Apparemment, Hollande prépare son prochain voyage à Alger. Français, attention, danger !
Va-t-il rééditer les exploits à Alger de son illustre prédécesseur Mitterrand il y a exactement trente et un ans, lui aussi peu après son arrivée au pouvoir ?
Petit rappel historique de la part d’un ancien haut responsable de la SONATRACH (gaz et pétrole d’Algérie), le livre n’est pas passionnant, c’est le moins que l’on puisse dire, mais on peut y glaner quelques pages intéressantes, dont celle-ci :
« Le 30 novembre 1981, le président François Mitterrand se rendit à Alger en visite officielle. Lors des entretiens algéro-français qui eurent lieu à cette occasion, il fut beaucoup question de gaz. Puis furent engagées des négociations entre la Sonatrach et Gaz de France, qui aboutirent à la signature, le 3 février, d’un contrat commercial très singulier. Sa particularité était que le prix du mètre cube était de 27 % plus cher que le cours normal du marché. On en a dit que c’était un « prix politique » consenti sur ordre de l’Elysée. Ce prix était par ailleurs indexé sur le cours du pétrole, alors que jusqu’alors les formules d’indexation retenues dans les contrats de ce type tenaient compte de l’évolution des prix des produits manufacturés publiée par l’INSEE et des salaires dans le secteur industriel. Pourquoi un tel « cadeau » de la part du gouvernement français à l’Algérie ?
De nombreux observateurs ont justifié ce prix « politique » par le brusque et inattendu réchauffement des relations algéro-françaises intervenu au lendemain de l’arrivée de François Mitterrand et la gauche au pouvoir en France. Une appréciation plus exacte est fournie par les journalistes Lounis Aggoun et Jean Baptiste Rivoire, qui disent de ce contrat que c’est l’événement le plus important du moment, une étape majeure de la consolidation de ce que l’on appellera plus tard la Françalgérie, cette puissante intrication des réseaux de corruption algériens et d’une partie de l’establishment politique et économique français. »
(Hocine Malti, Histoire secrète du pétrole algérien, -La Découverte- nov 2010, page 276).
Philippe Jallade
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Sans omettre les 5 milliards d’euros en année pleine que le gouvernement Français verse au gouvernement algérien depuis des lustres.
Effectivement
Ou le moyen officieux mais ô combien efficace de « subventionner » les campagnes politiques à pas cher, avec un pied à terre au bled en prime.
Au début ça donne la nausée : après soit on s’habitue, soit ça donne des idées et des démangeaisons …
Mais au final, c’est comme de tout : « qui ne dit rien, consent » .