Farida Bekhaled, soupçonnée de préparer un attentat… remise en liberté pour un retard de courrier [MAJ]

Le ver est-il dans le fruit ?
Encore une “erreur” de la justice
Entendu ce matin sur RTL : une dame Farida Bekhaled, emprisonnée depuis deux ans, a de bonnes chances d’être remise en liberté dès ce matin mardi 20 septembre. Et pourquoi ? à cause d’un simple retard de courrier de convocation devant le juge des libertés.
Mise à jour du mardi 20 septembre, il semble finalement qu’elle ne sera pas libérée (même si son avocat envisage un pourvoi en cassation).
http://www.bfmtv.com/societe/farida-bekhaled-fichee-s-restera-en-prison-1038671.html, mais comme le cas de libération pour vice de forme arrive trop souvent, analysons les tenants et aboutissants de la chose.

Or sa détention fut décidée par la justice pour de forts soupçons de complicité dans la préparation d’un attentat contre une soirée du Crif (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) en 2014 ; « des gilets par balles, des gyrophares et une Kalachnikov avaient été retrouvés au domicile » de la dame et des ses frères alors qu’actuellement « Deux d’entre eux sont en prison, un autre est en Syrie. »

 
Rien de nouveau sous le soleil

Le hasard de mes lectures m’a récemment fait découvrir Charles-François Lebrun, né non loin de Coutances en 1739 et mort duc d’Empire en 1824, qui fut le 3ème Consul en 1799.

Selon Wikipédia, il fut arrêté à deux reprises durant la Terreur : le 1er septembre 1793, jusqu’au 15 février 1794, puis le 14 juin 1794.

Cette fois-là, il craignit pour sa tête « mais fut sauvé par sa nièce Henriette Lebrun qui réussit à voler son dossier d’accusation provoquant ainsi un retard. » La tête de Robespierre étant tombée le 28 juillet, le Comité de sûreté générale remit Lebrun en liberté le 11 octobre.

Une interrogation

Or on se souvient de ce « fait divers » signalé en février 2015, peu après la prise d’otages sanglante de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes : on avait découvert qu’une femme gendarme, convertie à l’islam il y a quelques années et compagne d’un proche du preneur d’otages Amédy Coulibaly, avait illégalement porté assistance a son compagnon en lui acheminant notamment du courrier. Il est vrai que de nos jours, cette dame avait moins à craindre pour sa propre tête que la nièce Lebrun sous la Terreur !

Serait-elle la seule personne favorable à l’islam combattant au sein des administrations françaises, et notamment de celles exerçant des foncions régaliennes ?

 
Trois pistes pour l’« état de droit »
La première piste est celle de la hiérarchie des lois. Si cette dame est libérée par application de lois de procédure tendant à respecter la liberté individuelle, c’est parce que la liberté primerait sur d’autres droits.
Or l’article II de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, maintenue en vigueur par notre Constitution, est ainsi rédigé :

« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »

L’ordre n’est que presque alphabétique ; serait-ce alors un ordre d’importance ? Et absolu ? Ne perdons pas de vue que priver un détenu de sa « liberté chérie » lui laisse la vie, le protège contre les règlements de comptes entre complices, et lui garantit même le gite et le couvert aux frais de la nation, tandis que le meurtre prive définitivement de la vie la victime innocente. Dès lors, comment pourrait-on admettre que la liberté d’une personne fortement soupçonnée de préparer des meurtres collectifs l’emporterait sur la sûreté des personnes visées ?

Vient aussi à la rescousse l’article IV : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. » Or pour jouir des droits qui nous sont garantis, il nous faut être en vie ! Parmi tant d’autres, le père Jacques Hamel a perdu la sienne et tous ses droits parce que la justice leur avait préféré la liberté d’un assassin potentiel, fût-il muni d’un dérisoire bracelet électronique.

