République tchèque : l’anti-immigrationniste Milos Zeman réélu, mais de peu…

L’Europe de l’est et l’Europe centrale persistent à dire non à l’UE et à l’immigration. Ouf ! Bravo !

Samedi dernier les Tchèques ont réélu Milos Zeman, admirateur de Trump et de Poutine, qui, depuis des années, refuse les quotas de clandestins que Bruxelles voudrait lui imposer.

https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/un-president-pro-trump-a-la-tete-de-la-republique-tcheque-766456.html

Il faut s’en réjouir, mais…

Mais il ne gagne que de 2,8 points face à l’européiste Jiri Drahos…

Même chez les Tchèques, le camp d’en face, s’il n’est pas majoritaires, est fort. La bête immonde bouge encore et pourrait reprendre vie à l’occasion d’un autre scrutin, hélas. 

Comme partout en Europe, les Tchèques de la campagne se méfient de l’UE et en comprennent les dangers, tandis que les habitants des villes sont attirés par les mirages de l’Europe et sont prêts à accepter ce qui va avec : immigration, perte des valeurs et de l’identité, mondialisation, métissage etc.

Pour rappel, la superbe analyse de Kalergi ( à qui trop de gens font un faux procès, faisant confiance aux rumeurs et autres diffamations véhiculées, entre autres, par des sites antisémites  )

Rappel partie 1 : il n’y a pas et il n’y a jamais eu de plan Kalergi 

http://resistancerepublicaine.com/2016/03/31/il-n-y-a-pas-et-il-ny-a-jamais-eu-de-plan-kalergi-premiere-partie/

Extrait partie 2 : non, Kalergi n’a jamais voulu une une race future « négroïdo-eurasienne »

Voici ci-dessous quelques extraits intéressants de son livre Praktischer Idealismus, publié en 1925, qui permettent de comprendre les passages qui circulent et sont utilisés contre Kalergi à contre-sens.  C’est un peu long mais nécessaire pour que l’on ne me croie pas sur parole. Le fameux passage sur la race du futur étant un constat ( et non un souhait) de l’évolution du monde, de la société, de l’homme qui mène à un monde sans limites, un monde où l’on voyage, où les frontières sont abolies, où l’on mélange les peuples, les races… Description visionnaire, en 1925, de ce que nous vivons moins d’un siècle plus tard. Description…  et non mode d’emploi pour parvenir à un monde qui ne correspond pas aux valeurs et désirs de Kalergi, puisque ses désirs à lui sont un point d’équilibre entre les deux types humains qu’il a identifiés.   

Tout d’abord il faut saisir la différence fondamentale qu’il fait entre habitants de la ville et habitants de la campagne. Cette analyse est d’une clairvoyance et d’une intelligence incroyables et les conclusions qu’il en tire d’une actualité bouleversante. Naturellement il faut se rappeler que le livre a été écrit en 1925, quand la majorité des Européens étaient paysans (et non néo-ruraux venus de la ville). Bref, il oppose la noblesse de sang et la noblesse d’esprit, le campagnard (Junker) et le citadin (lettré), et montre notamment comment ils ont pu faire les guerres, les victoires ou les défaites et comment seule une alliance des deux peut constituer un aristocrate accompli, aristocrate de l’esprit et de la volonté, qui n’est ni Junker ni lettré. Le modèle du junker accompli est le gentleman représenté par l’Angleterre, celui du lettré est le bohémien, représenté par la France révolutionnaire. César était un gentleman, Socrate un bohémien… « Il manque aux Allemands le style pour devenir gentleman, le tempérament pour devenir bohémien, la grâce et la souplesse pour devenir les deux. ». L’humain rustique est majoritairement un produit de la consanguinité, l’humain urbain un métissage. »…

