Pour le philosophe Pierre Tevanian, il n’est pas possible de ne plus être musulman

Incroyable !

A écouter, le numéro de roi des dhimmis de Pierre Tevanian qui ouvre sa conférence sur la place des musulmans pendant la campagne électorale (ou plutôt sur l’islamophobie) par ces mots incroyables « on ne choisit pas d’où l’on vient, on naît riche, ou pauvre, homme ou femme, musulman ou pas, en France« .

 Voilà la conception du monde d’un homme qui passe sa vie en compagnie de Platon et de Socrate… Pour cet individu, qui semble avoir fait siens les préceptes du coran (serait-il converti ? ) on naît musulman comme on naît homme ou femme et donc, forcément, on le reste, toute sa vie ! Il justifie donc, implicitement, la condamnation à mort qui frappe les apostats de l’islam dans le coran…

 Dans le monde idéal de Pierre Tevanian on ne choisit pas de croire ou de ne pas croire. On ne choisit pas une religion plutôt qu’une autre. Les musulmans sont. Point barre. Adieu liberté de l’homme.Socrate doit se retourner dans sa tombe.

 Alors, forcément, sa dénonciation de l’islamophobie non seulement n’est pas étonnante, mais  elle est si extravagante et si laudative des rites musulmans qui envahissent l’espace public avec voiles, prières dans la rue, halal etc. qu’elle peut servir, je crois, de contre-argumentation pour les patriotes que nous sommes.

Bien entendu son discours sur la prétendue oppression subie par les musulmans a pour but d’ouvrir les yeux des prétendues victimes afin qu’elles se révoltent…

 Je vous renvoie à la fiche du quidam sur wikipedia, regardez ses engagements en faveur d’une « laïcité ouverte » (sic !) ou de la régularisation des clandestins,   pour ne pas parler de son adhésion au Mrap et compagnie…

Christine Tasin

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2 Commentaires

  1. Comble de la bêtise, il prétend s’appuyer sur Sartre (1″20, au moyen d’un énoncé rapporté plus que douteux: « Nous sommes ce que nous faisons de ce qu’on a fait de nous, donc-ya-une-partie-d’notre-identité-et-d’notre-devenir-qui-n’dépend-pas-d’nous ») pour introduire cette idée d’un déterminisme social! C’est LA notion que Sartre n’a cessé de dénoncer toute sa vie, lui qui a tant écrit sur la liberté d’agir et d’exister pour l’homme au-delà de tous les déterminismes possibles. Une courte formule résume cette posture: « Mon acte, c’est moi ». Il n’y a rien, mais alors absolument rien qui « n’dépend-pas-d’nous », car un homme n’éprouve son existence (et, à mes yeux, sa valeur) qu’à travers ses actes, et uniquement ses actes (sans qu’un quelconque déterminisme ne vienne excuser quoique ce soit). Ce professeur agrégé (?!) s’imagine paraphraser Sartre en effectuant un contresens des plus tordus et ce, dès la première minute de sa prise de parole! Même un lycéen n’aurait pu faire une erreur pareille…

    Plus loin, il parle du « spectre du musulman » dans la campagne électorale, spectre qu’il assimile au « spectre du communisme » en Europe au début du siècle. Mais ça veut dire quoi ces rapprochements débiles?! Quel est le rapport?! Ce n’est pas faire de la philosophie que de fanfaronner avec des énoncés pédants et des notions creuses. Un philosophe, c’est quelqu’un qui cherche à dire la vérité (ou du moins une vérité). Et je crois bien que prétendre que les gens ont peur seulement à cause de discours politiques opportunistes, et non pas à cause d’une insécurité vécue et effective, cela revient à se détourner de la vérité.

    • Merci de cette judicieuse réponse qui remet les pendules à l’heure pour Sartre

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