L’article VII stipule, certes, que « Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. » Si donc la loi ne permet pas de garantir la vie des citoyens contre des assassins repérés, qu’est-ce qui s’oppose à la changer, hormis la couardise, pour ne pas dire la complicité du Législateur ?

 
Une seconde piste nous est amorcée par les articles XII et XV de la Déclaration de 1789 :
Article XII, « La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen [donc la sécurité de tous] nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »
Article XV, « La Société [c’est nous, le peuple de France] a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. » Donc au juge qui préfère la mort des innocents à l’enfermement du criminel en puissance, et aux parlementaires qui empêchent le vote de lois protectrices de la vie des citoyens.
A fortiori, la loi doit permettre de prévenir toute complicité, même seulement passive, de la part des agents de l’État avec les ennemis du peuple. Des critères d’épuration doivent être définis comme on sut le faire, par exemple, après la Libération.
 

Et pour conclure, l’article XVI nous ouvre une troisième piste : « Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »

Si cela se confirme, il faudra bien refaire la Constitution !

Complément
Le bon sens populaire a dit depuis longtemps « Mieux vaut prévenir que guérir ».
Mais cela suppose qu’on peut guérir. Or on ne guérit pas un mort !
Le même bon sens appelle donc ce complément :
« Et si la guérison est absolument impossible, la prévention est obligatoire, quel qu’en soit le prix. »

 821 total views,  1 views today

image_pdf

14 Commentaires

  1. Mes respects mon Colonel, merci pour votre contribution. En Algérie les terroristes muzz, qui ont violés, assassinés des pauvres gents sont des super citoyens, grâce à un loi d’un homosexuel et pédophile bédouin.

  2. Bravo pour cette article mon Colonel , bel exemple pour la France . Et oui il fallait s’y attendre , c’est simple comme bonjour . Il vas y avoir d’ici peut un nouvel attentat avec plusieurs morts en prime , sans compter le nombre d’estropier . Et comme çà Mr Caseneuve et Vals , vont pouvoir jubiler devant les morts et les estropier . Ils pourront se venter haut et fort comme ils en n’ont l’habitude  » J’aime la France , J’aime les valeurs républicaines , J’aime mon pays et j’en passe . Et ensuite comme d’habitude , ils vont aller faire chanter des guignols de Français inculte la Marseillaise . Allons enfants de la patrie le jour de gloire est arrivé . Quant à nous Résistant Républicain nous allons leur faire chanter la Marseillaise avec des nouvelles paroles . Heureusement que mes compatriotes se réveillent , cela vas peut être donner de la graine aux Français inculte . Quant aux élections elle ne peuvent pas être annulé , si non une guerre civile pourrait se déclencher . Enfin j’espère que l’on gagneras la bataille engagé depuis très longtemps par Christine Tasin , et dont je suis fière de cette femme courageuse . J’espère qu’elle lira mon récit moi L’Allemand . Et oui je serais là le jour J , pour aller baisser la culotte de la Najat le serpent à sonnette . Quant à Vals et Caseneuve je leur demanderais d’enfiler le Burkini , la Burqa . Ces salopards qui n’ont rien à foutre de leurs pays , c’est le pognon . Et hop direction dans un pays tranquille , et le Français le pauvre con se démerder pour ce défaire des salafistes de mer.. Vive la France , Vive la République , Vive la grosse deutschland , Vive De Gaulle ( De Gaulle c’est un d’origine germanique ) . A bientôt mon Colonel , et Christine . Eric Der Grosse

  3. Les collabos ont fait que Les lois de la république française sont supprimées face aux lois du pédophile mahomet. Les magistrats sont des idiots face au danger qui guette la France. L’islam c’est la peste et le choléra réuni ensemble. Il faut agir, il faut défendre la France face à ce virus mortel.