Bref, Kalergi, dans son oeuvre, ne donne pas une recette, ne décrit pas la société idéale vers laquelle les élites mondialisées devraient tendre. Il décrit deux grands types humains, présents partout en Europe. Les  urbains, « métis » (mélangés, et non mélange de deux couleurs différentes)  car produits du mélange de familles, de villes, d’origines sociales différentes,  qui, génération après génération se distinguent de leurs parents, jusqu’à la dégénérescence… et les rustiques, qui, à ne jurer que par l’entre-soi, qui, génération après génération, n’ont rien inventé, par peur de se distinguer de leurs parents, jusqu’à la consanguinité et ses  dégénérescences. On peut être en désaccord avec les analyses de Kalergi, évidemment, mais l’honnêteté intellectuelle veut qu’on ne lui fasse pas un faux procès. Faux procès pratique d’ailleurs pour éviter de se poser les bonnes questions sur nos dirigeants et la mondialisation, tant il est simple et facile de trouver un bouc émissaire mort depuis longtemps…

Tout cela pour aboutir aux deux derniers passages de son livre cités ci-dessous et que l’on trouve jetés à la vindicte populaire par des gens malhonnêtes ou trop fainéants pour avoir lu ce qui précède.

Richard Coudenhove-Kalergi a continué sa comparaison des deux grands types d’humains pour montrer en quoi et à quoi ils aboutissaient. Ce n’est pas un désir, ce n’est pas sa volonté mais un constat, lié au développement de la ville et donc de la multiplicité du type urbain. Cet homme, ce bohémien, qui bouge, qui change, qui se croise, qui s’oppose au campagnard et donc à la « consanguinité »,  va en toute logique aboutir à l’homme  du futur, constitué d’individus tous différents les uns des autres, « originaux », parce que  « les races et les castes seront victimes du dépassement toujours plus grand de l’espace, du temps et des préjugés«. Ainsi la race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Egypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité de personnalités. Dans ce livre, Kalergi décrit tout simplement ce qui lui semble la marche du monde (quel talent prophétique, quand on sait que son livre a été écrit en 1925 ! ) et ce à quoi il va aboutir, sans se faire son défenseur. C’est pourquoi il oppose, dans le dernier passage cité avant la conclusion  le Russe métis slave avec une âme riche et le Britannique insulaire, l’humain de haut pedigree, le type le plus accompli.   Si en général il se contente de décrire, sans porter de jugement, il semble bien que ce dernier parallèle témoigne de sa nostalgie de la disparition annoncée du gentleman,  non métissé…

 Voir la suite de l’article et notamment les extraits du livre de Kalergi ici : 

http://resistancerepublicaine.com/2016/03/31/non-kalergi-na-jamais-voulu-une-race-future-negroido-eurasienne-deuxieme-partie/

Qui l’emportera à Prague et dans le reste de l’Europe ?

Le rat des villes ou celui des champs ?

Sauront-ils aboutir à la parfaite alliance qu’appelait Kalergi de ses voeux, celle du « gentleman »  campagnard et de l’urbain  « bohémien »? 

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5 Commentaires

  1. Je trouve qu’effectivement la victoire est courte, et c’est bien angoissant quelque part…En plus, ces derniers temps, les muz’ font moins de bruit ; du coup, certains pensent que « ca y est », l’Europe est de nouveau la zone géographique où il fait bon vitre avec un bel euro et une belle dictature…

  2. Christine, pour appuyer ton article, cet article sur le site patriote MINURNE :
    https://minurne.org/billets/5094 – article du 24 novembre 2015 …

    comme d’habitude, les MONDIALISTES ont dévoyé complètement le « plan » en question, selon leur « bon plaisir » …

    • Article fort intéressant. Donc ce « plan Kalergi » (homme trahi finalement) est en fait la continuité du… Nazisme, puisqu’initié par une néo-nazie.
      Ce n’est pas si étonnant quand on connaît les connexions entre le nazisme et l’islam.
      Cela dit, ils n’arriveront jamais à effacer toutes les races. On peut compter sur les Asiatiques pour conserver la leur, ils n’accepteront jamais le métissage forcé. Les Noirs sont archi-protégés (pas besoin de les métisser, ils sont déjà manipulables). Donc seuls les Blancs disparaîtront si les choses suivent ce cours. Sauf que la résistance à l’Est et aux E.U posera de gros problèmes. Il y a peut-être encore une chance, tout bien considéré.

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