Voici le récit que j’ai écrit pour les enfants de ma famille, qu’ils liront quand ils seront grands. Je voudrais le partager en cette année de commémoration du génocide arménien.
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Quand j’étais jeune, nous passions l’été à la montagne, dans le petit village chrétien d’où la famille de mon père est originaire.
Mon grand-père paternel, qui dormait parfois chez nous, avait l’habitude de se réveiller avant l’aube. Il s’installait sous la vigne suspendue au-dessus de la terrasse qui jouxtait la cuisine et la buanderie. Il s’occupait du linge pendant que nous dormions encore. J’avais huit ans quand j’ai commencé à me réveiller très tôt pour lui tenir compagnie.
Jour après jour, une complicité s’est tissée entre nous, favorisée par le fait que nous étions seuls, qu’il faisait nuit, mais plus pour longtemps. Le ciel bleuissait au fur et à mesure de nos échanges, et nous sentions que les choses importantes, il fallait les dire maintenant. Car quand le jour se lève, la maison se réveille: le charme de la nuit est rompu, et l’heure n’est plus aux confidences.
Une nuit, voulant recoudre un bouton, il me tendit une aiguille et un fil:
« Peux-tu glisser ce fil dans le chas de l’aiguille, Eva ? Je n’y vois plus comme avant, je suis vieux maintenant. »
Comment ça il était vieux « maintenant » ? Avait-il été jeune ? Je l’avais toujours connu avec des cheveux blancs. Intriguée, je lui demandai quel genre d’enfant il était.
« Ma jeunesse fut difficile. La première guerre mondiale éclata alors que j’étais très jeune. A l’époque, notre pays était sous la domination de l’empire turc ottoman.
Plutôt que de nous exterminer par les armes ou par la déportation, comme ils le firent avec les Grecs et les Arméniens, les Turcs planifièrent notre extermination par la famine. Ils organisèrent un blocus afin que nous ne puissions plus recevoir de denrées alimentaires. Nous pouvions vivre en autarcie pendant quelques mois: nous avions nos cultures, notre bétail, nos sources. Mais le malheur voulut qu’une infâme nuée de criquets obscurcisse le ciel. Ils étaient si nombreux qu’on avait l’impression que la nuit était brusquement tombée en plein jour. Ca n’était jamais arrivé auparavant, et ça n’est jamais arrivé par la suite.
Pendant une centaine de jours, ces sauterelles ont dévoré les récoltes, rongeant systématiquement toutes les plantes jusqu’aux racines. Celui qui n’a jamais vu les criquets à l’oeuvre ne peut mesurer l’étendue de la catastrophe. Pour arrêter la progression de ces bêtes calamiteuses, les agriculteurs brûlent les cultures pendant qu’elles les rongent. Mais les sauterelles, toutes à leur festin, se laissent brûler vives tout en continuant à ronger. Rien ne les décourage, seule la mort les arrête.
Cette catastrophe agricole, ajoutée au blocus imposé par les Turcs, causèrent une famine qui dura trois ans et fit des ravages. Les gens finissaient par manger ce qui n’était plus comestible, comme par exemple un animal mort depuis déjà quelques jours.
J’avais entendu dire que certains villageois partaient à pied jusqu’à des régions éloignées, et marchaient pendant des jours, dans l’espoir de rapporter ne serait-ce qu’un sac de blé à leur famille. Certains mouraient d’épuisement en chemin.
On voyait parfois, devant les portes des maisons, des personnes seules, désespérées, demander de l’aide pour pouvoir enterrer leurs proches morts de faim.
Mais les survivants du voisinage étaient parfois trop épuisés pour pouvoir aider. Cette petite montagne chrétienne, symbole de générosité et d’entraide, devint un lieu lugubre où chacun était livré à lui-même.
J’avais dix ans à cette époque, ma famille comptait dix enfants, et j’étais l’aîné des garçons. Nos provisions allaient finir. Mon père décida de prendre la route avec un jeune voisin plus âgé que moi, et de marcher autant que nécessaire pour trouver de quoi maintenir la famille en vie. Je devais rester auprès de ma mère, mes frères et mes soeurs, car s’il arrivait malheur à mon père, ce serait à moi de prendre sa relève.
Mon père avait sur lui ce qu’un proverbe du pays appelle « son sou blanc, qu’on garde pour son jour noir ». Attachée à une chaîne autour de son cou, cachée sous sa chemise, il y avait une « majidiyyé ». C’était une pièce de monnaie de l’époque ottomane, que l’on pouvait échanger contre une grande quantité de nourriture. Le problème c’était d’en trouver, de la nourriture !