  4. Bonjour,
    Notre professeur d’Histoire du lycée avait exécuté ce pauvre Lebrun en trois adjectifs en rappelant le mot de je ne sais plus qui à propos des Consuls : « Hic, Haec, Hoc ».
    Hic était Bonaparte, haec Cambacérès et hoc ce pauvre Lebrun …

  5. Cher M. Jean Lafitte,
    Merci pour cet intéressant article où vous abordez la question délicate de la garantie des droits constitutionnels des Français. Je voudrais souligner et montrer aussi que posent également problème l’octroi de ces droits aux mêmes citoyens et l’exercice, par ces derniers ou par leurs représentants, des droits qu’ils ont déjà.
    Le problème que vous soulignez dans votre article est celui du fonctionnement de l’administration judiciaire. Ce sont des défaillances humaines dues à une charge de travail colossale chez certains juges. A mon avis, cet épisode, même s’il ne s’agit pas d’un fait isolé, ne suffit donc pas à justifier une révision constitutionnelle. A moins que ce soit pour changer le statut du juge, décider qu’il devra répondre de ce genre de faute, instituer une responsabilité qui vise à dissuader les négligences, mais là encore il est plus facile d’accuser l’agent que de rechercher les causes profondes du dysfonctionnement. En partant du principe qu’il demeure des juges intègres et sérieux. Un Philippe Bilger est bien un ancien magistrat après tout… Une responsabilité automatique ne devrait donc pas être consacrée, mais une responsabilité pour faute tenant compte de la défaillance humaine et non des vices du système dans son entier. C’est une question très complexe (voir l’étude de la Cour de cassation : https://www.courdecassation.fr/publications_26/rapport_annuel_36/rapport_2002_140/deuxieme_partie_tudes_documents_143/tudes_theme_responsabilite_145/faute_fait_6107.html).
    Votre évocation de l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 m’a semblé passionnante. Je ne crois pas qu’il existe quelque part un indice permettant de dire que l’ordre d’énonciation des « droits naturels et imprescriptibles » réponde à une logique particulière, notamment un classement par ordre d’importance décroissante. Cela dit, il paraît probable qu’inconsciemment, nos Révolutionnaires avaient énoncé ces droits dans cet ordre en suivant cette idée. Ils n’étaient pas communistes. Ils étaient très attachés à la propriété, qui vient juste après la liberté, mais je crois qu’ils étaient effectivement plus attachés à la liberté qu’à tout le reste, celle-ci étant d’ailleurs un riche concept, puisqu’elle se décline en de multiples variétés. La propriété est d’ailleurs juridiquement un concept très riche aussi, il n’est donc pas étonnant qu’il arrive en second.
    Quant à la sûreté, dans l’esprit des Révolutionnaires, c’est la garantie des droits (dont parle l’article 16 que vous citez à la fin de votre texte), plus spécialement dans l’ordre du droit pénal. Donc on est en plein dedans aussi avec cette affaire de terrorisme. Mais le concept est moins riche, quoi qu’il y ait aussi toute la tradition à la suite de « l’Habeas corpus », mais pas de quoi, quand même, rivaliser avec la propriété et la liberté, dont les racines sont multimillénaires. On pourrait même aujourd’hui faire une nouvelle lecture du texte, en envisageant la sûreté sur un plan « horizontal » (une terminologie habituelle dans le domaine des droits de l’homme) : la sûreté CONTRE les sauvages avec lesquels nous devons cohabiter. Les Révolutionnaires l’envisageaient CONTRE le pouvoir institué, dans une approche « verticale » (le pouvoir étant à l’époque à un autre niveau que le sujet, d’où cette image qui est restée). Nous ne vivons plus à l’époque où il paraît qu’on pouvait laisser sa maison ouverte en plein jour sans risquer de se faire égorgé. Nous ne vivons plus non plus à l’époque des lettres de cachet. Le danger s’est déplacé et il a empiré, puisqu’il vaut mieux finir au cachot sans plus d’explication, qu’entre les mains d’un assaillant hurlant « Allah Akbar » fonçant sur vous avec son camion lancé à 80 km/h.
