Qui est vraiment François Reynaert, qu’un des professeurs de technologie de 6e du collège Picasso à Gisors, Eric Duhayon, s’est permis d’imposer à des élèves de 6e, dans un prétendu cours sur la laïcité où ce personnage a qualifié de « faux laïcs » (en faisant une faute d’orthographe) notre site, Riposte Laïque, mais également le Front national et les Identitaires ?
Un scandale qui éclabousse, une fois de plus, les pratiques sectaires et partisanes de nombre d’enseignants, comme le dénonce dans cet article Christine Tasin :
François Reynaert est un enfant d’enseignants, qui a fait un cursus classique, Sciences Po, puis Libération et Le Nouvel Observateur. On fait difficilement mieux pour être étiqueté comme un bien-pensant exemplaire et se voir ouvrir les plateaux de télévision.
Ce prétendu spécialiste de la laïcité s’est exprimé, en 1989, sur l’affaire du voile de Creil, où, rappelons-le, la République fut confrontée au premier test de l’islam, avec la présence, dans cette école, de trois jeunes filles qui entendaient imposer leur voile à l’ensemble de la communauté scolaire.
Il suffit de lire l’article qu’il a consacré à cette affaire dans Libération pour comprendre que nous avons affaire à un adepte de ce qu’on appelait à l’époque la laïcité ouverte, thèse soutenue par l’ensemble de la deuxième gauche, la Ligue de l’Enseignement, la Ligue des Droits de l’Homme et l’ensemble du mouvement gauchiste, excepté Lutte ouvrière.
Cette notion, plus que jamais d’actualité, expliquait qu’on ne pouvait pas appliquer aux disciples de l’islam les mêmes règles que celles qu’on avait imposées au catholicisme, quelques décennies plus tôt, car ce serait de la discrimination, du racisme et ferait le jeu de l’extrême droite (déjà).
http://www.liberation.fr/societe/2009/11/07/le-foulard-un-cas-d-ecole-pour-la-laicite_592338
Voilà donc ce que disait François Reynaert, en 1989 : « Que faire donc de l’islam dans ce tableau idyllique ? Il est évident qu’on ne peut appliquer à une religion minoritaire, pratiquée majoritairement par une population dont l’intégration dans la société française n’est pas encore acquise, les catégories appliquées jadis au culte dominant. Le rapport de force change tout, et l’humanisme se retrouve gêné aux entournures. C’est un jeu à questions multiples. Peut-on crier «halte aux imams !» comme on a crié «halte aux curés !» ? Et que faire du «droit à la différence» tant défendu, il y a peu, par le même humanisme ? Faut-il dire aux petits islamistes : «Si vous n’êtes pas contents ici, allez à l’école coranique» ?
L’école publique n’a-t-elle pas également le devoir de favoriser l’intégration des enfants issus de l’immigration ? Et quelle intégration proposer aux Français fils de l’islam ? Celle que l’école jadis offrit aux Bretons, aux Occitans, c’est-à-dire celle de l’assimilation à un modèle unique de citoyenneté française ? »
Et naturellement, cela se concluait ainsi : « Le foulard, on voit mal en quoi il heurte nos valeurs fondamentales ».
Les femmes qui se battaient déjà dans le monde pour ne pas le porter apprécieront… Lionel Jospin, courageusement, choisira de ne pas heurter cette gauche anti-laïque, et refusera de légiférer, laissant les enseignants se débrouiller. Il suffit de lire les trois premiers chapitres de l’ouvrage « Les dessous du voile« , édité par Riposte Laïque, pour constater, à travers les exemples décrits par Maryse Haslé à Vendôme, Jean-Claude Santana à Lyon et Martine Ruppé, à Flers, que, pendant quinze années, les équipes enseignantes furent harcelées par ceux à qui tous les François Reynaert avaient ouvert les portes de nos écoles.
Avec le chantage du racisme et de l’extrême droite, cette gauche bien-pensante et laïcophobe a permis que le fait religieux, musulman, s’impose dans les écoles de la République. Il fallut une loi contre les signes ostentatoires à l’école, votée en 2004 sous le gouvernement Chirac, pour mettre fin à cette faille dans laquelles les propagandistes de la charia s’étaient engouffrés, quinze ans durant. Cela montre la légitimité du personnage, concernant la laïcité.
L’homme écrit des livres, par ailleurs. Et pas n’importe lesquels, il suffit de l’écouter, durant trois minutes, sur cette vidéo où, avec le ton suffisant qui le caractérise, il présente son ouvrage « Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises » avec un sous-titre : « L’histoire de France sans les clichés« .
Dans l’Obs : les mensonges de l’histoire de France par LeNouvelObservateur
On note donc déjà que pour l’auteur, nos ancêtres n’étaient pas Gaulois, que cela était une fadaise. Une vision à opposer à celle de Rachid Kaci, à présent sous-préfet, qui, dans « La République des Lâches« , défendait, au nom de l’assimilation, le droit de prétendre que, bien qu’il soit issu de l’autre côté de la Méditerranée, il considérait que ses ancêtres étaient gaulois.
Il se permet ensuite d’ironiser sur « la France éternelle » de Sarkozy, Guaino ou Gallo, prétendant qu’on ne devait voir l’Histoire que sous un angle européen. Difficile de militer plus clairement pour l’abandon des Nations et l’Europe fédérale que son journal a toujours appelé de ses vœux.