Les jours passaient, mon père ne revenait toujours pas. Craignant de voir ma mère, mes sœurs et mes frères mourir devant mes yeux, j’ai décidé de profiter des dernières forces qui me restaient pour me joindre à un villageois qui avait une mule encore en vie, et qui avait l’intention de traverser la frontière. Dans le pays voisin, il y avait une grande plaine tapissée de ce blé auquel nous pensions toute la journée, et dont nous rêvions parfois pendant notre sommeil.
J’ai fait mes adieux à ma famille, n’étant pas sûr de les revoir. La route était semée de dangers, et l’épuisement me guettait. Mais en tant qu’aîné des garçons de ma famille, et en l’absence de mon père qui n’était toujours pas revenu, je me devais de secourir les miens quelque soit le prix.
Nous avons pris la route. Comment te décrire les horreurs que nous avons vues ? Les morts gisaient au bord du chemin, y compris des enfants, et des bébés morts dans les bras de leur mère inanimée. J’étais horrifié, et je redoutais le même sort pour mes frères et sœurs, dont certains étaient en bas âge.
La peur de les perdre, et le fait que leur survie dépendait de moi me donnaient l’énergie d’avancer, malgré l’épuisement qui me gagnait.
Quelques jours plus tard, nous sommes arrivés en vue de la plaine, et ce que l’on m’en avait dit était vrai: des champs de blé à perte de vue ! Les criquets n’étaient pas parvenus jusqu’ici, les cultures étaient intactes. J’avais oublié le plaisir que l’on a de manger à sa faim !
Mais je ne devais pas m’attarder. Il me fallait me nourrir afin de reprendre des forces, et retourner vite sauver les miens.
A mon retour au village, j’ai trouvé dans notre maison ma mère, mes frères et sœurs tous morts. Mon père n’était toujours pas revenu, personne n’avait eu de ses nouvelles. J’étais chargé de nourriture, mais ça ne servait plus à rien. A dix ans, je n’avais déjà plus personne à aimer.
Dans notre village, il y avait peu de survivants à cette famine, tout était dévasté, dépeuplé. Les églises étaient désertes, les cimetières étaient pleins. Sur les 400.000 habitants de la montagne, environ 200.000 périrent. Leur écrasante majorité étaient des chrétiens. L’occupant turc avait atteint son but. Aujourd’hui, notre gouvernement ne commémore pas cette tragédie, il la passe sous silence.
Après l’enterrement des miens, j’ai retraversé la frontière, dans l’espoir de trouver du travail dans cette plaine fertile, épargnée par les criquets. Malgré mon jeune âge, j’ai réussi à me faire embaucher dans une ferme. Je travaillais dur, mais je mangeais à ma faim et j’étais correctement traité. J’étais accablé de chagrin et de solitude, jusqu’au jour où je vis apparaître le jeune voisin qui était parti avec mon père chercher de la nourriture, et qu’on n’avait pas revu, mon père non plus.
Je courus vers lui, anxieux de savoir où était mon père. Il m’annonça tristement que mon père était mort d’épuisement et de faim au bord de la route.
Ce voisin était la seule personne qui me restait, et qui connaissait ma famille. C’était le dernier à avoir vu mon père vivant, c’était lui qui l’avait assisté dans les derniers moments de sa vie. Lui aussi avait perdu sa famille. Je lui ai trouvé du travail dans la même ferme. Nous sommes devenus inséparables, à tel point que certains nous croyaient frères. Nous travaillions côte à côte de l’aube au crépuscule. Le soir, nous nous retirions dans la grange, où nous discutions avec nostalgie de nos familles, de notre vie d’avant, et faisions une prière pour nos morts avant de nous endormir. Sa présence me réchauffait le cœur, et représentait ma seule consolation.
Une nuit, alors que nous étions étendus, silencieux, dans l’obscurité de la grange, il m’a dit:
« Raymond, il faut que tu saches quelque chose. Ton père, je ne l’ai pas assisté dans les derniers instants de sa vie, je ne lui ai pas fermé les yeux après sa mort comme je te l’avais dit. La vérité est que ton père, épuisé, ne pouvait plus continuer le chemin. ll s’est assis sous un arbre et m’a dit de continuer seul, car étant plus jeune que lui, j’avais encore des forces. Il a ôté de son cou la chaîne à laquelle était accrochée sa “majidiyyé”, me l’a confiée en me demandant d’acheter la première nourriture que je pourrais trouver, et de retourner vite auprès de lui, car s’il ne mangeait pas il allait perdre connaissance.
