« En Europe, la coalition contre les extrêmes » (Le Monde)
L’opposition gauche-droite qui structurait la vie politique ne fonctionne plus sur le continent. Elle est suppléée par le « clivage société ouverte-société fermée » selon Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde.
[…] Les démocraties sont malades, du moins en mutation profonde. En France, les deux partis de gouvernement, le PS et Les Républicains, pourraient être éliminés dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il souffle sur la France un petit air autrichien, les électeurs ayant eu à choisir en 2016 entre l’extrême droite et un candidat écologiste après l’élimination des chrétiens et des sociaux-démocrates.
Que se passe-t-il ? L’opposition gauche-droite qui structurait la vie politique ne fonctionne plus. Elle est suppléée par le clivage société ouverte-société fermée. Cette évolution brise les deux camps. La gauche se coupe en deux gauches «irréconciliables», en France, mais aussi en Espagne avec l’émergence de Podemos, ou en Allemagne avec Die Linke : les électeurs ne sont plus dupes de la manœuvre qui consistait à chanter L’Internationale dans les campagnes électorales pour appliquer ensuite l’économie de marché.
La droite se brise aussi. Moins pour des incohérences idéologiques, le modèle libéral-autoritaire étant plus compatible avec l’air du temps. La droite se fracasse tout simplement sur une pratique du pouvoir corrompue : c’est le cas en France avec le Penelopegate, mais aussi en Espagne pour le Parti populaire de Mariano Rajoy ou naguère l’Italie de Silvio Berlusconi. Tous se sont accrochés au pouvoir, ruinant l’image de probité de leur camp.
Cette dynamique est délétère. Elle ravive l’affrontement de classes – catégories populaires contre élites mondialisées – et génère un sentiment de confiscation des richesses et du pouvoir : c’est vrai en Autriche, où le partage des emplois publics – le système dit des « Proporz » – entre chrétiens et sociaux-démocrates était organisé de manière étouffante. En Autriche, l’« UMPS » est institutionnalisé ! En France, extrême droite et centristes de François Bayrou ont beau jeu de se plaindre d’être quasi-exclus du Parlement.
Cette évolution fait exploser le paysage politique des pays de tradition majoritaire, où gauche et droite ne savent pas cohabiter, comme en France. Mais la pression des électeurs semble inexorable : l’Espagne a dû s’y plier, avec un soutien du bout des lèvres des socialistes au conservateur Rajoy. Paradoxalement, les pays qui résistent le mieux au choc sont ceux fondés sur un système électoral proportionnel et faits de coalitions, comme l’Allemagne voire les Pays-Bas. Même si l’extrême droite de Geert Wilders vire en tête aux élections de mars, il y aura un gouvernement non radical à La Haye.
[…] Les démocraties sont malades, du moins en mutation profonde. En France, les deux partis de gouvernement, le PS et Les Républicains, pourraient être éliminés dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il souffle sur la France un petit air autrichien, les électeurs ayant eu à choisir en 2016 entre l’extrême droite et un candidat écologiste après l’élimination des chrétiens et des sociaux-démocrates.
Que se passe-t-il ? L’opposition gauche-droite qui structurait la vie politique ne fonctionne plus. Elle est suppléée par le clivage société ouverte-société fermée. Cette évolution brise les deux camps. La gauche se coupe en deux gauches «irréconciliables», en France, mais aussi en Espagne avec l’émergence de Podemos, ou en Allemagne avec Die Linke : les électeurs ne sont plus dupes de la manœuvre qui consistait à chanter L’Internationale dans les campagnes électorales pour appliquer ensuite l’économie de marché.
La droite se brise aussi. Moins pour des incohérences idéologiques, le modèle libéral-autoritaire étant plus compatible avec l’air du temps. La droite se fracasse tout simplement sur une pratique du pouvoir corrompue : c’est le cas en France avec le Penelopegate, mais aussi en Espagne pour le Parti populaire de Mariano Rajoy ou naguère l’Italie de Silvio Berlusconi. Tous se sont accrochés au pouvoir, ruinant l’image de probité de leur camp.