    Quant à la résistance à l’oppression, on sait ce qu’il faut en penser, c’est-à-dire… pas grand-chose. La Constitution dont l’article 35 est souvent cité sur les sites patriotiques et même par les révoltés de tout poil est celle de 1793, qui n’est plus en vigueur. La résistance civile, résistance à l’oppression, relève de l’arlésienne, elle n’est organisée par aucun texte de droit positif. Ce n’est pas étonnant, ce serait un détonateur pour n’importe quel pouvoir en place ; pour une fois, on s’est bien gardé de légiférer à ce propos. Il n’empêche que la Déclaration de 1789 ayant une force juridique bien actuelle, c’est un droit suprême, dont on peut se demander s’il est bien respecté d’ailleurs en ce moment, au vu des procès subis par certains dissidents politiques, mais encore faut-il caractériser une oppression (cela pourrait peut-être fait, notamment, en envisageant les manifestations interdites pour certains et autorisées pour d’autres en plein état d’urgence).
    Vos réflexions finalement pourraient conduire à faire ce qu’on n’a théoriquement pas le droit (je crois) de faire ici : critiquer l’héritage de 1789 sur ce point. Peut-être trop d’importance a-t-elle été attribuée à la liberté, mais au fond, je crois que tout bon lecteur de la Déclaration de 1789 doit être capable de voir qu’il s’agit avant tout d’un procédé rhétorique. La liberté est magnifiée, mise en avant, première dans l’ordre, mais personne n’était assez fou pour penser que la liberté permet tout en pratique, d’où l’article 4 que vous citez ensuite d’ailleurs. On voit quand même que l’ensemble est équilibré de ce point de vue. Du coup, il n’y a pas lieu de remettre en cause ce système. Il n’est pas nécessaire de modifier la Constitution, mais plutôt le droit pénal législatif, principalement contenu dans les codes pénal et de procédure pénale, donc selon une procédure moins contraignante. De ce point de vue, quant aux institutions faisant partie de la Constitution de 1958 au moment de son adoption, il me semble qu’il n’y a à revoir véritablement que le duo président de la République / premier ministre, qui fait double emploi. Le reste de la Constitution ne pose pas vraiment difficulté. Depuis, l’introduction de l’interdiction de la peine de mort dans la Constitution pose problème : elle ne doit pas y figurer afin de résoudre les difficultés que rencontre la France. Certes, on pourra rétorquer que la peine de mort était très peu pratiquée lors de son abrogation, mais 35 ans après, le contexte ayant changé, il faudrait rattraper le retard accumulé et il y a une faune suffisante pour y être éligible me semble-t-il… Bien sûr, depuis aussi, figurent dans la Constitution les textes relatifs à l’Union européenne, qui seraient abrogés par un « Frexit ». Dans l’affaire que vous évoquez, donc, la liberté n’est pas une ennemie dans ce combat, en tant que principe fondateur de la République, puisqu’en découle notamment le droit à la vie, dont les frontières sont l’objet d’un débat éthique, politique et lié aux croyances religieuses des uns et des autres notamment, mais on peut au moins se mettre d’accord sur le fait qu’un individu né viable et qui ne veut ni se suicider, ni être euthanasié, peut revendiquer ce droit contre l’Etat à propos de sa sécurité, sauf, pratiquement, cas de force majeure !
    Cette idée me semble aussi sous-jacente finalement à votre exposé, même si vous ne l’avez pas formulée ainsi.
    Comme vous le dites, il vaut mieux prévenir que guérir et l’Etat, aussi responsable puisse-t-il être dans une défaillance des services publics, sur le plan de sa responsabilité administrative, se met d’ores et déjà en faute lorsqu’il laisse traîner « dans la nature » (car nous sommes revenus à l’état de nature, ce ne sont que de vieilles habitudes de vie, qui se délitent progressivement, qui donnent l’illusion que nous sommes encore en société) des individus dangereux dont il pourrait prévoir qu’ils vont passer à l’action criminelle et dont il pourrait empêcher les méfaits. Les pouvoirs publics, dans leur majorité, actuellement, font des paris sur nos vies : ça passe ou ça casse, si ça casse, l’Etat paiera au titre de sa responsabilité, on pleurera, on sortira les bougies, etc. puis… au suivant. L’argent public sert à indemniser les victimes et leurs familles et à créer des nouveaux organes administratifs ou assimilés (cf décret du 3 août évoqué dans un précédent article + le marché naissant de la déradicalisation). La force majeure exonérant une personne de sa responsabilité suppose, selon une présentation