J’ai pris la majidiyyé et je suis parti, dans l’intention de faire ce qu’il m’avait demandé. Mais la faim, l’épuisement, le désespoir et la peur du lendemain m’ont fait changer d’avis.
Raymond, ton père est mort seul, sous un arbre. J’ai pris le dernier argent qui lui restait, et je ne suis pas revenu lui porter la nourriture qui aurait peut-être pu le sauver. »
Je voulais lui sauter à la gorge pour l’étrangler. Mais avant, j’avais besoin de savoir. Je lui ai demandé:
« Pourquoi m’avoir avoué ça ? Personne d’autre que toi ne savait la vérité ! J’aurais pu rester ton ami pour la vie si tu ne m’avais pas dit ! »
Il m’a répondu:
« Je n’en peux plus de garder ça pour moi, ça pèse trop lourd sur ma conscience. Ca m’est devenu insupportable d’être ton ami alors que j’ai laissé mourir ton père. »
J’ai bondi hors de la grange, car si j’étais resté, je l’aurais tué, certainement. Puis je suis revenu, et je lui ai dit de partir et de ne jamais revenir s’il voulait avoir la vie sauve. »
J’ai demandé à mon grand-père s’il a revu cet homme par la suite. Il m’a répondu que oui, et qu’ils étaient finalement restés amis. J’étais tellement stupéfaite que j’ai failli tomber de ma chaise. Devinant mon étonnement, il me dit:
« Je lui ai pardonné. Parce-que la faim est une torture, elle transforme l’être humain en animal, lui fait faire ce qu’il n’aurait jamais fait s’il n’était pas dans une telle souffrance.
Si je m’étais vengé, cela m’aurait-il ramené mon père ?
Et puis cet homme était le seul témoin de mon passé avec ma famille disparue. Lui connaissait la tendresse de ma mère, avait partagé mes jeux avec mes frères et sœurs, et il était le dernier à avoir parlé avec mon père.
Il était l’unique témoin du temps où je menais une vie modeste mais décente, où j’étais sécurisé par l’amour des miens. Si cet homme disparaissait de ma vie, j’avais peur que mes souvenirs ne disparaissent avec lui, et que je ne puisse plus partager avec personne l’évocation de cet heureux passé.
Je ne possédais aucune photo de ma famille, je ne possédais aucun objet lui ayant appartenu. Je n’avais que ma mémoire, et je me sentais seul et vulnérable face au temps qui passe. Je craignais que le passage des années n’efface à la longue tous mes souvenirs, jusqu’à ce que j’aie l’impression d’avoir toujours été seul, de n’avoir jamais eu de famille !
Or j’avais eu une famille, et ma famille m’aimait. Et la seule autre personne qui le savait, c’était cet homme. Dans ses yeux, je revoyais les miens, sans même avoir besoin de parler d’eux. Je savais qu’il savait, et ça me suffisait. »
Grand-père avait les yeux rouges. D’un geste las, il passa la main sur son visage en murmurant comme pour lui-même: « Oui, je lui ai pardonné… »
Un coq chanta, ce qui me fit sursauter, car j’étais tellement absorbée dans l’époque qui venait de m’être contée. Une époque sans animaux, sans plantes, sans nourriture, et surtout sans famille.
Le jour s’était levé sans que je m’en aperçoive. Mes frères et sœurs se réveillaient les uns après les autres, ils venaient prendre leur petit déjeuner. Contrairement à moi, ils n’avaient pas du tout l’air surpris devant les placards et le réfrigérateur qui débordaient de nourriture. Je regardai mon grand-père, pour tenter de saisir l’impression que lui faisaient les têtes blasées de ma fratrie. Il répondit par un sourire complice envers moi, bienveillant envers eux. Pendant le reste de la journée, j’ai regardé autour de moi, incrédule.
Dans notre village, il suffit de tendre la main pour cueillir une belle grappe de raisin, une figue sucrée comme le miel. Il y a des pommiers, des mûriers, des citronniers et des oliviers partout. Et du thym, et du basilic. Et de tout. J’étais fascinée par cette profusion de nourriture à portée de main, alors qu’avant cette conversation avec mon grand-père, je ne remarquais ni les arbres, ni les fleurs, ni les fruits.
