Pour C.Tasin, l’Allemagne ne se réveillera pas tant qu’il y aura des féministes comme Alice Schwarzer

 

L’Allemagne va-t-elle enfin se réveiller ?

Note de Christine Tasin

Un grand merci à Jean qui a traduit l’article écrit par la féministe allemande Alice Schwarzer que j’avais rencontrée il y a une douzaine d’années à l’anniversaire d’une amie commune…

Nous avions déjà eu des désaccords énormes sur l’islam. Femme de gauche, elle faisait la distinction entre islam et islamisme…

J’avais osé espérer, en voyant le choix de Jean Schoving pour sa traduction qu’elle avait enfin ouvert les yeux, grâce (si l’on ose dire) aux attentats, aux violences, au halal, aux voiles… qui montrent que l’islam s’installe et s’impose partout en Allemagne aussi. 

Las! Ces gauchistes, ces féministes sont irrécupérables et ils creusent notre tombe et celle de nos enfants !  Ce texte me met dans une colère noire contre tous ces petits intellectuels confits en gauchisme et en tolérance qui nous amènent au poteau d’exécution et promettent à nos filles l’enfermement et à nos fils un avenir de gros macho barbare. En jaune ce qui me fait réagir, en bleu mes réponses.

Christine Tasin

L’ALLEMAGNE VA-T-ELLE ENFIN SE RÉVEILLER ?
Séparation des sexes à la Fac, rupture publique du jeûne, pas d’holocauste, plus aucune histoire de l’évolution aux cours scolaires. L’islamisme légaliste noyaute l’Allemagne depuis des décennies. Celui qui critique cela passe pour raciste. Il faut enfin arrêter l’islamisme – demande Alice Schwarzer. Pourquoi pas l’islam tout court ? « L’islam c’est l’islamisme au repos, et l‘islamisme, c’est l’islam en action, » comme l’a bien dit et répété le poète Kabyle Ferhat Mehenni. 

De quoi s’agit-il exactement dans le problème des réfugiés ? Est-ce qu’ils sont trop nombreux ? Oui, aussi. Mais cela, on pourrait le régler, même si cela serait plutôt difficile.
Est-ce parce qu’ils sont musulmans ? Non, Pas forcément. Dès les années 1970, un million de Turcs vivaient en Allemagne. Mais souvent, on ne remarquait même pas qu’ils étaient musulmans. Leur religion, s’ils la pratiquaient, c’était en privé. ça c’est au mieux une naïveté d’enfant, au pire un mensonge délibéré. La donzelle ne connaît rien à l’islam, de façon évidente. Il n’y a aucun pax musulman qui permette la pratique de la religion en privé, telle que l’on ne sache pas en rencontrant les gens dans la rue qu’ils sont musulmans !!!! C’est impossible et interdit par le Coran !
Est-ce donc parce qu’aujourd’hui, parmi les réfugiés, il y a de plus en plus de musulmans très conservateurs, voire fondamentalistes ? Oui. Et parce que l’islamisme, l’islam politique fait de l’agitation de plus en plus offensive ? Oui. Et ces croyants dans l’Écriture prennent la religion, l’islam, en otage. Bigre ! ça fait 1400 ans que les musulmans conquièrent, volent,  tuent, violent,… pour suivre l’exemple de leur beau modèle Mahomet au nom du coran où les actions de ce beau modèle sont complaisamment montées en épingle et données comme modèle ! 
Le problème, ce n’est donc pas l’islam, mais l’islamisme. Mais cela, le chancelier allemand ne semble pas encore le savoir, même en 2025. En juillet, le Chancelier Merz a prononcé un discours dans lequel il a abordé les événements intervenus dans les Universités de Kiel et de Berlin. Dans les deux villes, des étudiants musulmans avaient organisé des cours où femmes et hommes étaient assis de façon séparée. Sans aucune opposition. Pourquoi donc ces étudiants vivant en Allemagne suivraient-ils le modèle islamiste alors que partout dans le monde musulman les femmes sont séparées des hommes, partout et même à la mosquée ???

