Comment ne pas se demander si Trump n’est pas un petit roublard ou alors un ignorant… Proposer aux arabo-musulmans, ennemis jurés d’Israël et des juifs d’envoyer leurs soldats à Gaza pour protéger sa population arabe, ressemble beaucoup plus à une plaisanterie, qu’à autre chose.
En révisant les 21 points du plan de paix du président américain, je suis presque convaincue que c’est le spectre de la création d’un État palestinien qui en dérive.
Israël est perdant sur toutes les lignes. Il aura au moins récupéré ses malheureux otages, mais à quel prix ? Netanyahu serait-il assez fort et assez convaincant (ou convaincu de la légitimité de notre présence sur cette terre), pour tenir tête à Trump ? J’en doute ! Et nous voilà en route pour Oslo II.
L’Indonésie : le président indonésien Prabowo Subianto a assuré mardi à l’ONU que son pays serait prêt à envoyer des troupes pour participer à une éventuelle force internationale à Gaza après un cessez-le-feu.
« Nous ne devons pas rester silencieux pendant que les Palestiniens sont privés de (…) justice et de légitimité dans cette salle », a déclaré le chef de l’État lors du sommet annuel de l’ONU où les Palestiniens n’ont qu’un statut d’observateurs même si désormais plus de 150 pays reconnaissent de façon bilatérale un État de Palestine. « Nous devons soutenir tout le monde, les forts et les faibles ». Ce que ce petit monde d’ignorants nie sciemment, est qu’il n’existe pas de Palestiniens mais d’Arabes tout court. Les véritables Palestiniens sont Juifs.
Un alignement parfait.
À écouter Donald Trump, le lundi 29 septembre, les États-Unis, Israël et les pays arabes soutiennent d’une seule voix son plan de paix pour Gaza. Il ne reste au Hamas qu’à l’accepter à son tour. La réalité est bien plus grise : le plan du président américain a été validé les dents serrées. Le sentiment d’avoir été une nouvelle fois floués par le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avec l’aval de Washington, domine dans les capitales arabes. Entre le texte que leur a esquissé Donald Trump, le 23 septembre, à New York, et celui diffusé par la Maison Blanche lundi, des amendements substantiels ont été introduits sous la dictée israélienne.
Plan Trump pour Gaza : Derrière l’approbation des pays arabes, la frustration face à un texte largement modelé par Israël : Le président américain a ignoré les suggestions des pays musulmans qui regrettent notamment que le retrait israélien de la bande de Gaza ne soit pas encadré par un calendrier précis.
En effet, Netanyahu n’est pas assez niais pour ne pas intercepter les plans évidents des pays arabes et leurs propositions de dépêcher les forces armées à Gaza… C’est vers un second ou un troisième « Oslo » qu’ils nous guident – Israël se souvient encore de son erreur monumentale d’avoir fait confiance à Arafat et d’avoir équipé ses milices d’armes de pointe, lesquelles à la première occasion ont été tournées vers les Israéliens – manière peu élégante de remercier Israël pour sa candeur et sa foi. Les terroristes d’Arafat armés par Israël s’étaient jetés sur les Israéliens et les ont liquidés, faisant usage des armes fournies par les dirigeants israéliens.
Les principaux pays arabes et musulmans ont passé plusieurs heures, samedi, à disséquer le projet de plan transmis par l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff. Ils ont adressé des amendements concernant des points essentiels. Selon nos informations, ils concernaient notamment les projets de revitalisation de l’Autorité palestinienne, la perspective de création d’un État palestinien comprenant la Cisjordanie (Judée et Samarie de son nom véritable) et, enfin, un calendrier contraignant de transition politique. Dans l’initiative franco-saoudienne, intégrée dans la déclaration de New York, fin juillet, qui propose une feuille de route pour la solution à deux États entre Israël et la Palestine, il fait notamment mention d’un délai d’un an pour la tenue des élections générales palestiniennes.
Israël connaît bien le refrain.
En quoi et en qui se fie Israël en acceptant le plan de Trump ? Au refus presque évident du Hamas… Et si les pays arabes réunis réussissent à le convaincre de suivre le programme de Trump ? Cela pourrait se transformer en un « piégeur piégé ».
Netanyahu veut à tout prix extraire les otages des mains du Hamas… mais ce dernier n’est pas assez infantile pour tomber dans son piège, ni dans celui des pays arabes réunis. Le Hamas veut récupérer Gaza, pour perpétuer sa domination et sa lutte contre Israël. Il veut d’un État palestinien qu’il guidera vers la destruction totale d’Israël… mais pas seulement lui. Il y a bien sûr le Qatar, l’Égypte… beaucoup moins que la Jordanie qui le craint. Il veut transformer la Judée et Samarie en un second Gaza, d’où il pourra cibler les implantations mais aussi les villes du centre d’Israël.
C’est une reprise intégrale du scénario d’Oslo 1.
Si cette tentative échoue, Netanyahu se verra dans l’obligation de reprendre les belligérances, là où il les a coupées pour suivre une feuille de route, plus désastreuse que jamais. Ses excuses au Qatar n’auraient servi à rien, sinon qu’à l’humilier davantage devant le plus grand corrupteur mondial, qui retient sous la pression de son pouce le président de la plus grande puissance du monde, les USA.
Ne dit-on pas : « Un ennemi déclaré vaut mieux qu’un faux ami »
Les réponses à ces nombreuses questions ne tarderont pas à suivre, du moins, il faut espérer. Le Hamas a besoin de temps pour se reconstruire et compte combler ses demandes grâce à l’indifférence des USA et à la stupidité d’Israël.
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