Dans les fermes d’Hidalgo, les fruits et légumes sont à plus de 40 euros le kilo

Pour Anne Hidalgo, maire de Paris, c’est une fierté. Il s’agit des fermes urbaines installées au cœur de la capitale ou dans le périmètre du Grand Paris. Ce sont environ 37ha d’espace agricole sur lequel travaillent environ 300 personnes. Ces salariés produisent en moyenne 2.6kg par jour travaillé. Sachant que le SMIC horaire s’élève à 11,65€ brut (ou 9,63€ net), un salarié coûte au minimum 81.55 euros/jour. Donc, pour qu’elles puissent seulement payer leurs salariés, les fermes devraient vendre leurs fruits et légumes, quels qu’ils soient, à plus de 40 euros/kg (en moyenne, leur prix varie en réalité entre 2.40 et 3.40 euros/kg) ! A condition que les salariés soient tous payés au SMIC. Mais c’est bien l’argent des contribuables qui assure les coûts !

Directeur de l’IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l’IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l’association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l’Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).

https://fr.irefeurope.org/publications/les-chiffres-cles/article/aux-fermes-danne-hidalgo-les-fruits-et-les-legumes-sont-a-plus-de-40-euros-kg/

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4 Commentaires

  1. Hidalgogo ou plutôt Hidalgaga et ses fermes urbaines. Il est vrai qu’avec le pognon de dingues que gagnent les dirigeants, 40 euros du kilo, c’est rien… Les fermes urbaines, réservées à l’élite. Pauvres et modestes, s’abstenir.

    • Bonjour,

      Oui, c’est pas les fermes corréziennes des années 60 :=)

      Je me souviens, avec mes parents, des tournées, que nous faisions, pour acheter du cidre bouché dans ces fermes, autour d’Uzerche.

      60 ans après, je reste marqué par leur extrême pauvreté.

      Quand j’entends une garce comme la Bouteldja expliquer, avec toute sa haine, qu’elle venue en France parce que « la France est riche », je pense souvent à ces paysans de Corrèze des années 60 …

      19 en force !