- Le Rafale de Dassault Aviation est un avion de combat multirôle développé pour la Marine et l’armée de l’air françaises, mis en service le 18 mai 2001 et également commandé par l’Égypte, l’Inde et le Qatar.Wikipédia
- Vitesse maximale : 2 130 km/h
- Distance franchissable : 3 700 km
- Longueur : 15 m
- Envergure : 11 m
- Type de moteur : Snecma M88
Invendable pendant des années, le Rafale est aujourd’hui un avion plébiscité. Mais les clients veulent être livrés rapidement. Comme l’Egypte qui souhaite disposer de six avions dès cet été. Ils seront donc prélevés sur la chaîne de production française. Une décision qui, dans les travées du Salon du Bourget qui s’est achevé hier, faisait un peu grincer des dents. Notamment du côté des militaires de l’armée de l’air convaincus de devenir le parent pauvre de Dassault, qui se concentre sur ses contrats à l’export. Un succès à double tranchant pour la France qui cède là, une part aussi de son indépendance diplomatique.
http://www.marianne.net/armee-francaise-manque-rafale-100234778.html
Après un petit vent de panique sur l’identité de la personne à nous présenter, un porte-parole de la Direction générale de l’armement nous renverra vers un colonel de l’armée française : « Aujourd’hui, nous ne sommes pas en pénurie car nous sommes sur des théâtres d’opérations maîtrisés mais en cas de montée en intensité ou d’engagements sur d’autres théâtres d’opérations en Libye ou Syrie, ce serait, effectivement plus délicat. Il y a aujourd’hui une vingtaine de Rafale engagés en opération, c’est un avion très performant mais aussi très exigeant en matière de maintenance car très complexe. Ce n’est pas une vidange et on redécolle après chaque opération… Et puis ces contrats à l’export permettent aussi de tenir le budget »
Pour des questions de logistique, l’armée française qui dispose de 90 Rafale ne peut guère en utiliser plus d’une trentaine en même temps (28 lors de l’opération en Libye). Un officier de l’armée de l’air rencontré dans les travées du Salon du Bourget nous expliquera que la situation est, malgré tout, parfois tendue et que l’avenir l’est encore plus avec la multiplication des opérations et le succès commercial de l’avion : « Sur des conflits de moyenne intensité, c’est suffisant, mais si l’on devait monter en intensité, s’engager sur d’autres terrains, cela deviendrait très compliqué parce que parfois, on est à la limite. L’Egypte a exigé une livraison rapide de six avions qui devaient être livrés à l’armée française. Personnellement, j’attends de voir si on les récupérera vraiment car d’ici là d’autres contrats seront sans doute signés.
Autrement dit, on vend des Rafale qui étaient prévus pour l’armée française, ce qui empêchera la France d’aller sur d’autres terrains que ceux où elle est actuellement engagée… et ces Rafale lui feraient cruellement défaut sil elle en avait besoin pour défendre notre territoire et nos compatriotes.
Autrement dit, on vend nos Rafale à des pays musulmans, instables comme l’Egypte qui ne tient pour le moment que grâce à la personnalité de Sissi ou adeptes d’un islam rigoriste comme le Qatar… Pays qui, un jour ou l’autre, dans le conflit de civilisation qui s’annonce en France et dans le reste du monde, seront contre nous.
Enfin, on découvre que la formation des jeunes Qataris et autres pilotes égyptiens destinés à utiliser NOS Rafale est prise en charge par l’armée de l’air française, qui assure ainsi le service après vente de Dassault… Qui paye ? Et les Rafale utilisés pour la formation, ce sont des Rafale en moins pour les opérations militaires…
J’ai parfois l’impression que l’armée de l’air française qui forme largement les pilotes étrangers devient un peu le parent pauvre de Dassault qui préfère dealer en ce moment avec les pays du Golfe. Ils signent plus vite, veulent être livrés rapidement, parce que c’est tendu dans la région, payent vite même si les contrats d’armement sont toujours longs et délicats à négocier — exception faite de l’Egypte où tout s’est fait en six mois… Pour Dassault, l’armée de l’air sert un peu de service après-vente du Rafale. Nous avons démontré que l’avion était très performant en opération. Maintenant, ils le vendent partout. Mais nous ne sommes plus une priorité pour eux. J’ai l’impression que chaque fois qu’ils vont décrocher un contrat, ils nous feront attendre et que les prochains Rafale, on ne les verra pas tout de suite et je ne suis pas seul à le penser. Mais j’espère me tromper ».
Lors de son audition en mai dernier, à l’Assemblée nationale, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air avait malgré tout averti qu’« aucun autre avion ne peut aujourd’hui nous être prélevé. Si un autre client à l’export, après l’Égypte, demandait un avion plus tôt, ce serait au détriment de notre capacité opérationnelle, alors même que nous aurons à assurer la formation des Qataris ».