Comment aurais-je pu imaginer que cette terre de beauté et d’abondance était imbibée du sang de mes ancêtres ? Comment aurais-je pu savoir que même avant la naissance de mon grand-père, ces villages chrétiens avaient subi d’atroces massacres ? Comment aurais-je pu deviner que notre beau village allait bientôt vivre un nouveau drame, dont les survivants seraient spoliés de leur terre et définitivement chassés, pour être remplacés par des musulmans ?
Ainsi, mon grand-père a grandi seul. J’ai brusquement réalisé que je ne lui connaissais ni frère ni soeur. Depuis ce jour-là, j’ai arrêté de rigoler quand il finissait mon assiette afin que la nourriture ne soit pas jetée.
Je n’ai jamais su pourquoi mon grand-père n’a confié son histoire qu’à moi. Peut-être parce-qu’il faisait nuit, que nous étions seuls, et que le moment était propice aux confidences. Peut-être lui était-il plus facile de se confier à une enfant.
Même aujourd’hui, je n’arrive toujours pas à admettre que des membres de ma famille sont morts de faim.
Pendant longtemps, j’ai pensé que je devais garder ça pour moi, mais j’ai changé d’avis, car je crois que nos morts ne meurent vraiment que lorsque nous cessons de parler d’eux.
Eva
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Qui se souvient encore du massacre (et génocide) des Grecs Pontiques…?
prés de 350.000 victimes et ce jusqu’en 1921…!
Ils étaient à l’origine Chaldéens, dans cette région bordant la mer noire » la voie Pontique » millénaire…. et Chrétiens, Maronites, Orthodoxes…
Et aujourd’hui ils aimeraient adhérer à l’Europe…n’oublions pas que nous sommes aux portes de l’Asie, une région ou les tensions entres ethnies sont fortes…et entretenues
Il faudrait être suicidaire ( mais ne sommes nous pas contraints dans notre Pays au suicide Républicain, et pire encore, au Dénis de nos racines et de notre culture) pour accepter cela.
Une mise à mort progressive sur Ordonnance au grand dam de nos concitoyens à qui on explique que c’est à nous Français de souche et de Cœur de comprendre et d’avoir de l’ouverture envers la mélopée des minarets, de supporter tous les exotismes, même les plus navrants, de dilapider impunément des deniers publics en assistances multiples, alors que nos Paysans sont au bord de l’abime, qu’ils ne peuvent vivre déçament du fruit de leur labeur…… Là j’ai mal à MA FRANCE comme l’à écrit le Général Marcel Bigeard…visionnaire bien avant l’heure
Et je ne parle pas de nos Artisans et Commerçants acculés financièrement pour qui il n’existe pas d’ A.M.E, mais qui ont pourtant bien une ÂME d’entrepreneurs, et de travailleurs, et qui payent très cher leur statut d’indépendants…!
Tout au plus, après avoir surmonté la honte et la gêne de ne pouvoir se payer une complémentaire santé, et d’avoir franchi les portes d’un CCAS, il pourront faire une demande de CMU/C…alors que d’autres profitent des largesses d’un système gouverné par des corrompus de rencontre et qui ont perdu le cap et l’horizon du Bâteau FRANCE.
Français, Républicain, et Fier de l’être.
Hub.
Eva, votre message est très poignant et instructif. Si Christine le collait en sujet d’article je pourrais le faire circuler sur FB.
TURQUIE, ATTENTION arnaque, sur FB une info circule au sujet de pièces de monnaie Turques ressemblant très fortement à 2 Euros mais c’est une livre Turque = 0,40 Euros. Soyez vigilants!
Claude je ne comprends pas ce que tu veux dire « coller en sujet d’article ». l’article est paru sur RR tu peux le partager (share à la fin de l’article )
http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/le-cardinal-barbarin-se-rendra-au-liban-le-25-mars
Eva, on parle de vous dans les commentaires de cet article, je pense qu’il ne faut pas laisser passer…. Les islamos-collabos nous conduiront à notre perte.
Oui Coco, il s’agit d’Alpha…Oméga, un militant qui postait sur Bivouac.ID, et qui poste parfois sur R.R.
Alpha…Oméga a écrit un document court mais néanmoins assez complet, instructif et facile à lire, qui s’intitule « Fatrasies coraniques » (vous pouvez le trouver facilement grâce à un moteur de recherche).