Cette dynamique est délétère. Elle ravive l’affrontement de classes – catégories populaires contre élites mondialisées – et génère un sentiment de confiscation des richesses et du pouvoir : c’est vrai en Autriche, où le partage des emplois publics – le système dit des « Proporz » – entre chrétiens et sociaux-démocrates était organisé de manière étouffante. En Autriche, l’« UMPS » est institutionnalisé ! En France, extrême droite et centristes de François Bayrou ont beau jeu de se plaindre d’être quasi-exclus du Parlement.
Cette évolution fait exploser le paysage politique des pays de tradition majoritaire, où gauche et droite ne savent pas cohabiter, comme en France. Mais la pression des électeurs semble inexorable : l’Espagne a dû s’y plier, avec un soutien du bout des lèvres des socialistes au conservateur Rajoy. Paradoxalement, les pays qui résistent le mieux au choc sont ceux fondés sur un système électoral proportionnel et faits de coalitions, comme l’Allemagne voire les Pays-Bas. Même si l’extrême droite de Geert Wilders vire en tête aux élections de mars, il y aura un gouvernement non radical à La Haye.
http://www.fdesouche.com/828423-europe-la-coalition-contre-les-extremes
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décidemment .. « ça commence à bouger.. » comme disait Marion à son meeting de Rochefort 17 en 2016.
Il y a bien une nette ( nouvelle ) prise de conscience chez nous et en Europe , on avance un peu , mais tout est dissimulé à cause des merdias qui déforment toutes les informations.
Mais justement, « ils » ont une telle trouille qu’ils sont capables de tout maintenant et ils l’ont déjà montré avec l’affaire de Christine, De Marine , de ce pauvre Fillon et d’autres.
Soyons sur nos gardes , même à notre niveau de « sans dents » , et au minimum, faisons tout pour REINFORMER autour de nous !
Le monde ne fait que répéter ce qui se dit sur RR depuis des mois …
La réalité c’est que ce sont les peuples européens qui n’ont plus confiance du tout aux institutions de l’état et cette union européenne trop corrompues.
Et perçus comme une dictature qui confisque tous les droits des peuples européens et à leurs seul volontés, sans que les peuples européens puissent intervenir.
Toutes les manifestations ne servent à rien avec cette dictature, qui sont sourds aux revendications des peuples européens.
Et malgré toutes les alertes, cette dictature continue sa folie, mais aussi les dictateurs qui y sont, se permettent d’insulter et même de menacer ceux qui sont sur le leurs chemins, et trouvent trop facilement des clichés d’extrême droite, du racisme et autres excuses bidons, pour empêcher les peuples européens de s’exprimer par voies l’égales des consultations populaires par référendums, que seul les dictatures ne se permettent de faire.
Nous n’avons jamais été dans une démocratie et c’est maintenant que le nous voyons le mieux, nous les peuples européens sommes pris à parti par des crapules, qui en ont rien à cirer des peuples européens, ils se remplissent les poches, point barre!.
Et les peuples européens n’acceptent plus d’être les dindons de la farce, et d’être des pigeons.
Cette union européenne est véritable danger publique pour les peuples européens.
Il faut fermer cette dictature union européenne pour retrouver la liberté de tous les peuples européens.
Les mondialistes vont en baver avec tout les Patriotes de tout les pays concernés hé hé hé !!!
Marine Le Pen « Les Médias de Drahi dont vous, BFMTV, soutiennent Macron de manière éhontée »
Par fandetv le 05/03/2017
:: http://www.fdesouche.com/829531-marine-le-pen-les-medias-de-drahi-dont-vous-bfmtv-soutiennent-macron-de-maniere-ehontee
Le Monde, dont le siège est un bâtiment avec une façade monumentale visible lorsque l’on prend la ligne 6 du métro. J’ai souvent imaginé qu’il y arriverait un truc comme en Oklahoma il y a quelques années…