Ça fait du bien.
Pascal Bruckner soutenu par Riss, le directeur de Charlie Hebdo, par l’ancienne présidente de Ni Putes ni soumises Sihem Habchi, Luc Ferry et quelques autres, qui ont confirmé ses paroles. Oui certaines associations comme le Parti des Indigènes de la République d’Houria Bouteldja, les Indivisibles, sans parler de Bedos attisent la haine contre la France et les Français et collaborent ainsi avec ceux qui ont tué le 7 janvier.
Remarquable Pascal Bruckner qui a persisté et signé et rappelé des choses très importantes que nous nous tuons à dire, expliquer, démontrer nous aussi depuis des années. Et lui et ses témoins ont porté cette voix devant la 17 ème Chambre, trop souvent fossoyeur de la liberté d’expression. J’y serai à nouveau dans deux semaines et à nouveau encore le premier mars…
L’usage du terme « collabo » renvoie, explique-t-il, à la Seconde Guerre mondiale et à « ces journaux qui ont justifié la liquidation des résistants ou des juifs ». Luc Ferry parlera de « complicité objective » entre ces associations et les terroristes, « comme Rebatet et Drumont étaient les complices objectifs du fascisme. Comme Aragon et Althusser qui, s’ils n’ont pas armé la mitraillette, ont été les complices du stalinisme ». Pour Bruckner, la rhétorique victimaire et l’excuse sociale dès lors qu’il s’agit pour ces associations d’expliquer, par exemple, l’incendie de Charlie Hebdo survenu en 2011 ou la tuerie du 7 janvier 2015 « accoutument les esprits et reviennent à dire que Charlie Hebdo a mérité, en quelque sorte, un châtiment exemplaire ».
On saluera au passage le Point, qui, par ses petits mots (surlignés en jaune dans l’article ci-dessous) nous dit carrément et clairement de quel côté il penche à présent… les lignes bougent.
Il n’empêche, le silence des medias est assourdissant. Et on ne trouve aucune mention de la réquisition du Procureur… Demande-t-il la condamnation de Pascal Bruckner ?
Le curieux procès Bruckner
L’intellectuel comparaissait mercredi devant la 17e chambre pour des propos visant deux associations « complices idéologiques » des terroristes. Récit.
PAR SAÏD MAHRANE (*)
Pascal Bruckner, intellectuel engagé mais traîné devant les tribunaux. © ZUMA Wire / Aristidis Vafeiadakis/ZUMA/REA
Une drôle d’époque, vraiment. Un intellectuel, pas un polémiste qui l’aurait bien cherché, pas un raciste notoire et multirécidiviste, mais un intellectuel, assis et fourbu dans un prétoire et, un peu plus tôt, debout à la barre, levant la main droite devant un juge et jurant de dire la vérité, rien que la vérité.
Une drôle d’époque, vraiment, et un triste spectacle. Ainsi Pascal Bruckner. Mercredi, dans une indifférence médiatique générale, le philosophe était convoqué devant la 17e chambre du palais de justice de Paris pour avoir déclaré, en 2015, sur le plateau de 28 Minutes, une émission d’Arte, qu’il fallait « faire le dossier des collabos, des assassins de Charlie ». Et l’écrivain de citer, outre Guy Bedos et le rappeur Nekfeu, les associations Les Indivisibles de la militante antiraciste Rokhaya Diallo (qui n’en est plus membre) et Les Indigènes de la République d’Houria Bouteldja. Par leurs écrits et leurs actions militantes, ces associations auraient, selon Bruckner, « justifié idéologiquement la mort des journalistes de Charlie Hebdo ». Les Indivisibles et Le Parti des indigènes de la République ont déposé une plainte pour diffamation contre l’intellectuel, mais aussi contre Jeannette Bougrab, absente à l’audience, pour des déclarations de la même teneur.