Je suis choquée par la réponse qui a été faite à Alpha…Oméga sur le site de riposte catholique. Je suis très occupée en cet instant, mais ce soir ou demain je serai plus libre, et je m’en vais répondre à l’échine courbée qui s’est adressé à Alpha sur un ton que j’ai trouvé condescendant.
Merci Coco.
J’ai posté une réponse moi aussi à l’échine courbée, et je sais pas si je serai publiée… Je ne comprends pas comment les gens peuvent être d’aussi mauvaise foi en allant jusqu’à nier les évidences qu’on porte à leur connaissance.
@Eva
Votre article me touche beaucoup. Et il est très bien écrit. Un seul regret : c’est quand il s’arrête !… On attend la suite !
En le lisant, je vois ce que vous décrivez : l’horreur de la faim, le départ de votre arrière grand père, puis celui de votre grand père…on voit tout, et l’image de l’abondance à la fin, par contraste, c’est saisissant. Continuez à écrire ! Amitiés.
Je suis contente que vous appréciez ce que j’écris. J’avoue que j’ai du mal à admettre que des membres de ma famille sont morts de faim, parce-que c’est le genre de choses qu’on observe dans les pays éternellement pauvres, qui vivent sous perfusion, et dépendent de l’aide Occidentale.
Je hais l’assistanat, mes parents le haïssent, mes grands-parents aussi. L’aide humanitaire doit être ponctuelle, en cas de tremblement de terre ou autre catastrophe naturelle, ou en cas de guerre.
Mais une aide qui devient régulière est la preuve qu’un pays n’est pas « en voie de développement » comme on dit, mais qu’il est dépendant de la charité des autres pays, et qu’il ne se développera jamais.
Ce dernier post s’adressait à Sandrine.
Oui Eva, c’est horrible de savoir que des gens de votre famille sont morts de faim.
J’ai entendu un autre témoignage de ce genre, c’est celui d’une guide de musée à Moscou. Elle avait connu le siège de Leningrad (Saint-Petersbourg) pendant la guerre, et y a perdu 9 membres de sa famille, de faim. Elle-même avait quatre ans et n’a dû sa survie qu’au réflexe de sa mère, qui l’a attachée pour qu’elle ne dépense pas son énergie !!!
Incroyable témoignage…
Chère Eva, vous êtes la mieux placée d’entre nous pour avertir des dangers de l’islam, puisque vous les avez déjà vécus. Je sais dans quel pays ont eu lieu ces évènements, et l’histoire de votre pays ressemble à s’y méprendre à ce qui se passe actuellement en France. Maintenant, j’ai une question à vous poser: Partant du principe que les musulmans ne sont que des pions sur l’échiquier politique mondial, je voudrais savoir à qui le crime à profité dans votre pays? Pour parler plus clairement, avec les musulmans, qui a profité de tous ces tristes évènements dans votre pays?
Cette question est fondamentale, car nous devons savoir clairement contre qui nous nous battons, afin d’éradiquer le mal à sa racine.
Bonjour Coco. Vous dites:
« Partant du principe que les musulmans ne sont que des pions sur l’échiquier politique mondial, je voudrais savoir à qui le crime à profité dans votre pays? »
Le crime a profité, avant tout, à l’islam. Car c’est l’islam qui commande ces crimes, et cela quelque soit le contexte politique, et quelque soient les forces qui s’affrontent sur l’échiquier mondial.
Car l’échiquier mondial a beaucoup varié depuis les 14 siècles que l’islam existe, mais l’islam, lui, n’a pas varié: il est toujours une idéologie criminelle, exigeant de ses adeptes d’exterminer les non-musulmans.
Chère Coco, ces « pions » qui tuent depuis 14 siècle ne sont pas seulement des pions, mais aussi des criminels qui attendent le moment opportun pour perpétrer leurs crimes.
On constate que dès qu’un dictateur chute dans un pays à majorité musulmane, les musulmans se lâchent sur leurs voisins chrétiens ou sur les autres communautés non-musulmanes.
Ce comportement est d’une telle constance qu’on ne peut pas mettre la faute sur ceux qui agissent de l’extérieur du pays.
Par exemple, quand récemment au Pakistan, un couple de jeunes parents chrétiens (24 et 27 ans) ont été brûlés vifs par leurs collègues, ce crime n’était pas le résultat d’un complot ourdi à l’étranger. C’est juste que les criminels musulmans avaient l’impression de faire leur devoir en tuant des chrétiens.
