Il y a 10 ans on brûlait Sohane, aujourd'hui on acquitte les violeurs

Sinistre anniversaire que ce 4 octobre dernier, qui nous rappelait que Sohane avait été brûlée vive  dix ans auparavant pour avoir dit non à la loi du mâle.

Sinistre décision de justice rendue jeudi 11 octobre, qui voit les auteurs de viols collectifs n’écoper que de sursis ou de peines d’autant plus symboliques qu’avec les remises de peine et autres libérations conditionnelles on peut deviner qu’ils ne passeront pas beaucoup de temps en prison…

Sinistre décision, déjà, de la cour d’assises d’Avignon, il y a un an, envers les petits monstres qui avaient violé et prostitué une gamine de 14 ans.

Trois faits, sinistres, qui en disent long sur le calvaire de certaines femmes, dans certains quartiers, dans certains milieux sociaux, mais qui révèlent, aussi, l’inquiétante régression de la condition de la femme dans notre pays.

On laissera d’abord de côté les féministes qui ont été dramatiquement absentes depuis une dizaine d’années sur ce terrain –avant d’essayer  de comprendre leur silence- pour s’intéresser à l’interview de la Présidente de Ni Putes ni Soumises dans Libération. Elle, que personne ne peut soupçonner de racisme, reconnaît trois éléments fort inquiétants :

–          La mort de Sohane n’a pas arrêté les violences

–          Le communautarisme progresse

–          L’augmentation du nombre de femmes voilées marque le retour de l’oppression des femmes

Violence, communautarisme, voile et oppression des femmes. Joli programme n’est-ce pas pour La Meute contre la publicité sexiste (si, si, ça existe !),  le Collectif National pour le Droit des Femmes, Osez le Féminisme ou Osez le clito (mais si, mais si… ), Discutons entre Féministes abolitionnistes (sic! ) et compagnie ?

Certes le verdict de jeudi dernier a tout de même, fait sortir du bois 30 associations féministes mais c’est juste « pour réclamer un débat » !! Imagine-t-on les « 343 salope »s se contenter de réclamer un débat ?  Les violences et les viols ne mériteraient qu’un débat ? De qui se moquent-elles ces prétendues féministes ?

Certes ces dames sont très occupées et ont obtenu d’éclatantes victoires après de prométhéens combats. Qu’on en juge : elles ont obtenu que « Mademoiselle« , terme paraît-il insultant, ne figure plus sur les papiers officiels. Quelle victoire ! Elles ont même manifesté contre le Conseil constitutionnel qui a abrogé la loi sur le Harcèlement sexuel. Quel courage !  Elles ont soutenu à grands cris d’orfraie la théorie du « genre » (ou gender). Quelle audace !

Mais…

Mais quid des femmes opprimées par une loi archaïque qui se dit religieuse pour mieux imposer la loi du mâle jaloux ?

Quand les avez-vous vues défiler, ces soi-disant féministes, pour que le voile soit arraché à ces fillettes que l’on voit de plus en plus souvent traîner leur lourd fardeau d’être impur ?

Quand les avez-vous vues défiler, ces soi-disant féministes qui font un arrêt cardiaque à la moindre publicité avec une femme en soutien-gorge, pour dire non aux tournantes et exiger que les filles non voilées soient respectées dans les quartiers musulmans ?

Parce qu’il faut bien le dire, si tous les viols et toutes les violences ne sont pas le fait de musulmans, il faut bien dire que la montée de l’intégrisme musulman  a multiplié les atteintes à l’intégrité et à la liberté féminine.

Atteintes à la musulmane, obligée de se cacher, de porter des vêtements informes, de cacher la moindre mèche de cheveux et même parfois jusqu’au bout des doigts.

Atteintes à la mécréante, choisie comme cible de choix dans les « quartiers », parce que le coran dit explicitement qu’au-delà des  4 épouses légales l’homme a droit a des esclaves sexuelles. Les esclaves sexuelles ne peuvent être musulmanes. Un rapport norvégien rapporte le témoignage d’une victime de viol, son agresseur a pris le temps et la peine de lui expliquer que sa religion l’autorise à commettre des viols sur des mécréantes.

Voici qu’en France on applique la charia. Voici qu’en France les mécréantes sont considérées comme un butin de guerre, licite.

Et voilà que les féministes se taisent, désespérément. Inexplicablement, à part Anne Zelensky, la courageuse Présidente de la Ligue du Droit des Femmes, qui continue de ferrailler opiniâtrement contre violences et barbaries à l’égard des femmes..

Arrogance de bourgeoise « de gauche » capable de ne se mobiliser que pour des idées, des combats intellectuels ? La vraie vie, les  gens de peu, pouah !

Décervelage de gauche ? L’islam ayant la réputation d’être la religion des pauvres (Ah! Que je suis beau en ce miroir, chante l’émir du Qarar… )  quand on est de gauche, on passe tout aux pauvres. Y compris le droit de brûler leurs femmes, de marier leurs filles de force, et de mettre dans la prison du voile ou du niqab la gente féminine.

C’est ainsi que, de petites lâchetés en têtes détournées, en alibis et en excuses proférées du bout des lèvres, les femmes qui sont arrivées dans notre pays croyant trouver l’Eldorado y sont moins libres que leurs ancêtres ne l’étaient sous Nasser, et celles qui y sont nées, quelle que soit leur origine, voient chaque jour peser davantage le poids d’un   système oppressant. Est-ce un hasard si l’assassin de Sohane, dans sa prison, se fait appeler Oussama ?

Christine Tasin

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3 Commentaires

  1. La France est vendue aux islamistes pour beaucoup d’argent
    Mais vendue
    Les exemples sont flagrants
    Plus aucune justice
    Soutien des malfrats
    Tant qu’ils se butent entre eux ,pas grave ………..
    On assassine nos personnes âgées
    Plus de travail …
    Mais un fric fou à L’Elysée
    La guerre civile c’est pour quand ????
    Aucune crainte çà va arriver avec Gogol premier

  2. Nous pouvons observer qu’il existe deux justices, l’une pour les honnêtes gens travailleurs et sociables à qui il arrive de commettre quelques actes répréhensibles souvent mineurs et envers lesquels la loi s’applique dans toute sa rigueur et même plus, l’autre pour les racailles souvent importées. À ces dernières les institutions ne reprochent quasiment rien par crainte de leurs réactions, leur trouvent toutes sortes de circonstances atténuantes alors qu’elles sont coupables du pire, leur trouvent toutes sortes d’arrangements à leurs condamnations quand elles ne les transforment pas en victimes. Quant aux vraies victimes, elles sont les oubliées de la justice, surtout si elles sont des femmes que notre société a tant de mal encore à considérer comme les égales des hommes.

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