Il s’agissait donc, pour la défense, de mettre en évidence l’idéologie de ces militants identitaires qui, outre leurs actions contre un supposé racisme d’État, font parfois des terroristes les victimes d’une France haineuse à l’endroit de ses citoyens d’origine étrangère, et des victimes les premières responsables de leur funeste sort. Le mérite de ce procès fut d’abord le débat de fond qu’il a permis durant plusieurs heures, notamment grâce aux interventions des témoins cités : le directeur de Charlie Hebdo, Riss, le politiste Laurent Bouvet, l’ancienne présidente de Ni putes ni soumises Sihem Habchi ou encore le philosophe Luc Ferry. Si chacun a reconnu l’existence d’un racisme ou d’une xénophobie visant des minorités, les intervenants ont d’abord clamé leur liberté de pouvoir critiquer toutes les religions, l’islam compris, sans pour autant être considérés comme des « islamophobes ». Un terme que tous ont récusé, y voyant un instrument d’intimidation infamant, sinon « une escroquerie intellectuelle ».
Cette déclaration est « une évidence et elle le reste »
Appelé à s’expliquer sur le sens de ses propos, Pascal Bruckner a dit les assumer, et être même prêt à les répéter. Cette déclaration faite sur Arte est pour lui « une évidence et elle le reste ». L’usage du terme « collabo » renvoie, explique-t-il, à la Seconde Guerre mondiale et à « ces journaux qui ont justifié la liquidation des résistants ou des juifs ». Luc Ferry parlera de « complicité objective » entre ces associations et les terroristes, « comme Rebatet et Drumont étaient les complices objectifs du fascisme. Comme Aragon et Althusser qui, s’ils n’ont pas armé la mitraillette, ont été les complices du stalinisme ». Pour Bruckner, la rhétorique victimaire et l’excuse sociale dès lors qu’il s’agit pour ces associations d’expliquer, par exemple, l’incendie de Charlie Hebdo survenu en 2011 ou la tuerie du 7 janvier 2015 « accoutument les esprits et reviennent à dire que Charlie Hebdo a mérité, en quelque sorte, un châtiment exemplaire ». Son avocat, Richard Malka, a lu durant l’audience des extraits troublants du livre d’Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République, intitulé Mohamed Merah et moi : « Mohamed Merah, c’est moi, et moi, je suis lui. Nous sommes de la même origine mais surtout de la même condition. Nous sommes des sujets postcoloniaux. Nous sommes des indigènes de la république. » Bruckner, dans la foulée, a cité Sartre : « Les mots sont des pistolets chargés. »
Mais le témoignage le plus fort fut incontestablement celui de l’ancienne présidente de Ni putes ni soumises. Militante associative de longue date, Sihem Habchi a vu de près les conséquences de ces discours radicaux sur « les jeunes des quartiers ». La jeune femme parle d’un « fascisme vert » – évoque aussi, par ailleurs, un « fascisme blanc » – qui propage « l’idéologie de l’opprimé et installe l’idée que ces jeunes ne sortiront jamais de leur condition et que les coupables sont la République et la France ». Elle rapporte ses expériences de terrain, les insultes et les menaces proférées à son encontre, dont celle-ci : « Traître à ta race. » Durant des années, cette militante antiraciste et féministe a tenté vainement de contrer l’influence de ce que Laurent Bouvet a appelé « les entrepreneurs identitaires ». Riss, actuel directeur de Charlie hebdo, a dit quant à lui « comprendre » les propos de Bruckner : « On ressentait ça à Charlie, on craignait les conséquences de ces discours agressifs contre ceux qui critiquent les religions. Ce qu’a dit Bruckner était de son devoir. » Tous les intervenants se sont accordés sur le fait que ces associations cherchaient d’abord à « faire taire les gens ».