Le général Denis Mercier a de quoi être inquiet, Dassault croule sous les demandes :
La phrase n’est pas prononcée par hasard, car au Salon du Bourget, les commerciaux de Dassault multiplient les rendez-vous. On parle de délégations de l’Arabie saoudite, des Emirats Arabes Unis, de Malaisie, de Finlande, du Koweït, de Belgique, voire même d’un retour de l’Amérique latine après le flop du Brésil et des commandes supplémentaires possibles en Inde. Autant dire des dizaines, voire des centaines de commandes encore hypothétiques à échelonner sur des années, d’armes et autres missiles à vendre, souvent français également, autant de pilotes à former pour l’armée française, de maintenance à assurer, etc. Que du bon pour Dassault. Et beaucoup d’enthousiasme affiché du côté du ministère de la Défense. Mais du côté de l’état-major, on préfère se montrer prudent : « Il convient que l’armée de l’air soit dès le départ partie prenante de toutes les discussions, notamment sur la question du calendrier.
L’armée de l’air risque bien de voir passer sous son nez bien des Rafale…
A ce jour, les livraisons de Rafale pour l’armée de l’air ne reprendront qu’en 2021 (la marine doit en recevoir en 2017), mais la grande crainte de l’état-major est de voir cette date repoussée d’encore quelques années en cas de nouveaux contrats. Et chez Dassault, le client est roi…
Les ventes à l’export conclues avec l’Egypte, le Qatar et l’Inde, pour un total de 84 avions permettent, en effet, à la France de tenir sa loi de programmation militaire. Votée en 2013, elle prévoyait une vente de 40 Rafale d’ici 2015. L’objectif a été dépassé mais il en dit long sur la faiblesse structurelle du budget de la Défense française. Sans ces ventes à l’export, la France était tout simplement incapable de tenir ses prévisions et donc de payer ses propres Rafale dont elle est si fière. Ce qui signifie qu’une partie non négligeable du financement de la Défense française dépend du « bon vouloir » ou de la générosité d’un certain nombre d’Etats et en l’occurrence, des monarchies sunnites du Golfe.
Les dernières phrases font froid dans le dos.
Hollande est en train d’armer Hitler et Mussolini. Il faut le faire savoir. Il faut que personne ne puisse dire « je ne savais pas« .
Christine Tasin
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Lui, pour ce qui est d’armer ceux qu’il ne faudrait surtout pas armer …
merci ami je transforme en brève
Si tel est le cas il s’agit d’un traitre à la patrie qui devra in fine rendre des comptes à l’issue du mandat démocratique qui lui a été dévolu.
C’est certainement une vue de l’esprit car cet individu doit avoir l’appui de réseaux nationaux voire davantage..
hi
et encore vous n avait pas aborder la schyzophrenie
de la gauche islamo collabo
la gauche a fait en sorte que les freres muzz ( islamofaschiste genocidaire des non muzz
prennent le pouvoir , et francerabia de gauch… voulait vendre nos armes a ses faschiste islamiste
maintenant la meme islamogauchiste vende les memes arme a al sissi
certe ce n est pas un democrate
mais au mions ils tue physiquement les islmofaschiste des freres muzz
le mions que l on piusse dire c est que la dhimmitude , affaiblie la capacité du dhimmis de prendre des decision coherente et intelligente
ce n est pas que la gauchfaschiste mange a tous les ratelier
mais que de faite elle n a aucune logique , aucune intelligence startegique
elle marche a l aveugle
sautant du coq a l ane au gre du vent
ensiute on ce ddemade pourquoi l occident echoue face a la conquette muzz de l occident
by
mais Sissi n’est pas éternel…
Nous sommes au coeur de la politique islamo-collabo du gouvernement et du dépeçage de notre défense nationale. Si en plus on délègue le budget à l’UE, c’en est fini de l’Armée Française.
et c’est effectivement ce qu’ils sont en train de préparer… histoire de rendre impossible toute sortie de l’euro et de l’UE ou du moins de l’espérer
Je crois que vous devriez revoir le texte et ce concernant les commandes éventuelles de l’Inde :
Les Rafale de Hollande étaient des mirages
L’Inde souveraine a décidé d’annuler l’achat de 126 Rafale commandés à grand renfort de publicité et de promotion élyséenne. 18 milliards d’euros qui tombent à l’eau. Et quel est l’heureux élu : Vladimir Poutine, l’ennemi juré de notre mal-aimé Président qui sera très heureux de livrer 128 avions de combat made in Russia.Voilà vengé l’affront que le président Hollande avait fait au président Poutine en annulant la commande de ces deux porte-hélicoptères Mistral qui auront, en fin de compte, coûté à la France quelques milliards d’euros. Mais, il est vrai qu’en bon socialiste, l’argent ne compte pas, et c’est tout juste s’il a une odeur. L’Inde souveraine a décidé d’annuler l’achat de 126 Rafale commandés à grand renfort de publicité et de promotion élyséenne. 18 milliards d’euros qui tombent à l’eau. Et quel est l’heureux élu : Vladimir Poutine, l’ennemi juré de notre mal-aimé Président qui sera très heureux de livrer 128 avions de combat made in Russia.
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J’avais vu que les commendes de l’Inde avaient été annulées, le texte de Floris de Bonneville est clair mais l’essentiel de mon propos étant l’équipement de l’Egypte et du Qatar ce n’était pas mon propos.