Victoire contre le “tout anglais”… en Italie !

A lire ici. C’est donc possible. A condition que les enseignants se lèvent pour dire non.

Les enseignants italiens seraient-ils davantage attachés à leur langue que les Français ?

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1 Commentaire

  1. * il y a une dizaine d’années déjà, une EURODÉPUTÉE ITALIENNE avait fait une proposition à la fois très sage et très pertinente: pour éviter l’hystérie anglomaniaque et l’arasement linguistique, faire PRÉCÉDER l’apprentissage de l’anglais par une autre langue serait peut-être salutaire. Cela éviterait d’instiller dès le plus jeune âge une vision unipolaire du monde, forcément très réductrice. Au niveau des instances européennes inféodées à l’idéologie globalitaire, elle a dû prêcher dans le désert. Les Italiens quant à eux sont apparemment moins accueillants au rouleau-compresseur anglobalitaire, parce que conscients de ses dangers et ses limites.

    * C’est aussi un autre Italien, l’écrivain-essayiste UMBERTO ECO, qui a dit: LA LANGUE DE L’EUROPE, C’EST LA TRADUCTION.

    * Dans l’est de la France, spécialement dans les départements touchant à l’Allemagne ou/et à la Suisse, l’enseignement de l’allemand comme première langue étrangère est courant depuis longtemps, la proportion conséquente d’enseignants d’allemand le rendant possible. Au demeurant, avoir une base en allemand avant d’apprendre l’anglais constitue un atout qui permet d’assimiler l’anglais plus rapidement.

    * Parmi les pays d’Europe de l’ouest, le choix de langues étrangères dans le secondaire est le plus large en France. Cet atout devrait, que dis-je, DOIT être conservé. Il constitue une richesse en même temps qu’un avantage.

    * L’anglais n’est pas une panacée. La Grande-Bretagne pourrait améliorer sa balance commerciale de 10% si les gens d’affaires britanniques étaient moins monoglottes. Les Néerlandais, considérés comme les plus polyglottes en Europe, savent tirer leur épingle du jeu. Il y a fort longtemps, j’ai lu un article de presse où des Anglais se plaignaient qu’au cours de négociations d’affaires avec des Néerlandais, tout le monde se comprenait vu que tout le monde savait l’anglais. Mais au moment des décisions finales sur un contrat, les Néerlandais parlaient entre eux en néerlandais.
    Il n’y a qu’une réponse à cela: les interprètes, ça existe! Encore faut-il qu’un pays considère la formation de ces derniers non pas comme une perte d’argent, mais comme un bon investissement. Le tout-anglais a ses limites. Il faut en être conscient et agir en conséquence.

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