Le Ceta ? C’est le cache-sexe du Tafta. En gros, le Tafta – ou Traité transatlantique, voir notre dossier– c’est un accord signé entre les USA et l’UE et le CETA, c’est un accord signé entre le Canada et l’UE. Et comme le Canada a déjà signé l’équivalent avec les USA, l’UE, en signant avec le Canada qui est déjà obligé de respecter les normes étasuniennes, signe de fait avec les USA pour l’introduction du poulet aux hormones, des OGM, de Monsanto, de la salade javellisée, du renoncement aux normes sociales et au travail de nuit.. bref, l’UE signe pour le joli monde ultra-libéral de la mondialisation…
La video du ministre wallon Paul Magnette est très regardée sur youtube, suite au refus de la Wallonie de ratifier le CETA
Naturellement, Bruxelles et le Canada sont prêts à piétiner les règles et à entériner l’accord même s’il n’est pas signé à l’unanimité.
CETA : le blocage wallon met en danger les négociations d’autres accords de libre-échange
Malgré l’annonce de la Belgique qui dit qu’elle n’est « pas en état de signer », l’UE et le Canada pensent encore possible la conclusion de l’accord économique.
« On nous a demandé de donner une réponse claire. La réponse claire, à ce stade, est non », a indiqué M. Michel. Il l’a communiquée au président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, qui avait fixé un ultimatum à la Belgique.Lundi soir, pourtant, M. Tusk et les dirigeants européens refusaient officiellement de renoncer à la signature d’un accord dont l’échec représenterait un énorme camouflet pour les institutions communautaires. Le président du Conseil européen tweetait, en fin d’après-midi, que le sommet UE-Canada prévu pour le 27 octobre était, selon lui, « toujours possible ».Le président du Parlement de Strasbourg, l’Allemand Martin Schulz, maintient ses contacts avec Paul Magnette, le ministre-président de la Wallonie. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, s’est entretenu avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et paraît vouloir donner du temps aux responsables wallons. La Commission ressort affaiblie de cet épisode calamiteux.Les négociations entre Ottawa et l’UE s’étant achevées fin septembre 2014, les Etats membres de l’UE et leurs Parlements peuvent théoriquement se saisir du traité pour le ratifier quand ils le veulent. Mais, à Bruxelles, tout le monde est conscient que le « moment » n’est plus du tout favorable. La Wallonie a agrégé une opposition grandissante des opinions publiques au principe même des accords de libre-échange.Or la Commission est censée continuer à négocier le TTIP (ou Tafta), le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, avec les Etats-Unis. Un 16e round de négociations a été évoqué, fin septembre, par la commissaire au commerce, la Suédoise Cecilia Malmström. Les Américains en auront-ils envie, après le blocage sur le CETA, considéré comme le « petit frère » du TTIP ?Bruxelles discute aussi, depuis trois ans, avec le Japon pour établir un accord de libre-échange similaire et espérait pouvoir le conclure en 2017, tout comme elle comptait sur la ratification, également l’an prochain, de l’accord UE-Vietnam.
Charles Michel, premier ministre (à gauche) et Didier Reynders, ministrre des affaires étrangères du royaume de Belgique, à Bruxelles, le 24 octobre. LAURIE DIEFFEMBACQ / AFP
« Renverser l’image pas terrible qu’on a offerte »
Ces pays seront-ils prêts à s’engager plus avant dans des processus jugés aussi aléatoires ? Surtout si les anti-CETA et anti-TTIP, qui, pour l’instant, ne s’intéressent pas à ces accords, commencent à les éplucher ?Du côté du Conseil, les pressions renouvelées de M. Tusk traduisent-elles une vraie conviction que le CETA peut être sauvé ou une volonté de masquer un échec collectif ? Personne, en fait, ne semblait croire à la tenue, jeudi 27 octobre, d’un sommet avec le Canada. « Mais on tente de renverser l’image pas terrible qu’on a offerte, en essayant de signer quand même l’accord dans les jours qui viennent », explique une source diplomatique. Il faudrait, pour cela, vaincre les réticences du gouvernement et du Parlement wallons, qui exigent une révision en profondeur du projet. Notamment sur les mécanismes d’arbitrage, en cas de conflit entre un Etat et une multinationale, ou sur la protection des investissements.Le ministre-président flamand, Geert Bourgeois, a jugé, lundi, que le refus wallon d’approuver le CETA était une « honte ». M. Michel a, lui, dénoncé la « politique de la chaise vide » qu’aurait pratiquée la Wallonie durant le week-end, alors qu’il cherchait une solution. Lundi, les ministres wallons lui ont reproché de s’être comporté comme « un notaire », qui aurait refusé d’écouter leurs arguments.