Jésus en parle dans un passage des Evangiles (je vais le chercher plus tard, dès que j’aurai un moment), en disant quelque chose comme:
« Et ils auront l’impression de servir leur Dieu en vous tuant. »
(Je cite de mémoire mais le sens y est).
L’islam est opportuniste, il saisit les opportunités que lui offrent les conflits politiques pour assassiner les « mécréants ».
Je vous posait cette question Eva, car je vois bien que notre gouvernement fait tout ce qu’il peut pour installer islam dans notre pays. Comme ceci se passe aussi dans tous les autres pays occidentaux de la même façon qu’en France afin, et c’est très clair, de détruire notre civilisation qui prend racine dans le christianisme et de remplacer une population par une autre. Il me semble donc que nous n’avons pas qu’un seul ennemi.
Je ne pense pas que nos hommes politiques soient stupides au point de scier la branche sur laquelle ils sont assises. Ils savent très bien qu’une fois l’islam majoritaire, ils n’exerceront plus aucune fonction politique et bye-bye aussi leurs pharaoniques indemnités pécuniaires qu’ils s’octroient à vie, et le guignol de l’Elysée pourra faire une croix sur sa retraite à vie. L’islam ne sert pas leurs intérêts, c’est donc pourquoi, j’ai toujours pensé que nous ne voyons que la partie visible de l’iceberg, il y a autre chose.
Maintenant je suis bien d’accord avec vous, l’islam est opportuniste et s’accommode fort bien de cette situation.
Que mijotent nos hommes politiques et qui tire les ficelles de toutes ces marionnettes? Je serais bien curieuse de le savoir.
Bonsoir Coco,
J’ai toujours détesté l’idée de devenir comme ces personnes qui cirent au complot, ou qui voient des complots partout.
Mais il est évident qu’en Occident, l’islam ne pourrait pas avancer de cette manière-là si les gouvernements des pays occidentaux ne lui facilitaient pas le travail.
Je déteste le dire, mais oui, ça sent le complot. Je ne saurais pas dire qui tire les ficelles. Il est difficile de croire que c’est uniquement une question de pression de la part des pays musulmans producteurs de pétrole.
Très émouvant témoignage en effet, les turcs ne feront jamais leur propre procès vis a vis des horreurs qu’ils ont commis envers plusieurs peuples, pour mémoire juste avant l’élection présidentielle de 2012, sarkozy était en place, lors des échanges avec la Turquie, demandait à ce pays la reconnaissance du génocide arménien de 1915, la réponse fut on le sait plus que cinglante, il était hors de question de faire un quelconque devoir de mémoire a propos de ce génocide pourtant évidemment dans l’histoire, cela n’a pas empêcher sarkozy de continuer ses manoeuvres en douce pour l’adhésion à l’UE de ce pays, je pense a tout ceux qui ont perdue la vie il y a tout juste un siècle, sans oublier tout les pays que la Turquie a colonisé, la Grèce, l’Afrique du nord, avec tout son cortège d’horreurs, on ne me dira jamais que cet empire ottoman était une civilisation avec à sa tête un islam des plus destructeurs dont les fanatiques de daech n’ont rien a envier.
@Françoise,
« la Turquie a colonisé, la Grèce, l’Afrique du nord »
Et aussi les pays du Proche et Moyen-Orient, et les pays des Balkans, et même certains pays d’Europe Centrale. Les Turcs sont arrivés jusqu’en Hongrie, et même en Pologne…
Il se sont cassé le nez sous les remparts de Vienne. A deux reprises. Et ils ne s’en sont toujours pas remis. Il est urgent de leur faire barrage pour l’adhésion à l’Union Européenne.
Merci Eva pour ce témoignage bouleversant, en espérant que d’autres ne se tairont pas devant les atrocités commis par les musulmans pour l’Islam de malheurs, qui sévis encore aujourd’hui dans le monde, qui doit être dénoncé comme crimes contre l’humanité aux noms des victimes.
Nos grands parents aussi, nous racontaient les malheurs du Nazisme et du Fascisme, des massacre sur les populations, de la déportation des Juifs, de la découverte après la guerre, des horreurs dans les camps de la mort, des fameux Bosch ou les fritz, de la faim pendant la guerre, des morts, du pain noir jeté sur le mur qui restait collé, et les fameux marchés noirs, les attaques avec courage des résistants contre l’occupant.
Les ennemis sont simples, sont nos propres dirigeants collabos et l’Islam meurtrière, qui massacre des innocents depuis 1400 ans.