habituelle, qu’elle soit un événement imprévisible, irrésistible et extérieur au débiteur, en l’occurrence, celui qui nous doit la sécurité. En nous fournissant une prestation de service de sécurité au rabais (puisqu’il n’y a plus d’Etat, mais un prestataire se goinfrant d’impôts pour nous vendre une camelote qui mériterait à tout commerçant digne de ce nom un bon procès pour la qualité défectueuse de ses services), avec un droit pénal qui ne fait plus peur qu’aux honnêtes gens, l’Etat se met en situation de faute permanente et en assume le risque. On finira même par parler de responsabilité sans faute, obligeant à payer automatiquement, comme si l’Etat plus qu’endetté en avait les moyens.
    Cela pose alors la question aussi de la faute des agents qui laissent faire cela, comme vous l’écrivez, en s’abstenant d’agir comme il le faudrait. Il ne suffit plus, manifestement, de dire que Blanc-Bonnet perdra son élection, laquelle sera remportée par Bonnet-Blanc et ainsi de suite. Il faut que Blanc-Bonnet passe devant une formation de jugement, pour les carences survenues pendant son mandat. Cela existe dans la Constitution de 1958, qui organise de telles procédures, mais uniquement pour des manquements qualifiés ; de plus, elles sont remises principalement entre les mains de ceux qui sont, en pratique, « des copains » du Parlement réuni en Haute cour de justice (réforme de 2014) ou Cour de justice de la République (réforme de 1993). Les amitiés politiques posent le problème de la séparation des pouvoirs à laquelle vous vous référez aussi en évoquant l’article 16 de la Déclaration. Donc oui, la garantie des droits n’est pas complètement assurée. L’article 16 de la Déclaration se rapporte à tous les droits subjectifs. On peut penser à la propriété privée, avec des exemples comme, récemment, cette personne ne pouvant plus vendre son bien immobilier car il est occupé par des Roms depuis des mois sans intervention de la puissance publique (http://resistancerepublicaine.com/2016/08/30/poitiers-30-roms-squattent-un-immeuble-ils-sont-intouchables-le-proprietaire-va-peter-les-plombs/). Les juristes évoquent rarement ce texte à propos de la sécurité, mais il faudrait peut-être qu’ils relisent la Déclaration de 1789 d’un nouvel œil ! Nul besoin de la réécrire, c’est une relecture qu’il faut faire à la lumière du contexte présent, et il en va de même de la Constitution, à mon avis, sous les quelques réserves que j’évoquais notamment.
    Je voudrais d’ailleurs partager aussi rapidement des réflexions sur une trouvaille faite au cours de mes lectures. Il ne s’agit pas de la nièce Lebrun que vous évoquez, mais d’un exemple datant exactement de la même époque, qui est révélateur car il montre que ce n’est pas que la garantie des droits de l’article 2 de la Déclaration de 1789 qui pose problème, c’est aussi l’octroi de ces droits.
    Il s’agit d’évoquer très brièvement une législation de 1793 que l’Union européenne principalement a enterrée. C’est une illustration du fait que les Révolutionnaires étaient pratiotiques et qu’ils seraient sûrement du côté de Marine le Pen s’ils devaient voter en 2016 (je ne sais pas si Jean-Marie Poiré y a songé à propos de son dernier film « Les Visiteurs » https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Visiteurs_:_La_R%C3%A9volution). Pour que les navires puissent acquérir la « nationalité » française, un décret de la Convention du 21 septembre 1793 exigeait que le navire soit construit dans un chantier français, auquel il était même fait interdiction de prendre des commandes pour l’étranger (c’est dire à quel point on s’en méfier… ce n’est pas dans le programme du FN à ma connaissance et heureusement sans doute, enfin, pour certains Etats au moins !). Les membres les plus importants de l’équipage devaient être français et la totalité du navire devait appartenir à des Français. Autrement dit, les Révolutionnaires, mêmes ceux de 1793, pratiquaient la préférence nationale. Tout ce système a été démantelé, dans un premier temps pour les besoins du commerce au XIXème siècle (car le système était peut-être excessif) et surtout par l’Union européenne, spécialement en ce qui concerne les emplois réservés aux marins français, qui doivent désormais être ouverts à n’importe quel citoyen de l’Union. Dans ce cas, ce n’est plus tant la garantie des droits, à laquelle vous avez consacré votre article, qui est en cause, mais l’octroi même de ces droits aux citoyens.