Qu’on se représente qu’en Allemagne ou quelque part dans le monde quelqu’un organise des cours où Blancs et Non-Blancs seraient assis, séparés les uns des autres. Les gens monteraient au créneau. Racisme ! Ça ne va pas du tout. À juste titre. Mais le sexisme, ça va.
Cela a donc duré un certain temps jusqu’à ce que l’indignation se répande concernant les cours avec un apartheid des sexes. Mais elle ne toucha que ceux qui l’étaient déjà, indignés. Silence absolu du côté des Verts.
SÉPARATION DES SEXES DANS LES FACS : LE RACISME NE VA PAS DU TOUT. MAIS LE SEXISME, SI.
Le Chancelier conservateur a parlé. Quand même. Mais qu’a-t-il dit ? Il a déclaré, mot pour mot, « que nous attendons notamment dans nos Universités qu’il y règne l’esprit qui caractérise notre société : à savoir ouverture, libéralisme, tolérance, y compris tolérance religieuse ».
Manque-t-il quelque chose, Oui. La parité des sexes. C’était elle, le sujet principal, dans ce cas. Et voilà, tout cela ne serait que du sexisme… elle n’a rien compris, elle ne veut rien comprendre car elle a trop peur de descendre de son piédestal et de ne plus être considérée comme fréquentable dans ses cercles d’intellos gauchistes et féministes. Quelle lâcheté !
Y a-t-il quelque chose en trop ? Oui. La « tolérance religieuse ». Car il n’agissait nullement d’elle dans le cas présent. Il s’agit au contraire de l’emploi abusif de la religion au nom d’une idéologie et d’une stratégie de puissance.  

Il s’agit du fait que ces fondamentalistes déterminent de plus en plus la loi. La minorité militante exécute les attentats terroristes. La majorité légaliste, donc apparemment légale, mine depuis des décennies les institutions, les médias et la politique. Au beau milieu de l’Allemagne. Et ils ont un plan : ils ne s’intègrent pas – nous nous adaptons.

Cela ne nous choque pas que des femmes voilent leurs cheveux et leur corps, parce que ce corps est considéré par les islamistes comme « haram », comme pécheur, et que seul le propre époux, le propriétaire a le droit de les voir. Nous ne trouvons pas étonnant que des prières soient célébrées dans des endroits publics, non religieux. Nous permettons que l’histoire naturelle et scientifique de la création et l’holocauste soient évités dans l’enseignement scolaire, parce que cela pourrait irriter certains musulmans. Nous permettons que la liberté des épouses et filles de musulmans soit manifestement restreinte. 
Et dans les cantines, nous servons des repas halal, et après le mois du jeûne, le ramadan nocif pour la santé – du moins pour les enfants et les adolescents –, nous fêtons en plus la « rupture du jeûne » avec des musulmans. Du reste : des Juifs croyants mangent eux aussi « halal », chez eux, cela s’appelle kacher. Mais ils considèrent cela comme leur affaire privée et n’attendent pas des institutions publiques qu’elles s’y conforment.
Nous avons donc à faire à une islamisation rampante de notre quotidien et au noyautage islamiste systématique également des écoles et des Universités. Le tout financé depuis le milieu des années 1980 par les milliards de pétrodollars des États pétroliers. Cette islamisation de la vie en Allemagne n’a pas diminué ces dernières dix années, mais au contraire augmenté. Dont-on comprendre que pour Alice Schwarzer l’islamisation est due à l’islamisme et non à l’islam ? Quelle est donc la place de l’islam en Allemagne ? Complètement absente, on ne verrait que l’islamisme ???
Le problème dans ce cas n’est pas la religion, mais l’autre culture et style de vie, ce sont des valeurs fondamentalement différentes, voire même contraires aux nôtres. S’y ajoute la brutalisation des jeunes hommes des régions en guerre. Elle se fonde sur une culture dans laquelle c’est plutôt déjà la loi de la jungle qui prévaut et les femmes sont des êtres humains de seconde catégorie. Aucun rapport entre l’islam et l’autre culture, donc ? C’est effarant de sottise et d’aveuglement.
Non seulement depuis aujourd’hui, mais depuis le milieu des années 1980, l’égalité des femmes est foulée aux pieds dans les milieux conservateurs et fondamentalistes de chez nous. Celle des homosexuels de toute façon. Comment avons-nous pu permettre cela ?

