
►Le PDG iranien d’une entreprise technologique condamné à 74 coups de fouet pour avoir laissé des femmes non voilées lors d’une fête de bureau…
Un PDG iranien de renom du secteur technologique a été condamné à 74 coups de fouet et a vu la licence commerciale de son entreprise révoquée après que les autorités ont accusé la société d’avoir organisé une fête mixte où des femmes sont apparues sans hijab.

Nima Ashrafzadeh est PDG de la plateforme iranienne de commerce électronique Pindo, une filiale du premier détaillant en ligne iranien Digikala.
La célébration interne organisée à Pindo en décembre dernier aurait été jugée par les autorités comme ayant enfreint les codes de moralité publique, car des hommes et des femmes y ont assisté ensemble et certaines femmes sont apparues sans voile, selon le média technologique Digiato, basé à Téhéran.
La nuit de Yalda, une ancienne fête perse marquant la nuit la plus longue de l’année, est traditionnellement célébrée en Iran par des réunions de famille et d’amis, des lectures de poésie et la dégustation de fruits tels que des grenades et des pastèques.
Hamid Mohammadi, cofondateur de Digikala, a confirmé la sentence sur la plateforme sociale X, précisant que le verdict était définitif. Il l’a qualifiée d’« incroyable » et a ajouté qu’elle envoyait un « message décourageant » à tous ceux qui travaillent dans l’économie numérique iranienne.
« Il y a quelques semaines, les acteurs de l’économie numérique ont été invités à des réunions avec le président et les chefs des trois pouvoirs de l’État, où des promesses de soutien leur ont été faites », a écrit Mohammadi mardi. « Aujourd’hui, le PDG de Pindo a été condamné à 74 coups de fouet et la licence de son entreprise a été révoquée. »
Mohammadi a décrit cette sanction comme la preuve d’un « profond décalage entre les paroles et les actes officiels », affirmant qu’elle reflète l‘incertitude croissante qui règne dans le secteur privé et chez les entrepreneurs du secteur technologique iraniens.
Dans le cadre d’une répression plus large de l’absence de hijab
Cette affaire survient dans un contexte de relance de la campagne des autorités iraniennes visant à faire respecter le port obligatoire du hijab dans les lieux publics et privés. Plus tôt ce mois-ci, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a déclaré que « la situation actuelle ne peut perdurer », annonçant une nouvelle coordination entre la police, le parquet et les autorités de régulation afin de lutter contre ce qu’il a qualifié de « troubles sociaux » liés aux infractions au port du hijab.
Ejei a déclaré que les services de renseignement avaient reçu l’ordre d’identifier les « promoteurs organisés du port incorrect du hijab » et a averti que les restaurants, cafés et entreprises pourraient faire l’objet d’une fermeture définitive en cas d’infractions constatées dans leurs locaux. Il a ajouté que les institutions gouvernementales seraient également tenues responsables des « comportements illégaux » lors d’événements officiels.
Cette déclaration du pouvoir judiciaire faisait suite à une lettre de 155 législateurs demandant un renforcement des mesures d’application, accusant les tribunaux de passivité face au non-respect des règles et exigeant « une application cohérente des réglementations existantes ».
Malgré ces pressions, de nombreuses femmes dans les grandes villes iraniennes continuent d’apparaître sans voile dans l’espace public, et des vidéos circulant en ligne montrent des rassemblements mixtes, de la musique et des tenues décontractées — un signe de résistance persistante face à une répression étatique de plus en plus intense.
Pendant ce temps en France :

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►L’ironie est flagrante : l’Iran sélectionné pour le match « Fierté » de la FIFA…

L’attaquant égyptien Mohamed Salah et l’Iranien Mehdi Taremi
Le « Pride Match » de la Coupe du monde 2026 mettra en vedette l’Égypte et l’Iran
L’Égypte et l’Iran ont été tirés au sort dans le groupe G de la Coupe du monde 2026 aux côtés de la Belgique et de la Nouvelle-Zélande
Un match de la Coupe du monde 2026 désigné par les organisateurs comme un « Pride Match » LGBTQ+ mettra en vedette deux pays où l’homosexualité est illégale.

Le comité d’organisation local de Seattle, l’une des villes hôtes du tournoi de la FIFA l’été prochain, a déclaré que le match au Lumen Field de la ville le 26 juin comporterait des célébrations de la communauté LGBTQ+.
Les plans ont été mis en place avant que les équipes impliquées dans le match ne soient sélectionnées ou que le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 ne soit effectué.
Et après le tirage au sort de vendredi et la répartition des matches de samedi, il a été confirmé que le match du 26 juin à Seattle sera le match du groupe G entre l’Égypte et l’Iran.
En Iran, la peine maximale pour les relations homosexuelles est la peine de mort, tandis qu’en Égypte, les lois morales sont fréquemment utilisées pour supprimer les droits et les relations LGBTQ+.
(…)
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merci jules pour ces infos sur ces cinglés coranisés digne non pas du moyen Age mais de la préhistoire
Un matin tôt il y a quelques années, dans une avenue de Lyon, j’avais croisé une nana incroyable : elle portait le voile muzz, …avec une mini à ras les fesses et des talons hauts ! Les rares passants se retournaient en riant, interloqués comme moi. Je pense que la nénette s’amusait à faire un magistral numéro de provoc’ (réussi !) Je me demande : est-ce-que la même fille serait importunée par les flics religieux en Iran ? Peut-être pas, après tout elle porterait le voile, non ? Ces religieux sont si imprévisibles…