Extraits de Ce que je cherche, de Jordan Bardella,
Pour nos élites bruxelloises, l’immigration n’est pas un problème mais un projet. Toute entrave à la migration doit être levée, qu’il s’agisse de flux légaux ou illégaux. La Commission se moque de la volonté des peuples d’Europe de rester eux-mêmes.
La simplification est l’autre nom de la confiance. Elle est le projet d’une société tournée vers l’avenir qui valorise le travail, l’audace, l’entreprenariat et croit en la responsabilité. Il n’est pas possible de considérer l’entreprise comme un objet suspect ; elle est un collectif humain qui réunit des talents et des idées pour répondre à un marché et créer de la valeur.
Albert Camus, dont me reviennent les mots du discours de Stockholm pour la réception de son prix Nobel en 1957 : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. »
C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche, a écrit Pierre Soulages.
C’est une réalité que la classe politique ne veut pas voir, par idéologie, par clientélisme, par romantisme, par culpabilité ou par lâcheté. L’immigration de masse a changé le visage de nos villes et, désormais, celui de nos campagnes. Elle nuit également aux citoyens français issus de l’immigration d’antan, animés par les valeurs d’assimilation, de travail et de respect. La désassimilation est en marche. Lorsque certaines écoles publiques de Seine-Saint-Denis abritent une quinzaine de nationalités différentes parmi leurs élèves, qui s’assimile à qui ? Qui est le modèle culturel de référence ?
La gauche voit l’immigration comme une ressource électorale, ce qui explique ses campagnes en faveur de la Palestine, ses danses d’un ventre aussi incessantes que dangereuses devant les revendications des islamistes. La macronie et une partie de la droite considèrent, elles, les nouveaux arrivants comme une ressource économique, une main-d’œuvre bon marché, corvéable à merci, avec des conditions sociales plus souples.
Emmanuel Macron n’aime pas les Français modestes. Son absence d’affect m’a souvent laissé perplexe. Il aime les grandes démonstrations économiques et statistiques ; mais il s’efface quand nous parlons des passions françaises, de l’âme et de la chair de notre Nation.
Dans Le Fil de l’épée, Charles de Gaulle, visionnaire, érige le caractère en vertu essentielle des temps difficiles. Il définit l’autorité et l’instinct comme les qualités premières d’un chef. Quand on abandonne l’autorité de l’État, quand ce supplément d’âme qui permet à l’homme d’État de faire siennes les douleurs des Français disparaît, alors la France n’est plus pleinement comprise et défendue. Peut-on présider sans épouser les sentiments profonds d’une Nation ?
Emmanuel Macron est capable de dire tout et l’inverse de tout. Il a l’assurance de ceux qui sont certains d’avoir toujours raison. Sa prétention ne s’embarrasse pas de l’histoire séculaire du pays. Au fond, sa conviction européenne est son unique port d’attache.
Il fait montre d’une incapacité à exprimer un cap clair, contredisant le général de Gaulle selon lequel un chef se doit de « dominer les événements, y imprimer une marque et d’en assumer les conséquences.
Ce pays ne s’aime plus assez.
La France n’intéresse pas Emmanuel Macron. Il se sent tellement plus important...
Valoriser l’effort m’a toujours semblé aller de soi. S’élever par le travail, par-delà l’origine ou le milieu social, est le cœur de la promesse républicaine. Elle est à la base d’une société juste et équitable. Contrairement à ce que revendique une certaine gauche, la France ne s’est pas construite dans le « droit à la paresse ». Elle s’est bâtie grâce au dépassement, aux efforts de générations entières et à leur génie. Les peuples sans mémoire et sans racines sont des peuples en ruine. Un effondrement de l’école signifie l’effacement de la France.
Dans le monde de ChatGPT, nous avons besoin de cohésion culturelle, de culture générale, de pluridisciplinarité, de capacité d’écoute et de dialogue, de discernement, tout ce que l’on appelait jadis les « humanités ». Face au risque de l’obsolescence programmée des femmes et des hommes réifiés, face au risque de devenir les serviteurs de technologies censées nous servir, il y a urgence à cultiver ce qui fait la singularité de l’espèce humaine : notre éducation et notre savoir.
«J’AIME BIEN AIMER CE PAYS ET J’AIME BIEN LE DIRE PARCE QUE JE PENSE QUE C’EST LE PLUS GROS PROBLÈME DE CE PAYS : IL NE S’AIMEPAS OU PAS ASSEZ ! » Cette phrase a été prononcée par Jean Dujardin,
Aucun pays ne réussit en se reniant, aucun pays ne compte en effaçant ses racines. Il y a un lien entre le patrimoine et le progrès, entre l’identité et la modernité.
Les représentants de l’État, les élus, les forces de l’ordre, les enseignants, les soignants sont les piliers de la Nation. Ils sont « intouchables », car ils dédient leur vie à la France. La grande politique est affaire de symboles : on ne devrait pas attaquer un service de l’État sans voir s’abattre une sanction exemplaire.