Quand on est pour son peuple, on espère toujours le meilleur pour son peuple, et jamais le pire, quand un gouvernement n’écoute pas son peuple, il faut toujours s’attendre au pire, la dictature n’est jamais très loin.
Comme vous et beaucoup d’autres dans le monde, nous avons des points communs sur la vrai haine et violence, soit rapportés ou vécus.
C’est à nous de s’unir pour un monde meilleur et plus sûr, notre combat, aux noms des victimes de l’Islam, du Nazisme, du Fascisme et bien d’autres dictatures impitoyables, pour nos grands père et grands mère, pour tous nos anciens combattants, et pour nos générations futurs, et de continuer de combattre la vrai haine et les faux semblants résistants que nous connaissons trop bien, et qui ne font que couvrir la haine et les violences dans le monde, en les dénonçant pour leurs supercheries, qui font énormément du mal dans le monde, car » mal nommer les choses est ajouter du malheur au monde « .
C’est pour tout cela aussi que nous retrouvons notre place dans la résistance comme résistant, parmi les résistants, tant qu’il y aura un fascisme et des atrocités dans le monde, nous serons jamais en paix dans le monde et des gens mourrons.
Vive la résistance et vive la liberté!.
Bonjour Xtemps,
Je vois les choses comme vous: l’islam, c’est la guerre éternelle, donc il est inutile de chercher des arrangements avec l’islam. Ces arrangements ne mèneront qu’à une paix provisoire.
« Courage Eva même si la vie ne vous a pas fait de cadeau nous vous
soutenons tous ici. »
Merci Moka pour vos paroles qui font chaud au coeur. Je me sens en effet soutenue par les islamo-résistants de R.R., et je sens que malgré tout, la vie m’a fait des cadeaux:
1/ Je suis née dans une famille chrétienne, alors que j’aurais pu naître dans une famille musulmane, et passer ma vie à tenter de défendre une idéologie indéfendable.
2/ Je suis allée à l’école, et j’ai tout choisi dans ma vie. Personne ne m’a imposé un mari, et personne ne m’impose ma religion.
3/ La France m’a accueillie. J’exprime ma gratitude en luttant pour que l’islam ne ruine pas la France comme il a ruiné les pays qu’il a envahi et islamisé.
La résistance à l’islam est la première chose à laquelle je pense quand je me lève le matin.
Et c’est la dernière chose à laquelle je pense avant de m’endormir le soir.
Merci Moka, et toutes mes amitiés,
Eva.
Merci, Eva, pour ce nouveau témoignage. Si cela peut vous être utile, je vous propose mon aide pour la rédaction d’un ouvrage à venir.
Merci beaucoup Daniel. Je crois que la rédaction ne me pose pas trop de problèmes, mais plutôt la publication.
Trouver un éditeur qui veuille publier un témoignage où l’islam est présenté sans masque n’est pas une chose facile.
On trouvera, Eva, il est fort possible que riposte laïque soit intéressée. J’en parle à Pierre. Si vous vous décidez dites-le moi
Merci Madame Tasin pour votre proposition.
Il n’y a rien d’urgent, vu la lenteur à laquelle j’écris. Tout le monde n’a pas votre facilité pour écrire, et j’avoue que « j’accouche dans la douleur ».
Pas de souci, Eva, si vous décidez d’écrire, vous vous lancez et quand vous arrivez au bout on voit ce que l’on peut faire ! Mais on trouvera une solution pour vous éditer, d’une façon ou l’autre.
Eva ,j espère que vous allez faire connaître votre témoignage par le plus grand nombre de personnes, il faut que les gens sachent la vérité sur ce regime islamo nazi meurtrier .Votre témoignage m a beaucoup émue, vous êtes une femme courageuse et je vous admire beaucoup.Vous savez que vous aurez
notre soutien .Je vous encourage à faire
encore plus de témoignages si cela peut
vous faire du bien.N ayez par peur nous
sommes de tout coeur avec vous.Savez
vous Eva que vous nous êtes précieuse
sur résistance républicaine, vou êtes l
espoir de tout ceux qui souffrent de ce
dogme cancérigène nommé
islam.Continuez votre combat contre l
obscursisme islamique vous n êtes pas
seule.Courage Eva même si la vie ne vous
a pas fait de cadeau nous vous
soutenons tous ici.
Eva, je suis toujours bouleversée par vos récits. Et je vous ai déjà fait part de mon sentiment : faire un recueil de vos souvenirs et trouver un éditeur. Ces témoignages doivent être portés à la connaissance de tous ! C’est la force de la parole contre celle de l’obscurantisme et du mensonge.
