Censeurs, féministes et dhimmis veulent brûler nos oeuvres d’art, partout en Europe

Illustration : « La légende d’Aïno » du peintre finlandais Akseli Gallen-Kallela 

 

Ci-dessus  un tableau ancien. Que représente-t-il ?

  1. Un vieux garde-pêche empêchant une contrevenante nudiste d’emporter sa rapine
  2. Le père Noël s’amusant avec sa fille, en été, quelque part en Laponie
  3. Une odieuse allégorie du patriarcat blanc, non racisé, non LGBT

Pour certains visiteurs de l’Ateneum d’Helsinki, la troisième réponse paraît la plus probable et oblige sa directrice, Mme Susanna Pettersson, à mettre les choses au point dans le quotidien finlandais Ilta-Sanomat.

C’est qu’avec l’affaire Weinstein, la campagne #metoo et #balancetonporc, toute la perversité du phallocrate occidental se doit d’être dénoncée partout où il sévit.

Le débusquer vivant, mort, à la télévision ou dans l’art, c’est l’épuisant combat des néo-féministes.

Et c’est là, dans le célèbre tableau d’Akseli Gallen-Kallela intitulé « Aïno-taru » (« La légende d’Aïno »), qu’elles ont trouvé LE mal(E).

 

« Aino-taru » d’Akseli Gallen-Kallela (1891)

 

« Ce musée n’a-t-il pas honte ? » s’offusquent les nouvelles amazones, prêtes à sortir la pince à castrer envers tout opposant masculin blanc de plus de 50 ans.

Rendez-vous compte : une pauvre fille innocente (bien que blanche), poursuivie dans les bois par un vieux nain de jardin priapique ; la même, harcelée à la pêche par l’hirsute olibrius et une dernière représentation en nymphe dénudée aux côtés d’une sirène-zombie !

 

Pas de chance pour ces néo-féministes, s’attaquer à Aïno, c’est s’attaquer au mythique Kalevala et, donc, au roman national finlandais.

Et les Finlandais, longtemps soumis au joug suédois puis russe, ne plaisantent pas avec le Kalevala.

Cette épopée en vers a été composée par Elias Lönnrot entre 1834 et 1847 et participe au mouvement de renaissance fennique. Mouvement paradoxalement issu de la minorité suédophone et s’appuyant sur une ruralité finnophone, toutes unies pour s’émanciper du carcan russe.

« Aïno », du peintre Akseli Gallen-Kallela (1865-1931) est un triptyque achevé en 1891, faisant référence au destin tragique d’une jeune femme promise comme épouse au vieux magicien Väinämöinen par son frère Joukahainen. Désespérée, Aïno préfère se suicider plutôt que d’épouser ce vieillard et se transforme en « esprit de l’eau ». En pêchant, Väinämöinen la rencontre une dernière fois sous la forme d’un saumon et celle-ci se moque de lui avant de disparaître à jamais, au grand désarroi du vieux magicien.

Le triptyque se compose d’un premier volet représentant le vieillard suivant Aïno dans la forêt. Le second montre sa noyade, échappant ainsi au vieil homme et à son mariage. Enfin, le dernier volet illustre la transformation de la jeune fille en poisson, en « esprit de l’eau ».

Une personne saine d’esprit verrait une ode féminine au « Sisu » (tenacité), propre à l’âme finlandaise, capable de résister au mariage forcé, à l’envahisseur russe ou au quota de migrants somaliens imposé par l’UE.

Mais pour certaines hystériques de la cause féministe, Väinämöinen est perçu comme le prédateur occidental-type et Aïno choque par sa nudité qui pourrait, peut-être, indisposer les nouveaux arrivants islamisés. Et puis cette peinture issue de la mouvance « nationaliste romantique » n’est-elle pas fascisante, rance, moisie, non inclusive ?

Susanna Pettersson, la directrice de l’ateneum d’Helsinki, doit donc faire face « à des réclamations pour enlever ces œuvres des murs ».