En conduisant une politique migratoire débridée et en répartissant l’immigration dans des territoires jusqu’ici préservés, nos dirigeants ont non seulement aggravé les problèmes, mais ils les ont disséminés.La question de fond que soulève le débat sur l’immigration est celle de l’identité nationale. Cette question existentielle traverse et hante toutes les démocraties occidentales. Qui voulons-nous être et qui voulons-nous demeurer au XXIe siècle ? Quelles sont les valeurs auxquelles nous tenons, quels sont les liens qui unissent les Français ? Une Nation n’est pas une addition d’individus qui coexisteraient plus ou moins, c’est le partage d’une culture, d’une histoire. Ce sont des appartenances communes.
Il ne peut y avoir de justifications à la délinquance quand un pays fait en sorte que vous ne manquiez de rien.
Là où les investissements ont été les plus massifs, les niveaux de criminalité dépassent aujourd’hui d’inquiétants records.
Les ghettos prennent naissance dans les failles d’une chaîne éducative brisée. La fin de l’autorité parentale, le décrochage scolaire, l’enfermement dans les cultures d’origine, la méconnaissance des règles de civilité expliquent sans doute avec davantage de lucidité le basculement dans la violence.
Nous devons refondre le roman national. Qui sommes-nous et où voulons-nous aller ? Tant que nos dirigeants n’accepteront pas d’affronter et de répondre à cette question essentielle, ils seront condamnés à n’être que les spectateurs impuissants d’une société vide de sens.
Financées avec l’impôt des Français, ces chaînes cumulent devoir de neutralité et obligation de rigueur.
Dans la décharge publique que sont parfois devenus les réseaux sociaux, La traque et l’utilisation de moyens déloyaux sont jugées autorisées dès lors qu’ils visent le « camp du mal ».
Ce harcèlement médiatique ne se résume pas seulement à un combat moral, celui du camp du bien face au camp du mal. Il a pour objectif final de vous acculer, de vous décourager, de vous pousser à jeter l’éponge, à renoncer, à abandonner toute forme de résistance à la pensée dominante.
Qui peut croire que Paris adopterait la même politique étrangère avec une population majoritairement acquise au Hamas et éprouvant de la haine envers Israël ?Cet enjeu de l’identité est vital, il s’impose à nous, y compris sur le terrain géopolitique. La France n’aura une place dans le XXIe siècle que si elle se montre capable de rester ce qu’elle est.
Puissance et identité, tels sont les marqueurs indispensables de la continuité historique, les lignes directrices qui devraient guider ceux qui aspirent à exercer des responsabilités politiques importantes. Rejeter la puissance, au nom de la décroissance, ou d’une vision idéaliste d’un monde pacifique et fraternel, c’est prendre le chemin du déclin. Rejeter l’identité, nier les cultures, les civilisations et leurs frontières, c’est se condamner. Je ne veux ni le déclin ni l’agonie !
Le prix à payer est cher pour celui ou celle qui ose mettre des mots sur le réel. Une prise de conscience collective des dangers et des non-dits d’une Europe construite sans les peuples, et parfois contre eux, contre leurs intérêts. Le peuple ne veut plus être exclu de la marche du pays.
Un mépris profond pour la culture de l’excuse, injure à toutes les victimes.
État fort, qui n’assure pas seulement la protection de l’intégrité physique des citoyens, mais aussi le bon fonctionnement de l’économie et le juste équilibre entre les forces du capital et celles du travail.
Marine : j’ai oublié de te donner un dernier conseil, le plus important, sois toi-même et souviens-toi qu’en politique, on ne transmet que la foi que l’on a.
Croyez-moi, il ne faut jamais laisser quiconque vous décourager. Le combat qui nous attend est celui d’une France fière, libre, souveraine et prospère. C’est une bataille pour notre civilisation, notre identité et l’avenir de nos enfants. Cette bataille est noble et nous rebâtirons le rêve français.
245 total views, 245 views today
Tout a été fait pour détruire notre pays. Baisse de la natalité en écrasant les classes populaires et moyennes d’impôts de façon à ce qu’elles n’aient plus d’enfants, en valorisant les LGBT au dépens des familles dites normales, en donnant une image déplorable de la famille traditionnelle, en dévoyant les enfants dès la maternelle, en laissant les narcotrafiquants prospérer, etc.
Argo! j’applaudis des mains et des pieds, j’adhère à 1000% à votre analyse. C’est une natalité à la chinoise, à peine déguisée, au lieu d’encourager les français idéologiquement et surtout financièrement à avoir 4/5 enfants, une partie des « français » s’en charge avec 7/8 gosses et des objectifs bien déterminés, remplacement des fds…..
Sa jeunesse n’est pas un handicap mais une force! Il n’a pas fait sciences po, et alors ? On a vu le résultat
des hommes formatés pour être présidents depuis 50 ans.
Ça ne l’empêchera pas d’être Président en 2027.
Quoiqu’on en dise, Bardella a 100 fois plus de maturité que des vieux qui nous parlent de « sentiment d’insecurité » ou que « La prison n’est pas une solution » ou encore qu’ ‘Il n’y a aucun lien entre insécurité et immigration ».