    Cela me conduit enfin à évoquer aussi la Constitution de 1946 à propos des « migrants ». Elle a accordé, quant à elle, dans son préambule encore en vigueur, des droits à l’étranger, allant au-delà de la Déclaration de 1789, qui voulait surtout proposer une déclaration pouvant inspirer le monde entier (c’était déjà trop prétentieux et sur ce point, on peut critiquer les Révolutionnaires pour le coup, car on hérite sans doute aussi de leur prétention à vouloir faire le bien du monde entier, au risque de tenir en échec les objectifs nationaux). Le préambule de 1946, au contraire, contient un texte qui se rapporte même à des étrangers ne vivant pas en France, le point 4 : « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République ». Il fut un temps où ce préambule me semblait trop généreux, car il semble parfois vouloir disposer pour la terre entière, renforçant ce trait déjà présent dans la Déclaration de 1789 et allant plus loin en octroyant des droits constitutionnels à des non citoyens. A la réflexion, c’est sans doute sa rédaction de moins bonne facture qui explique cette impression. En réalité, c’est alors moins, s’agissant de ce texte, l’octroi du droit d’asile dans son principe qui pose problème, que sa mise en œuvre actuellement. Donc là encore, il n’est pas nécessaire de changer ce texte constitutionnel. On peut le garder tel qu’il est sans problème, c’est même très actuel à l’époque où l’on parle de lanceurs d’alerte.
    Qu’on puisse accueillir ponctuellement des lanceurs d’alerte ou d’authentiques résistants à l’oppression étrangère (illégitime par définition), fussent-ils nombreux, dont l’action fut en faveur de la liberté (référence constante inscrite dans l’ADN de la République française et qui donne lieu à de riches réflexions, comme votre texte en fournit l’exemple), c’est une chose, qu’on accueille sur ce fondements des millions de personnes qu’on n’est même pas capable d’identifier, c’en est une autre. D’ailleurs, le demandeur d’asile agissant pour la liberté, il semble logique qu’on ne doive l’accueillir que s’il n’est pas une menace pour la liberté des Français, sinon retour immédiat au bercail. Alors, il ne s’agit plus de réécrire la Constitution, mais de dénoncer sa violation !
    Les conditions positives énoncées par un texte supposent nécessairement l’exclusion de leur contraire ; or, précisément, l’accueil de migrants innombrables qui n’ont pas accompli d’action personnelle en faveur de la liberté constitue une violation de la Constitution, dont, par ailleurs, le Président de la République est censé être le garant selon la Constitution. Sur ce point, comme je l’évoquais il y a peu de temps à la suite de la destitution de Dilma Rousseff, on est en droit de penser que le Parlement devrait se réunir en Haute cour comme le prévoit la Constitution ; il y a même d’autres raisons de le penser (http://resistancerepublicaine.com/2016/09/01/dilma-rousseff-president-du-bresil-a-ete-destituee-nous-pouvons-nous-aussi-destituer-hollande/). Si les Parlementaires français ne le font pas, c’est peut-être parce que les citoyens ne connaissent pas assez leur Constitution pour faire pression comme il le faudrait à cette fin, ce qui donne de bonnes raisons de croire que ces mécanismes constitutionnels n’ont qu’une portée limitée, pour ne pas dire illusoire. C’est peut-être bien sur ce point, pour suivre votre exhortation finale, qu’il faudrait revoir ce dispositif. Nous ne sommes plus dans la Grèce ancienne, nous n’avons plus (heureusement pour eux sans doute) d’esclaves pour travailler à notre place, nous ne pouvons pas pratiquer la démocratie directe (qui n’était d’ailleurs pas parfaite) et nous avons des concitoyens qui, pour certains, sont aveugles et sourds ou bien malveillants même pour certains, par idéologie ou par intérêt. On peut donc reprendre votre phrase de conclusion : « Et si la guérison est absolument impossible, la prévention est obligatoire, quel qu’en soit le prix». Donc si les sanctions sont illusoires, il faut prévenir en votant pour un candidat affichant ouvertement son intention de mettre fin à ces violations de la Constitution.

