit monde politique belge est secoué par la déclaration du patron du BECI (association des PME de la région bruxelloise).
Déclaration en forme de coup de poing sur la table, face au chômage endémique -et à son coût exorbitant- qui touche  essentiellement les jeunes issus de l’immigration maghrebine, jeunes qui ont bénéficié de toute l’infrastructure nécessaire en matière d’enseignement, de formation, de qualification etc… sans oublier toutes les aides financières accordées aux familles, et venant en support à ce cadre d’enseignement.
Ceci débouche sur un désastre financier pour les autorités … et le contribuable, absence d’intégration (par refus systématique) et exigence réclamée haut et fort -par ces jeunes inactifs- d’une politique d’assistanat.
Donc revenus minimum, logements sociaux, avantages sociaux divers, …
La gôôôôôche locale et les écolos s’insurgent et refont le coup du racisme, de l’islamo/xénophobie, … il n’est pas exclu que cela se termine par des plaintes (… ben oui, ici aussi !).
Les larmes “roses et vertes” s’amplifient en nombre et en force, à mesure que les échéances électorales du printemps 2014 approchent.
Côté flamand et allemand (la Belgique est un pays tri-lingue), la position du patron des patrons bruxellois est considérée comme étant tout bêtement “normale”,  mais il est vrai que le clientélisme politique du binôme “socialiste+ecolo” est bien moins important en Flandres, que du côté francophone.
 Mandalay

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2 Commentaires

  1. Moi je trouve les propos de monsieur Willemarck relativement posés et surtout plein de bon sens.

    Mais tout ce passe comme si les partis politiques historiquement pro-immigration, étaient aujourd’hui incapables de réfléchir. La situation leur a échappé, l’intégration est un échec impossible à nier alors ils tentent d’interdire toute forme de critiques.

    J’ai entendu UNE FOIS, un ex pro-immigration, il avait même été militant sos-racisme, se remettre en question et admettre ses erreurs…UNE FOIS !
    Pourtant, reconnaître que nous n’avons plus les moyens de notre générosité passée serait absolument nécessaire, limiter les aides aux parents à partir du deuxième enfant par exemple ne serait pas leur interdire d’en faire trois, quatre ou plus, ce serait juste leur dire “désormais, VOUS ASSUMEZ VOS CHOIX”, idem pour le “chômeur de carrière” qui refuse trop d’offres…et naturellement, idem pour le “deuxième ou troisième génération” qui bien que né sur sol européen, s’obstine à cultiver son accent de bledard et à parler la langue de ses parents chez lui.

    D’une certaine façon, JE SUIS UN “IMMIGRANT” … Un Alsacien ayant “migré” vers la Picardie et OUI, je butte parfois sur des mots du vieux picard MAIS c’est à moi de m’adapter car c’est bien moi qui suis venu, à moi de tout faire pour limiter mon accent “boche”, ce n’est pas renier mes racines, c’est juste politesse envers ceux qui m’accueillent.

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