Le président des Indivisibles, Amadou Ka, a regretté que l’on fasse « porter le chapeau » à son association, qui « condamne ces choses ignobles » que sont les actes terroristes. Il a, en outre, déclaré que « des minorités sont stigmatisées et que la parole raciste se libère en France », se prévalant d’avoir fait condamner, avec d’autres associations, Éric Zemmour pour provocation à la haine envers les musulmans pour des propos tenus dans un journal italien. Amadou Ka a invoqué « la satire » pour justifier l’attribution de Y’a bon Awards – Bruckner assure en avoir reçu un dans sa boîte aux lettres… – à des personnalités qui véhiculeraient des « préjugés ethno-raciaux ».
Combatif, Bruckner a ainsi conclu : « La mal-nommée Les Indivisibles aurait dû s’appeler Les Divisibles, car elle désigne des gens à l’opprobre général et insiste sur la culpabilité occidentale pour instiller la mauvaise conscience au sein de la population et de l’intelligentsia. » Le verdict sera rendu le 17 janvier…
(*) co-auteur avec Riss et Richard Malka, cités dans cet article, d’une bande dessinée sur Marine Le Pen.
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ok ! deniaud, monstrueux c’est plus juste !
Il est vrai que je l’entends toujours au féminin
Dire la vérité dérange nos élus responsables de cet état de faits !
Ils se couvrent donc comme ils peuvent pour ne pas avoir a assumer cette politique de l’immigration qu’ils ont sciemment mise en place sans se soucier des conséquences car ils ne voient pas plus loin que leur nez!
Ils essaient de nous manipuler et nous prennent pour des gogos qui payons cette ardoise tous les jours !
Car si ils étaient un minimum logique des gens qui nous ont chassé de leur pays et qui suite a notre départ crévent de faim maintenant -non rien a faire chez nous !!Cela veut dire que nous ne leur avons pas fait beaucoup de misères non ,en Algérie ils étaient 2 millions a notre arrivée a notre départ 22 millions !A les croire nous les avons exterminés !!
Donc encore une fois rien n’arréte les cons !!(les béni oui-pui de la pensée unique;;)
J’ai toujours détesté Charlie hebdo….. vulgaire, partisan, insultant. Mais j’aurais risqué ma peau pour qu’il puisse continuer à exister comme avant. C’est aussi parce que Charb et les autres me dérangeaient qu’ils m’empêchaient de m’endormir.
« (*) co-auteur avec Riss et Richard Malka, cités dans cet article, d’une bande dessinée sur Marine Le Pen. »
J’ai pu lire un extrait dans Marianne. C’est confondant de bêtise et de parti-pris. Lamentable.
Tous ces magistrats ne sont que des imposteurs pas des magistrats, comme d’ailleurs les escrocs dirigeants qui nous gouvernent.
Le racisme, l’Islamophobie, la xénophobie, la haine des autres en raison de… et autres escroqueries bidons, font parties des lois liberticides qui n’existent pas en démocratie et dans les lois françaises, ils ont été ajouté par ces escrocs aux pouvoirs.
En démocratie, ils n’ont pas le droit d’insulter le peuple souverain de raciste et autres insultes, ni laissé agresser le peuple par des gens venus d’ailleurs, ils sont des atteintes à l’ordre publique.
Ils n’ont pas le droit de distribuer des cartes d’identités sans référendum en accord avec le peuple, ni rien faire sans référendum en accord avec peuple en démocratie, le racisme et autres ne sont que des excuse bidons pour imposer.
En démocratie il est interdit d’imposer, seul la proposition est admise et le peuple qui dispose de dire oui, de s’abstenir et de dire non à toutes propositions.
Les cartes d’identités sont nul et non avenues, pas valable sans le consentement par référendum avec le peuple, c’est des escroqueries.
Tous ces origines immigrés ne sont pas français s’il n’y a pas d’accord avec le peuple par référendum.
Les élus doivent passer par le peuple en le consultant par référendum, pour être autorisé d’agir.
Le peuple a le droit de refuser sur son sole des étrangers, c’est lui qui décide, pas élus, ni les immigrés, il y a pas de racisme, c’est de l’escroquerie.