  6. Non j’ai lu que cette dame ne serait pas , en définitive , relachée !! c’eut été un comble ! et là on pouvait aller manifester !

    • Cette information a été ajoutée par Christine Tasin avant même la première publication de mon article. Mais outre la possibilité d’une cassation, le problème évoqué est malheureusement très réel.
      Or commander, c’est prévoir…

  7. J’ai envoyé le commentaire trop vite, car en complément je pensais;
    8 ans pour construire 12000 places !!!!!
    Est-ce parce que Bouygues est occupé au Qatar ? Donc il attend que les migrants soient formés au maniement de la truelle.
    Ou est-ce parce que nos autres entreprises du BTP sont débordées par la construction de mosquées ?

  8. Merci mon colonel pour cet article bien expliqué.
    (…)Or on ne guérit pas un mort !
    Les bobos doivent penser…. »oui mais on a des fleurs et des bougies ».
    Ca leur permet de se rassurer, de croire qu’ils font peur aux criminels.
    On partage symboliquement la douleur des familles de victimes, d’accord. Mais trop c’est trop quand on ne combat pas la cause!
    Inutile de déradicaliser, le besoin c’est empêcher la radicalisation.
    Pour cela, les médias devraient parler des travaux suivants:
    Dans son livre « L’autre Mahomet » (Een Andere Mohammed, 1992) le Dr Herman Somers, un psychologue flamand, conclut qu’à la quarantaine>>>> le « prophète » a commencé à souffrir d’acromégalie, un problème causé par une tumeur de la glande pituitaire, un petit organe qui est situé juste en dessous du cerveau. Quand une telle tumeur de la glande pituitaire cause une trop grande pression sur le cerveau, les gens commencent à voir et entendre des choses qui ne sont pas réelles. Somers établit le diagnostic psychopathologique de l’état de Mahomet comme étant une « affliction hallucinatoire organique avec des caractéristiques paranoïdes ».
    – Armin Geus, historien de la médecine allemand, parle lui d’une schizophrénie hallucinatoire paranoïde.
    – Une analyse similaire peut être trouvée dans le livre « Le cas médical de Muhammad » (Life Alert – The medical case of Muhammad, 2002), du Dr. Dede Korkut.
    – Dans son livre « Psychologie de Mohamed : À l’intérieur du cerveau d’un prophète » (Psychology of Muhammad – Inside the brain of a prophet, 2007),
    le Dr. Masud Ansari qualifie Mahomet de « parfaite incarnation d’un psychopathe au pouvoir ». Mahomet a montré une personnalité paranoïde et déséquilibrée, accompagnée d’un complexe d’infériorité et de tendances mégalomanes. À la quarantaine il commence à avoir des visions qui le mènent à croire qu’il a une mission cosmique, et rien ne peut plus l’arrêter.
    Urvoas confirmait ce matin la construction de 12000 places de prison…..en 8 ans! Un représentant du syndicat des surveillants soulignait qu’il fallait , DONC, « prévoir » aussi des surveillants supplémentaires DONC, aussi des écoles de surveillants ! Actuellement, les deux existantes sont saturées.