Le génie de l’art finlandais, méconnu en France, est pourtant bien réel (avec, en prime, quelques femmes pour chefs de file de cette école) : Albert Edelfelt, Eero Järnefelt, Helene Schjerfbeck, Ellen Thesleff, Pekka Halonen…

Mais la polémique qui touche l’Ateneum n’est pas la seule : il y a deux mois, on apprenait qu’une « jeune femme, qui a visité le Metropolitan Museum of Art (MET) à New York, a été choquée par un tableau de Balthus. Mia Merrill a lancé mardi une pétition en ligne pour le retirer. Hier, 10 888 personnes l’avaient signé » (Le Matin)

 

Le tableau du peintre français Balthus, « Thérèse rêvant » (1938)

« Ce n’est pas un tableau dans un musée qui va encourager des tendances pédophiles chez les visiteurs. Ils ont Internet pour cela. Si tous les musées publics devaient renoncer à présenter des œuvres qui peuvent, justement, heurter certains publics, ce serait problématique. Cette pétition est une manifestation du puritanisme américain » répond Philippe Kaenel, historien de l’art à l’Université de Lausanne.

 

« Hylas et les Nymphes » de J. W. Waterhouse (1896)

 

Malheureusement, au Royaume-Uni, « Hylas et les Nymphes » (J. W. Waterhouse) du Manchester Art Gallery, a déjà été remplacé par… un clou et des post-it car porteur de « préjugés sexistes » : le tableau représentait en effet le corps de la femme soit comme une forme décorative passive, soit comme une « femme fatale ».

Dans cette œuvre, « de jeunes nymphes nues séduisent un homme au bord de l’eau » : c’est « pornographique et inapproprié » pour les nouvelles « apôtre(sses) » du féminisme radical.

https://francais.rt.com/international/47780-musee-britannique-decroche-tableau-nymphes-sexisme

Avant, les curés cherchaient à dénicher le pêché de chair sous le mollet du jupon relevé ou dans la chambrée d’un internat d’adolescents; désormais ce sont les hystéro-dingos, les fossiles d’un mai 68 dévoyé et les goudous à crêtes roses qui traquent le moindre sein, le plus petit pubis exposés à la lubricité masculine.

Et à quoi servent les néo-féministes en 2018 ? A défendre leurs sœurs de la Chapelle-Pajol, de Cologne ou d’Hambourg ?

Non.

A décrocher les tableaux « sexistes ». Pas pour les épousseter mais les cacher à la vue du public ignorant, au cas où des fantasmes patriarcaux le prendraient.

Alors pour rabibocher tout le monde, pourquoi ne pas mettre en avant l’art contemporain « unisexe » :

 

François Hollande inaugurant le musée Soulages à Rodez le vendredi 30 mai 2014 © PASCAL PAVANI / POOL / AFP

 

« Carré blanc sur fond blanc » de Malevitch (1918)

 

« Merda d’artista » de Piero Manzoni (1961)

 

 » Complex Pile  » de Paul McCarthy (2008)

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19 Commentaires

  1. Bonsoir,
    la seule vertu (!) de cette imbécillité exponentielle, c’est qu’elle va accélérer la destruction de notre monde, donc la sienne.
    mais il est bien triste d’en arriver là, parce qu’une fois de plus, les gens de « bien » auront baissé la tête.
    Et pourtant, ils sont majoritaires.

  2. il doit y avoir chez les orques des femelles, non? les féministes ont dû servir de modèles …

  3. Il paraît que ça décrypte déjà les oeuvres de Tolkien, ça craint, atteinte au nains ou aux tronches d’Orques et de Trolls, et à toutes autres sortes de créatures » racisées ».
    Un vrai monde de fous!

  4. Très juste, bm77 ! ce triptyque est superbe (j’aimerais bien en avoir une reproduction) et évoque les anciennes légendes de l’Occident, les nymphes, les sorciers, les elfes, les fées, etc…ces légendes évoquent les vertes forêts, les lacs de montagne et les cours d’eau où se baignaient les ondines nues…et alors ? Ces « feministes » lesbiennes et autres abruties, prophétesses, apôtresses d’un dogme débile , n’ont-elles jamais vu de femme nue ? Je crains que si, les femmes « à poil » doivent éveiller de (très) bas instincts chez ces gourdasses imbéciles ! ce qui les gêne, c’est la beauté de la femme (qu’elles veulent pour elles ) et la beauté de l’homme ! y’en a marre de ces femelles, de ces caricatures de femmes ! qu’elles aillent donc s’occuper des femmes de la Porte de la Chapelle pour commencer, ensuite, on verra !

