Illustration : France3 Normandie
Les pêcheurs normands ne peuvent pêcher la coquille Saint-Jacques que du 1er octobre au 31 mai. Pour les Anglais, c’est toute l’année. L’harmonisation européenne a donc encore des progrès à faire.
En attendant, une bataille navale s’est déroulée entre 35 petits chalutiers français et 5 gros navires anglais qui ont joué les « bateaux-tamponneurs » sous les jets de bouteilles et les tirs de fusées de détresse. Le tout au large de la baie de Seine, à 12 miles nautiques (22 km) des côtes normandes, c’est à dire à la limite des eaux territoriales françaises.
Anthony, pêcheur français, jeune patron de 26 ans :
« […] On va essayer de virer les Anglais. Si on les laisse faire, ils vont ravager le secteur. Nous on a des quotas, on a des heures, eux n’ont rien, pas de quotas et c’est 7 jours sur 7. Ils chargent la barque, ils viennent, ils draguent, ils remplissent les cales et ils rentrent […] Ils commencent à travailler un mois avant nous et puis, ils nous laissent les pierres. Nous, ce qu’on voudrait, c’est qu’ils viennent draguer en même temps que nous, à partir du 1er octobre, comme ça, il n’y aura pas d’histoires »
Alors que les bateaux français s’approchent des Anglais, ceux-ci répliquent sans ménagement en leur fonçant dessus. Deux chalutiers français sont endommagés dont un, troué à la coque : on aura rejoué Trafalgar dans la Manche…
Les belligérants se calment à l’arrivée de la gendarmerie maritime qui, tout comme sur terre avec les racailles et les Black Blocs, n’interpelle personne, laissant les bateaux anglais rejoindre leur perfide Albion.
« On a gagné une bataille mais pas la guerre » déclare Anthony au journaliste de France3 Normandie.
« Les pêcheurs normands réclament que les Britanniques respectent leur calendrier au large des côtes françaises, et attendent donc le 1er octobre pour relancer la pêche du coquillage. Et dénoncent chez leurs concurrents une pêche industrielle sur des bâtiments de plus de 30 mètres, capables pour certains de surgeler les coquilles à bord, alors que la pêche française se pratique de manière artisanale sur des bateaux d’une quinzaine de mètres.
La crispation des Français s’explique par un contexte économique plus difficile: l’an dernier, les quantités mises en ventes – tous poissons et coquillages confondus- en halles à marée dans l’Hexagone ont régressé de 1,8% par rapport à 2016 pour atteindre 194 milliers de tonnes, soit le niveau le plus bas observé depuis huit ans selon France Agrimer. Or les précieuses coquilles Saint-Jacques étaient parmi les seules espèces à tirer leur épingle du jeu, avec 16,7 milliers de tonnes, en hausse de 5,4%. Et tandis que la valeur des ventes en halles à marée chutait globalement, celle des coquilles Saint-Jacques a cru de 4% en 2017 pour atteindre 50 millions d’euros.
Les pêcheurs hexagonaux s’inquiètent par ailleurs des effets du Brexit, alors que la Grande-Bretagne entend décider seule de sa politique de pêche dès la fin mars 2019, notamment pour ce qui est de l’accès de ses eaux territoriales aux bateaux des pays de l’Union européenne. »
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Pourritures d’anglais !
Pourris peut-être mais pas c… n’ont pas voulu de l’euro qui nous plombe et sont les premiers à se tirer de ce merdier d’Europe
Bref, une grosse fumisterie
Oui un enfumage généralisé, l’exploitation du peuple par des parasites et des profiteurs.
Ils ont surtout l’intention de nous transformer en zombies consommateurs taillables et corvéables à merci !
De toute façon, l’Angleterre étant sortie de l’UE, ils n’en ont plus rien à foutre.
Les menaces de Bruxelles les font bien rire maintenant.
A part la monnaie, l’Europe c’est quoi ?
27 impôts différends, 27 taxes différentes, 27 prix différends, etc.
Bref, une grosse fumisterie.
Je ne comprend pas pourquoi on applique des lois a ka coin en défaveur des pêcheurs français.
je viens de découvrir la frênette!!
tu ne m’ en as jamais parlé!! je viens d’ en commander, et de chez toi en prime!!
on revoit le « vieux cep » chez l’ épaltant……. 😆
voyou!! 😆
tu me l’ a piquée de justice celle là!!
tiens! ça me file le Bourdon !! celui du pélerin, bien sur…….
« Les pêcheurs hexagonaux s’inquiètent par ailleurs des effets du Brexit, alors que la Grande-Bretagne entend décider seule de sa politique de pêche dès la fin mars 2019, notamment pour ce qui est de l’accès de ses eaux territoriales aux bateaux des pays de l’Union européenne. »
.. Et en outre, ce que dit le jeune pêcheur français de 26 ans : » Nous, ce qu’on voudrait, c’est qu’ils viennent draguer en même temps que nous, à partir du 1er octobre, comme ça, il n’y aura pas d’histoires ».. Pauvre niais de rêveur réglementé! La castagne entre chalutiers indigènes et allogènes avec éperonnage c’est couru d’avance, sans compter l »effet du brexit et de son piratage des eaux territoriales françaises . Une seule solution, arrêter de manger des coquilles saint-jacques manchoises, de boire du whisky, de placer ses avoirs (ou de trafiquer) avec Jersey, Guernesey et autres îlots prospères, et choisir de faire vivre la Bretagne!
Les guerres peuvent commencer comme ça….
Merci les gouvernants !
Il s’agit plutôt de pérenniser la ressource dont la survie est gravement menacée.
Plus les stocks sont entamés plus les moyens de destruction deviennent sophistiqués. Et çà les lois n’y changeront rien. Après le passage des ramasseurs de coquilles, il serait bon de passer une caméra pour voir les dégâts faits au milieu marin.
Etre pêcheur devient plus un mode de vie qu’un vrai gagne pain.
Mais bon , il faut faire des euros ou des livres, tant pis pour après demain.
ah on est bien avec toutes ces lois qu’ils nous pondent !
encore faudrait-il que ces fameuses lois ne soient pas faites au détriment de certains pour le profit d’autres !
à quand des gouvernants intelligents ?
ce n’est pas aujourd’hui, c’est certain.