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Voilà un homme qui parle bien, avec conviction mais aussi avec réflexion. Je suis franchement épaté. J’ai signé la pétition de soutien à Mr Magnette.
Bravo Monsieur!
Les gros parlements nationaux n’ont rien vu. La petite wallonie a tout vu.
Les multinationales qui se dispensent de payer des impots sur les sociétés, veulent aussi se dispenser de la justice et des tribunaux ordinaires, comme les citoyens. Ils veulent des commissions arbitrales qui leur permettront de faire plier les Etats, imposer leurs OGM, ou leurs viandes auux antibiotiques, etc.
Et comme ca ne suffit pas ils veulent aussi couler notre agriculture polyvalente et d’élevage respectueuxe des animaux.
Stop au Ceta et stop au TPiP/Tafta.
Soutenons les lucides Wallons.
holande avait dans déja dans un premier temps, lors d’une visite à obama, déclaré qu’il était pour la signature du TAFTA: Je me suis naivement dit: Bon, il doit lui dire ça par principe, histoire de l’endormir. Ce traité est tout bonnement impossible, c’est la fin de la France, ni plus ni moins, déja qu’on est mal barrés par ailleurs.
Lorsque lors de sa deuxième visite il a déclaré qu’il « fallait accélérer le processus, parceque cela pouvait créait des crispations!!! » Tu m’étonnes!!
Son impopularité est telle qu’il en est à chercher le moindre semblant de « gloriole », fut-ce en signant un pacte avec le diable.
Je ne dirais pas plus de holande: il n’y a pas les mots adéquats dans le dictionnaire…et toutes les chasses d’eau ont été tirées.
Le CETA est clairement le moyen pour les US d’enclencher le TAFTA.
Je me demande si l’annexion ( je crois la chose possible dans un moyen terme) du Canada aux USA n’est pas prévue…
L’Union Nord-Américaine
LA PERTE DE LA SOUVERAINETÉ
Après la création du premier bloc de l’Union nord-européenne, la seconde étape ou second bloc du Nouvel Ordre Mondial est l’union du Canada, du Mexique et des Etats-Unis, pour former un seul pays. Cette étape est appelée «Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité». En mars 2005, le Président Georges Bush, des États-Unis, le Président Vicente Fox, du Mexique, et le Premier Ministre Paul Martin, du Canada, signèrent cet accord. Les 21 et 22 août 2007, le Premier Ministre canadien actuel, Stephen Harper rencontra à Montebello, au Québec, le Président Bush et le Président Felipe Calderon, du Mexique, pour discuter du partenariat en détail.
Ainsi le continent nord-américain sera transformé en un pouvoir mastodonte semblable à l’Union européenne qui, en Europe, cause la disparition de la classe moyenne et une augmentation dramatique du coût de la vie.
Le Pape Jean-Paul II a condamné ce genre de mondialisation quand il a dit aux membres de la fondation pour l’Éthique et l’Économique, le 17 mai 2001: «Plusieurs admettent aussi que cela ne garantit pas une juste distribution des biens aux citoyens de différents pays. Ce qui arrive, c’est que les richesses produites sont souvent concentrées entre les mains d’un petit groupe de personnes, ce qui affaiblit davantage la souveraineté des États nationaux. Les nations faibles qui sont synonymes de pays les moins développés sont davantage ébranlées par leur manque d’accès au système mondial qui est maintenant gouverné par quelques centres dirigés par un petit nombre d’entreprises privées. Le libre marché, naturellement, est une caractéristique particulière de notre temps. Cependant il y a des besoins humains indispensables qui ne peuvent pas être laissés à la merci du libre-marché au risque d’être mis de côté.»
The Council on Foreign Relations
Conseil des Relations étrangères
Le Council on Foreign Relations est un des architectes majeurs du Nouvel Ordre Mondial, un groupe qui promeut la mondialisation dans tout l’univers et qui a des membres de haut rang dans l’ensemble des partis politiques. Dans leur propre plan présenté en mai 2005, le Council on Foreign Relations donne un compte-rendu intitulé «La construction d’une communauté nord-américaine» et il déclare: «La recommandation principale du Groupe de travail est d’établir d’ici 2010 une communauté économique et sécuritaire en Amérique du Nord, dont les limites seraient définies par un tarif douanier commun et un périmètre de sécurité externe». (Page 53-54)
Un des co-présidents du Groupe de travail, Bill Weld était aussi gouverneur du Massachusetts. Il est pro-avortement, pro-homosexuel et un Républicain libertaire, partisan de l’anarchie.
En d’autres mots, il n’y aurait ni barrières, ni douanes qui resteraient entre les pays, mais il y en aurait seulement dans le périmètre extérieur; l’union des pays deviendrait ainsi l’Union nord-américaine avec les mêmes principes que l’Union européenne.