  5. Une volonté de s’attaquer à tout ce qui fait parti de l’âme d’un pays pour nous imposer l’uniformité de la laideur mondialiste.
    Mêmes « œuvres » artistiques mêmes musiques diffusées par les mêmes médias qui véhiculent les mêmes messages de la bien pensance mêmes boutiques partout etc
    Le défis à relever va être au contraire d’affirmer sa différence son identité par ce qui a été construit pas à pas souvent dans le souffrance par nos anciens pour ne pas être engloutis par ce nouveau totalitarisme qui n’est pas soutenus par des peuples mais par de catégories de personnes LGBT, féministes etc toutes mues par des valeurs qu’elles pensent universelles et incontournables applicables à leurs yeux au monde entier qui de revendications sont devenues des injonctions dont on ne peut se soustraire. Hors ce qui est nouveau par rapport aux revendications d’ordre sociales c’est que celles ci sont adoubées par la finance mondiale ennemie des particularisme identitaires ou ethniques qui veut tout niveler pour rationnaliser en rentabilisant au mieux l’exploitation des peuples.

  6. Je hais les néo-féministes et leur connerie affligeante. En quoi ces magnifiques tableaux dégradent-ils la femme ? Pourquoi serait-ce choquant de voir dans le tableau Aïno une femme nue ? Elle est superbement dessinée. Peu des soi-disant artistes aujourd’hui seraient capables de dessiner ainsi. Et en quoi est-ce choquant, avec le tableau d’Hylas, les femmes soient représentées comme des femmes fatales ? C’est se leurrer que de dire qu’une femme ne cherche pas à séduire, que ça ne l’intéresse pas. Une femme est toujours flattée de savoir qu’elle plaît (un homme aussi d’ailleurs, c’est la nature humaine, nous préférons être désirés que rejetés, non ?)
    Comparer ces œuvres d’art à la pornographie est une hérésie, une connerie monstre. C’est quoi la prochaine imbécillité que vont nous sortir ces fausses féministes ? Que les femmes de Rubens sont grosses et que c’est de la grossophobie ?
    J’ajouterai que si beaucoup d’artistes peintres hommes dessinent ou sculptent le corps d’une femme nue, c’est pour rendre hommage, pare qu’ils trouvent la femme belle, importante, parce qu’ils l’aiment. Mais ça visiblement, c’est trop dur à comprendre pour ces féminazies.

  7. Ce sont des jaloux. Parce qu’ils n’ont rien créé, qu’ils sont sans talent ils louchent sur tout ce qui leur rappelle leur propre stérilité.

    • Ha oui, effectivement !

      Quelle époque. Nous vivons entre des dingues et des paumés (Hubert-Félix Thiéfaine…)

  8. Faut que je me dépèche d’aller au musé d’Orsay , voir l’Origine du monde de Gustave Courbet , avant qu’il ne l’enlève à tout jamais .

  9. oui tout à fait pertinent intéressant, et toujours bien écrit avec humour ..pourtant ça ne me fait pas rire du tout ! où va t on ? ce sont des peintures qui précisément nous disent ce qui était , ce qui se vivait , se qui se rêvait à une époque donnée ; mais on veut amputer tout simplement notre histoire , l’histoire d’ autres pays .. nos féministes ne seraient elles pas à l’image des djihadistes qui détruisent tout le passé !! en tous cas, pour l’heure , ça me fait le même effet ! mais que se passe t il dans ce monde du XXI siècle , quand on pense que ces oeuvres ont plus de 200 ans! quelles pensées maléfiques ? l’intelligence n’est plus de mise ?

    • Oui, Denise, les « féministes » et les djihadistes procèdent d’une même haine de l’Occident et c’est la même main dégénérée qui les manipule… djihadistes et féministes, les deux faces de Janus…

  10. Que tous ces emmerdeurs incultes aillent se faire voir ailleurs, aucun intérêt. Notre patrimoine artistique et culturel est éternel et le restera quoiqu’en disent les grincheux.

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