Il va même jusqu’à contester le fait que Clovis appartienne à l’Histoire de France, affirmant qu’il appartenait autant à celle de l’Allemagne !
Et naturellement, nous avons droit à un travail de démolition de l’Histoire de notre pays, qui aurait exclu les minorités, et notamment les femmes. Cela nous rappelle le sornettes de Belkacem, qui voulait que nos enfants étudient autant d’auteurs femmes que d’auteurs hommes…
Allergique à tout ce qui pourrait apparaître comme une victoire française, il conteste même celle de Charles Martel à Poitiers, et affirme que les Arabes n’auraient pas été vaincus, mais se seraient repliés, sans défaite, sur leurs terres du Languedoc ! Pas un mot sur leurs conquêtes, les massacres opérés et les villes détruites ! On imagine Richard Roudier entendre de telles sornettes historiques. Un blogueur, scandalisé, commentait à sa façon les propos du personnage.
« La vidéo ci-dessous dépasse toutes les bornes en matière d’arrogance crasse, d’inculture chronique (…) et d’inélégance esthétique.
Depuis de très nombreuses années, le dénommé François Reynaert s’affiche comme un parangon de ce snobisme de masse que l’on appelle la culture, disant systématiquement le contraire de ce qu’il faut dire, avec une méticuleuse attention et un acharnement chirurgical.
L’homme se montre désormais encore plus idéologue que jamais. Il veut donner au grand public une synthèse de l’histoire de France, refaisant celle-ci suivant sa morale d’observateur aussi ancien que la bêtise, et niant en bloc le caractère celte des peuples européens. (…) »
François Reynaert a décidé que « tous les Français ne savent pas situer Clovis ». Sa vulgarité de bourgeois téléramesque lui fait dire de Clovis que c’était « ce mec qui s’est fait baptiser » : François Reynaert parle beaucoup plus mal qu’un lascar de banlieue. (…) Reynaert désire enfoncer le clou de l’ignorance libéralo-salonnarde, en affirmant tout simplement que les Gaulois n’ont jamais existé ».
On ne peut mieux dire. Naturellement, ce militant de la déconstruction de la France, qui se marie avec la remise en cause de son modèle laïque, unique au monde, ne pouvait que brocarder avec toute l’arrogance du Nouvel Observateur deux hérétiques comme Alain Delon et Alain Finkiekraut, coupables de trop aimer leur pays, ce qui en fait des ringards aux yeux de ce salonard.
Le vrai scandale est que l’Education nationale permette à ce militant francophobe et laïcophobe du Nouvel Obs, à travers une vidéo diffusée à des élèves de sixième, âgés de 11 ans, de diffuser sa propagande politicienne au service de l’islamisation de notre pays, et surtout de laver le cerveau de nos enfants en salissant le premier parti de France, le FN, et notre site, accusés de ne pas être laïques.
726 total views, 2 views today
Avec son apparence de type européen bien blanc de chez nous, on se demande comment il fait pour encore se regarder dans une glace, lui le descendant des gaulois qu’il trahi.
Ces gens là à force de manipuler notre histoire, ils finiront par dire que adolphe hitler était saint antoine innocent, et que les Nazis n’avaient pas été vaincu et s’étaient replié sur leurs terre à Paris.
Ce type est un dangereux escroc, voilà le vrai extrême droite.
Ce qui est assez étrange avec ce genre de personnages c’est qu’ils assènent des contre-vérités avec le regard de prophètes. Dans sa video ce monsieur nous raconte en substance que Babyloup est une structure privée où la question du voile pourrait de poser, alors que le problème n’aurait pas lieu d’être dans la fonction publique. Et il cite l’exemple des « facteurs » qui ont l’interdiction d’arborer des signes religieux.
Ce Lou ravi de la crèche devrait actualiser ses cours de droit. La poste est depuis 2010 une société anonyme (il suffit de vérifier sur Wikipedia). Or la question se pose pour Babyloup comme pour La poste et pour d’autres établissements : jusqu’à quel niveau les entreprises privées en charge d’une mission de service public doivent-elles respecter une neutralité religieuse. Ce monsieur qui agit en donneur de leçons est un peu caricatural.
Bonjour,
Merci de cette très intéressante comparaison juridique !
Rien que de voir la tete de ce pourri ca me fait peur . On dirait Lucifer en personne. La meme race que Valls ..
Il détruit notre histoire pour mieux la remplacer par l’histoire musulmane. C’est à gerber, c’est grave car il s’adresse à des enfants. Ce type est un salaud et un traître de la pire espèce.
La seule réponse efficace à ce genre de nuisibles au sein de ‘l’éructation nationale’ doit venir des parents. Il est essentiel qu’ils s’informent chaque jour de ce que leurs enfants entendent à l’école et qu’ils démontent systématiquement ce genre de lavage de cerveau. Ils doivent également rencontrer les enseignants et leur « » »expliquer » » » l’histoire de la France…
Puisqu’ils y sont, qu’ils n’oublient pas « » »d’expliquer » » » que le Maghreb ne se situe pas du côté de Salon de Provence quoiqu’on en dise. Cela fera une leçon de Géographie en plus.
Une ordure de plus à joncher mon sol.
A l’image de ce que laissent derrière eux les clandestins.
Quand elle ne les précèdent pas.
Une enflure de plus à cracher dans la soupe qui l’a nourrit.
Un salaud de plus, à la Sartre.