«Ses limites (de l’Union nord-américaine) seront définies par une barrière douanière commune et un périmètre extérieur de sécurité à l’intérieur duquel la circulation des personnes, des produits et des capitaux sera légale, harmonieuse et sécuritaire. Son but sera de garantir une Amérique du Nord libre, juste et prospère.» (Page 61)
Si le Partenariat pour la sécurité et la prospérité a le pouvoir de contrôler les mouvements du commerce, des investissements, de l’éducation et de la production, alors nous, comme peuples, nous n’aurons rien à dire dans l’administration de nos pays.
Voici un exemple de ce qui arrive dans l’Union européenne, aujourd’hui: quand on a posé des questions au Ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, Klaus Kinkel, au sujet du peuple qui n’avait pas désiré le remplacement de leur monnaie nationale par l’Euro, il répondit: «Les politiciens devraient avoir le courage de prendre des décisions… contre la volonté du peuple.» Claude Cheysson, de France, admit que l’Union européenne avait été construite tout simplement en «l’absence de la démocratie».
Ainsi la démocratie et la souveraineté nationale seront compromises et l’Union nord-américaine introduira l’«Amero» qui sera une monnaie unique sous le modèle de l’Euro.
Après l’«Amero», on voudra introduire une société sans papier-monnaie pour les trois nations, et les transactions dans ce système électronique de haute-technologie dévoileraient vos allées et venues ainsi que des informations personnelles.
En 1986, la loi de l’Europe unie était signée dans le but de créer «un territoire sans frontières internes dans lequel la circulation libre des biens, personnes, services et capitaux est assurée selon les clauses de ce Traité».
Le Partenariat pour la sécurité et la prospérité utilise presque les mêmes expressions que la loi de l’Union européenne quand il affirme: «Pour rendre l’Amérique du Nord prospère dans l’avenir, il faut cultiver l’efficacité de la circulation des personnes, des biens et des services qui traversent nos frontières.»
Ce plan du Partenariat pour la sécurité et la prospérité n’est pas appuyé ou même bien connu par les citoyens de nos pays; mais il est plutôt secondé et connu par les quelques compagnies mondiales qui en bénéficieront.
En Europe, le coût élevé de la vie provoque la disparition de la classe moyenne. Le Fonds Monétaire International a déclaré que le haut taux de chômage demeure un problème majeur en Europe, spécialement depuis que les systèmes économiques adoptèrent l’union monétaire (l’Euro), le 1er janvier 1999.
De la Pologne, il y a eu une immigration massive vers l’Angleterre, au-delà d’un million et demi de Polonais ont traversé les frontières pour aller chercher du travail. Aux Etats-Unis, l’ex-Président Bush avait proposé une politique de «porte ouverte» avec le même scénario pour l’Union nord-américaine.
suite sur :
http://www.versdemain.org/articles/gouvernement-mondiale/item/l-union-nord-americaine
En Belgique, le vote est obligatoire. J’ai donc toujours été mettre mon bulletin dans les urnes.
Je n’ai jamais voté « socialiste » et ne le ferai sans doute jamais de ma vie (j’ai toujours été indépendante, créé ma société jusqu’à 35 employés, hypothéqué deux fois la maison familiale pour assurer …. ».
Ceci dit, je suis quand même agréablement épatée par le ministre président de la région wallonne qui semble respecter et vouloir protéger le souhait des citoyens.
Est-ce stratégique (le PS étant en chute libre dans toutes les régions)?, C’est possible. Peu importe, c’est le résultat qui compte.
Tout ce que fait l’union européenne n’est pas valable, c’est des escrocs Pinochet Fascistes, ils n’ont rien à imposer du tout sans référendum.
Tous les accords ou décisions sans référendum ne sont pas valables.
Seul les états Fascistes imposent, en démocratie c’est interdit d’imposer contre la volonté des peuples européens.
Nous sommes bien petits devant ces puissants lobby et je doute que nos élus pas très courageux mais grassement rétribués ne semble pas avoir envie de respecter le contrat pour lequel ils ont été élus c’est dire défendre les intérêts de leur peuple . En clair notre destin dépend d’une bande d’inutiles acquis a la partie adverse , curieusement coté culs terreux le silence ! ils vont encore pleurer et bloquer les routes lorsqu’ils s’apercevront qu’ils ont encore une fois été baisés par leurs syndicats ou leurs députés .Pourtant le piège se voit a l’œil nu car lorsque l’on baise le consommateur le producteur est aussi une victime .
Bravo le Wallons !
Ahahaaaaaaaaa, si les wallons se réveillent, ça va bien pèter hmmmmmmmm, j’vous l’dit moi !!!!!