Bonjour Olivia,
Il faut que vous sachiez que sans les encouragements de personnes comme vous, Sandrine, Madame Tasin et d’autres amis islamo-résistants, je n’aurais jamais osé écrire quoi que ce soit.
Quand j’aurais mis le reste des mes souvenirs par écrit, peut-être trouverais-je une manière de les publier.
En attendant, l’avis des lecteurs de R.R. est important: s’ils sont touchés par un texte, ça veut dire que le texte valait la peine d’être écrit, et mérite d’être gardé dans mon ordinateur.
Merci Olivia.
Oui Eva Olivia a raison je suis sûre qu’il y a un livre à écrire avec vos souvenirs… ce serait un sacré manuel du résistant…Et vous pouvez l’écrire avec pseudo !
» Je n’ai jamais su pourquoi mon grand-père n’a confié son histoire qu’à moi. Peut-être parce-qu’il faisait nuit, que nous étions seuls, et que le moment était propice aux confidences. Peut-être lui était-il plus facile de se confier à une enfant. »
Chère Eva, je pense que s’il l’a fait avec vous c’est déjà parce qu’il vous aimé, et ensuite parce rien ne ressemble plus à l’hiver du grand âge que le printemps de l’enfance, enfin, c’est ce que disait mon grand-père, mais je pense qu’il avait raison.
En tout cas, votre grand-père était un Homme courageux, intelligent, et bon.
En fait, vous vous ressemblez énormément tout les deux !
Merci d’avoir partagé les souvenirs d’un tel Homme avec nous, car, même si ces souvenirs sont douloureux il faut les transmettre.
Vous avez raison de les mettre par écrit pour vos enfants, c’est important le passé.
Vous savez Philippe, j’aimerais que ce genre de témoignage se multiplie sur la toile, afin que les Français réalisent qu’il faut absolument faire barrage à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.
Il est faux de dire que ces choses font partie du passé, car le gouvernement turc rêve d’un nouvel empire. Erdogan semble avoir la nostalgie de l’empire ottoman.
Merci Philippe pour vos paroles réconfortantes.
Merci Eva pour ce témoignage bouleversant …
Notre chère Gôche politique et médiatique va tout faire pour mettre sous l’éteignoir ces abominations , lors du centenaire actuel , pour cause de « vivrensemble » …
(Vivrensemble qui impose , au contraire , bien sûr , la mise en cause permanente et haineuse de la France).
A nous d’être les gardiens de ces mémoires …
oui merci à vous tous de tous vos articles sur la Turquie, je vais essayer de les mettre en valeur en première page du site
En effet, Antiislam. Je ne me suis toujours pas remise du fait qu’il y a quelques années, le gouvernement (de droite) avait illuminé la Tour Eiffel en rouge, couleur du drapeau turc !
Eva, votre article m’a touchée au-delà de tout. Mes parents étaient arméniens et vivaient également sous la coupe des turcs, dans leur propre pays. Ils ont subi le génocide de 1915, et ont miraculeusement survécu à cette tragédie. Ma mère avait 17 ans et a perdu toute sa famille sur la route, dont sa petite soeur. Elle ne les a jamais retrouvés.
J’aimerais beaucoup vous rencontrer. Vous pourriez peut-être demander mon adresse e-mail à Christine et me contacter.
D’accord Suzanne, je vais demander votre adresse email à Madame Tasin, puis je vais prendre contact avec vous en fin de semaine, à tête reposée.
Mais j’aimerais vous poser une question un peu indiscrète: puisque vous avez ce passé familial douloureux, peut-être que vous pourriez écrire votre témoignage, sans donner trop de précisions (lieux, prénoms) par mesure de précaution ?
Madame Tasin est partante pour publier les témoignages des rescapés ou enfants de rescapés de la religion de paix et d’amour.
C’est une manière d’honorer la mémoire de nos disparus, qui ne sont plus là pour témoigner. C’est aussi et surtout une manière d’avertir les Français de ce qui attend la France s’ils ne luttent pas avec acharnement contre l’islamisation de leur pays.
Plus nous serons nombreux à témoigner, moins on pourra nous taxer de menteurs. Il est quand même difficile d’inventer ce genre de choses, non ?
je vous ai envoyé le courriel de Suzanne, Eva
Merci beaucoup Madame Tasin.
J’écrirai un mail à Suzanne en fin de semaine pour prendre contact avec elle.