« Dans notre univers vivent des millions de musulmans non croyants ainsi que croyants, pour lesquels la foi est une chose privée et qui partagent avec nous les valeurs du siècle des lumières, de l’égalité des sexes, de l’État de droit et de la démocratie. Mais les islamistes prêchent qu’il s’agit là de « valeurs occidentales » et non pas universelles. Et beaucoup d’Allemands de bonne foi le répètent comme des perroquets. Nous n’avons pas protégé les musulmans non radicaux. Et entre-temps, nous avons tous le problème ». Tout ce paragraphe est un tissu de mensonge… voir mon introduction.
Alors que depuis longtemps, c’est une vérité de La Palice que par exemple le foulard – cet étendard de l’islam politique – n’est pas un commandement religieux. C’est ce qu’ont confirmé les plus hautes autorités de l’islam. Le coran n’impose aucun voile aux femmes. Note de C.Tasin : mensonge, les femmes en meurent partout dans le monde musulman, et c’est un précepte imposé par Mahomet, c’est dans le Coran. Et même s’il le faisait, ce serait une contrainte, nocive pour la santé et stigmatisante pour les filles et les femmes. Le foulard est une tradition patriarcale que les islamistes enfourchent en la propageant en tant que signe d’une « identité » musulmane. Tant de jeunes musulmanes tombent dans le piège, lors d’une phase de déchirement entre leur vie en Occident et les coutumes dans leur pays d’origine.
Le coup d’envoi de cette offensive des citoyens de Dieu à l’échelle mondiale a été donné en 1979 par l’ayatollah Khomeini avec son « Iran État de Dieu ». Les islamistes et la Gauche en Iran et dans tout le monde occidental ont acclamé Khomeini, unis dans leur critique fondamentale de l’impérialisme et des valeurs occidentales. Que leur chaut la privation de droits des femmes ! Une autre contradiction annexe.

LA POLITIQUE VA-T-ELLE ENFIN CIBLER L’ISLAMISME LÉGALISTE ? 
Via l’Afghanistan et la Tchétchénie, l’agitation islamiste a atteint les métropoles de l’Occident à partir de la moitié des années 1980. Toujours encore coude à coude avec la Gauche, des Verts jusqu’aux radicaux de gauche. Le SPD et les Églises trébuchaient derrière. Toute critique de l’islamisme a été diffamée comme étant « raciste » par ces gens, encouragés en cela par les islamistes. Ce qui fit taire (presque) toutes les critiques. Car qui voulait être un raciste ? Encore moins en Allemagne. 
Dans la présente édition de EMMA, personne ne critique aussi sévèrement l’islam fondamentaliste que quatre hommes et femmes du milieu culturel musulman : une Germano-Turque (Güner Balci), une Germano-Iranienne (Nasrin Amirsedghi), un Germano-Syrien (Sami Alkomi) et un Germano-Palestinien (Ahmad Mansour). Ils voient clair dans ce jeu.
Mais il y a de l’espoir. Début août, Christoph de Vries, secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur, a convoqué une conférence avec 50 experts en majorité critiques de l’islamisme. Et il a annoncé un plan d’action fédéral/régional qui doit constituer « le début de la fin de l’islam politique en Allemagne ». À cet égard, l’homme politique de l’Intérieur cible « aussi bien l’islamisme militant que légaliste ». Il se plaint que « tout ce qui est entrepris dans le domaine de l’extrémisme de droite fait défaut dans le domaine de la lutte contre l’islamisme ».
C’est – enfin ! – un début. Pour autant que les actes fassent suite aux paroles.  

Source 

Traduction d’un article d’Alice Schwarzer paru dans son journal Emma, traduction de Jean Schoving pour Résistance républicaine.

 

 

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