  9. « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits.
    Cette seule phrase, de bon sens, devrait être apprise DE TOUS par coeur . Elle n’est que bon sens (mais incompatible avec certains, faut le reconnaître )

  10. Je complète mon article.
    Le bon sens populaire a dit depuis longtemps « Mieux vaut prévenir que guérir ».
    Mais cela suppose qu’on peut guérir. Or on ne guérit pas un mort !
    Le même bon sens appelle donc ce complément :
    « Et si la guérison est absolument impossible, la prévention est obligatoire, quel qu’en soit le prix. »

  11. Retard de courrier, moi j’avais lu sur d’autres sites qu’il s’agissait d’un fax qui n’aurait pas fonctionné, et donc, que la convocation devant le juge des libertés ne serait soit jamais partie, soit qu’elle n’aurait jamais été reçue.
    Quoi qu’il en soit, ça pose problème en 2016 !
    Fax, courrier papier, courrier électronique … C’est pas les moyens d’envoyer ce genre de convocation qui manquent, ça s’appelle de la redondance.
    Dans ce genre d’affaire il suffirait d’employer plusieurs moyens de communications -ajoutons-y même un pigeons voyageur- et on serait certains que la convocation ne risquerait pas de « s’égarer » .
    Mais bon, je vais encore jouer la provocation …
    … Comment libérer cette femme -et donc lui permettre de commetre ses attentats- sans utiliser les artifices de la loi ?
    Réponse ? En s’arrangeant pour que le document n’arrive pas à temps !
    Qu’un pigeon -voyageur ou pas- chie sur le pare-brise de mon camion… Je veux bien admettre le hasard là dedans.
    Qu’un inculpé dans une affaire pareille soit libéré à cause d’un fax, vu que ça fait plusieurs fois que ça arrive, le hasard, j’y crois plus du tout ! (à noter tout de même que TOUS les inculpés qui ont été libérés de cette façon étaient des musulmans … hasard ici aussi ? )
    Hollande ne peut pas gagner par les urnes, et il le sait.
    Mais, il peut se maintenir au pouvoir si les élections étaient annulées.
    Mais pour que le processus électoral soit annulé, il faut maintenir l’état d’urgence, voire même en augmenter le niveau, et pour ça, il faut des attentats, donc, faut bien que les djihadistes soient dehors, libres d’agir.
    J’exagère ? Peut-être bien.
    Mais je suis sûr d’un truc, c’est que le gouvernement n’en à rien à foutre de la sécurité des français, ce qui compte pour lui c’est d’empêcher que le FN ne gagne et reprenne les choses en mains.
    Bruxelles à dit « l’Europe doit devenir musulmane puisque Bruxelles l’est devenue », et la démocratie est le pire ennemi des fonctionnaires européens (puisqu’ils ne sont pas élus)
    Il y aura donc d’autres attentats, d’autres morts, d’autres blessés handicapés à vie…
    Mais Hollande gardera l’illusion de gouverner, même s’il ne peut pas aller aux chiottes sans en référer avant à Boubakeur et aux frères musulmans.

    • Tout à fait de ton avis Philippe.
      Je ne m rappelle plus si c’était en 2014 ou 2015, un inculpé fut relâché car il manquait de l’encre dans une imprimante.
      Foutage de gueule. N’y avait-il qu’une imprimante au TGI ? Ou les ronds de cuir ne sont-ils plus capables d’écrire manuellement ? C’est évidemment plus long, surtout quand on doit atteindre les 35H (2H de plus c’est dur!)

Les commentaires sont fermés.