Les anciens colonisés n’ont jamais été traité de raciste pour leurs indépendances, tout simplement parce que cela n’existe pas, ni pour eux, ni pour nous les européens.
Le racisme est une pure fiction imaginaire débordante de nos escrocs manipulateurs qui nous dirigent, en démocratie c’est le peuple qui dirige pas les élus.
Toute la démocratie a été inversé contre les peuples européens et en sont victimes par les escrocs manipulateurs, les musulmans ont le même cas avec l’Islam, avec comme conséquence beaucoup de mort chez les musulmans dans les pays d’Orients.
Nous sommes dirigés par des Pinochet manipulateurs, des dictateurs Fascistes, aucune lois ne protègent les peuples européens, elle sont toutes liberticides et ne vont pas dans le sens démocratique, mais antidémocratique.
Des lois liberticides de l’union européenne, qui supplantent toutes les lois nationales des pays européens.
La justice n’est pas la justice, c’est l’injustice partout, nous vivons de visu la tyrannie qui s’installe de plus en plus partout, par le non respect des lois.
Nous européens sommes pris en otage par les escrocs imposteurs infiltrés qui nous dirigent, le pouvoir, les religions, les médias et la justice ne font qu’un, tout est manipulé, tous les dés sont pipés, même l’Islam pour les musulmans, pour voler leur pétrole et nous pour voler dans nos caisses.
Et donc ça continue , encore un procès , comme si il n’y avait pas mieux à faire en France..mon avis étant que ces associations devraient s’occuper avant toutes choses de ceux de leur famille dont il disent appartenir , de leurs difficultés scolaires , ce serait plus constructif et apporterait une aide importante à ces enfants et ados plutôt que de leur parler de racisme qui les maintient dans un rôle de victime.
En tous cas les poncifs sont tous là, comme à l’accoutumée et bravo à Christine pour cet article qui nous prévient de ce procès en effet !
Je crois qu’il faudra prendre une décision, je ne sais laquelle, car ce genre de choses n’est plus acceptable. Je croyais que la justice n’avait pas de moyen !
La POLICE DE LA PENSÉE étend ses monstrueuses tentacules, cela va même jusqu’aux émissions d’Arte, émission (28 mn) de bon ton, intello et peu regardée du grand public,
Je ne connais pas Pascal Bruckner, je vois qu’il a fait une analyse fine de la situation pour remettre les choses à leur place.
Par contre , je recommande vivement le livre de jeannette Bougrab » Maudites »
« La POLICE DE LA PENSÉE étend ses monstrueuses tentacules »
Bonjour frejusien,
ses monstrueux tentacules , tentacule est masculin mais peu de gens le savent.
Ceci dit, j’apprécie bien vos commentaires.
Pierre17430 , aimant les belles lettres françaises.
Marre que l’islam nous dicte ces lois avec la complicité des juges soumis. On est en France et la France à ces propres lois et si les juges ne veulent pas le comprendre, dehors avec leur amis musuls.
Bonjour,
La place de la Bouteldja est en Algérie, pas CHEZ NOUS.
C’est elle-même qui le hurle :
« J’appartiens à ma famille, à l’islam, à l’Algérie »
http://oummatv.tv/famille-islam-algerie
A recommander du même Pascal Bruckner le déjà ancien mais combien excellent ouvrage consacré à l »auto-flagellation occidentale intitulé : « Le sanglot de l’homme blanc » 1983.
En effet. Un excellent livre! Bruckner y est comme toujours lucide, concis et extrêmement clair. Et ô combien visionnaire, quand on pense qu’il a écrit cet essai voici plus de vingt ans. Il est honteux qu’il soit ainsi traîné devant les tribunaux. Et ce dans le silence assourdissant des média, qui par contre poussent des cris d’orfraie dès qu’un Robert Ménard ose dire quoi que ce soit d’un peu concret. Procès à suivre, et verdict à observer de très près, car toute décision de justice autre qu’un acquittement pur et simple serait un scandale.