Tout n’est pas perdu, plus de la moitié des idiots utiles regrettent de ne pas avoir voté RN

Enfin, c’est ce qu’ils disent… Après, il y tant d’histoires personnelles, de peurs du qu’en-dira-t-on et même de vieilles peurs du loup même dans l’isoloir que l’on ne sait trop s’il n’est pas irréaliste de se réjouir déjà à l’idée des prochaines échéances électorales.  C’est bien de croire au père Noël, ça aide à vivre, à reprendre des forces, à ne pas baisser les bras mais il faut être lucide.

Surtout, ne généralisons pas abusivement, il n’est hélas pas question des électeurs en général, mais seulement des électeurs dits “de droite”... autant dire qu’ils sont plutôt minoritaires dans la France de Macron, si on en juge aux diverses élections depuis 40 ans…

Mais il faut faire feu de tout bois et y croire encore, pour ne pas se pendre, pour ne pas baisser les bras, pour ne pas quitter la France pour la Russie…

D’abord, depuis l’entourloupe de Sarkozy élu pour gouverner à droite et qui a fait une politique de gauche, comment savoir qui est vraiment “de droite” en ce pays, à part Zemmour ? Même Marine et le RN peuvent difficilement cocher toutes les cases “droite”, quoi qu’ils en pensent, tant le concept a été traîné dans la boue.

Et qu’est-ce que ça veut dire, être “de droite” ? C’est de droite, il est de droite… ces quelques mots lapidaires suffisent en général pour clore très vite toute discussion politique. Je connais des gens très intelligents, très cultivés qui, pour ne pas renier leurs engagements de la vraie gauche, celle de Jaurès, acceptent tout sans sourciller, même le wokisme, de peur d’être estampillés “de droite”. Il ne reste guère plus que notre ami Jacques Martinez pour se glorifier dans ses articles d’être de droite et de voir se créer ce qu’il pense être un vrai parti de droite avec le nouveau Ciotti. Et je ne m’absous pas, moi qui me considère toujours de gauche, de la vraie gauche, celle de Jaurès et qui ai en horreur nombre de positions défendues par la droite traditionnelle. Je ne peux me considérer de droite effectivement. Mais cela ne m’empêche pas de voter contre la gauche actuelle ni de voter pour des candidats patriotes. Alors où suis-je ? Qui suis-je ?

Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde !

Albert Camus

 

Comme quoi le concept ne veut plus dire grand chose. Je crois que le vieux schisme droite-gauche qui a simplifié les choses depuis De Gaulle est mort. Il reste les dégénérés d’un côté, immigrationnistes, wokistes et mondialistes et de l’autre les patriotes anti-Europe, anti-mondialisation, anti-immigration, ouverts ou pas au changement de sexe, au mariage homo, à l’euthanasie…  mais qui sont au moins d’accord sur une certaine idée de la France, de son indépendance, de sa souveraineté et sur quelques valeurs, honnêteté, travail, efficacité, autonomie… 

C’est bien pour cela que les électeurs font parfois n’importe quoi, comme aux dernières législatives… La peur du qu’en pensera-t-on est devenue virale, au point d’avoir peur de ce que l’on pourrait penser soi-même de soi-même… Allo, Freud ? Il faut reconnaître qu’ils sont très forts, tous, pour nous pousser à avoir honte de nous-mêmes. Politiques, journaleux, medias, enseignants, acteurs, gens du show biz… pour vous faire croire que si vous ne pensez et ne parlez pas comme eux vous êtes un crétin fini, une malchance pour la France et l’intelligence. Et ça marche, puisque ces imbéciles qui votent par mimétisme passent leur vie devant leur télé et leur smarphone…

Il est difficile pour des medias et associations patriotes comme le JDD, Résistance républicaine et quelques autres de sortir la tête de l’eau et de faire contre-poids, forcément. On ne fait pas le poids, mais l’histoire nous dit qu’on finit toujours par gagner et par détruire la Bastille, même si l’attente est aussi terrible que celle du héros du Désert des Tartares…

Le 7 juillet dernier, les Français se rendaient aux urnes lors du second tour des élections législatives anticipées, après qu’Emmanuel Macron a annoncé, un mois plus tôt, la dissolution de l’Assemblée nationale après les élections européennes, lors desquelles le Rassemblement national était arrivé en tête. Au second tour des élections législatives, c’est le Nouveau Front populaire qui l’avait emporté, sans obtenir pour autant de majorité absolue. Un scrutin pour lequel un « front républicain » s’était mis en place face au RN, arrivé en tête au premier tour. Dans de nombreuses circonscriptions où le parti de Jordan Bardella avait fini premier, un accord avait été passé entre le camp présidentiel et la gauche pour que le candidat arrivé troisième se désiste.

Quasiment deux mois après les élections législatives anticipées, l’institut de sondage Ipsos a publié une enquête pour Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, le Cevipof et l’Institut Montaigne, portant sur le climat politique en France. Dans celle-ci, une partie est consacrée aux regrets du choix de vote durant les législatives. Ainsi, parmi les électeurs des Républicains ou Divers droite au premier tour, qui ont voté NFP au second dans un duel avec le Rassemblement national, 62 % disent regretter leur choix (38 % ont moyennement des regrets, et 24 % ont des regrets importants). Chez les électeurs Ensemble au premier, ces chiffres sont moindres : 28 % ont moyennement des regrets, et 18 % ont des regrets importants.

Quand un duel voyait s’opposer Ensemble et le Rassemblement national au second tour, 63 % des sondés votant Nouveau Front populaire ont dit avoir peu ou pas de regrets à avoir fait barrage au RN. Ce chiffre est de 56 % chez les votants des Républicains ou de Divers droite. (C. Tasin : Où l’on voit la preuve par 9 de ma démonstration ci-dessus. Le macronisme et les électeurs de Macron ne cochent plus aucune case,  de gauche ou de droite, ils forment un ramassis informe de l’ex-UMPS qui a abandonné toute valeur, toute référence historique, mais qui est juste versé dans la mondialisation et le renoncement à des lois française et des référents uniquement français. Oui, le nouveau schisme est juste mondialiste versus patriote au sens large, en sachant justement que je ne fréquente pas des gens “patriotes” antisémites, homophobes, anti-laïques… ).

 

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1 Commentaire

  1. La France a beaucoup de qualités, de grandes valeurs, mais deux gros défauts, la politique et la justice. La politique est un point faible majeur en France, on a eu la collaboration avec les nazis, on a eu ceux qui ont foutu en l’air notre souveraineté pour s’allier avec les allemands (on collabore encore et toujours avec eux) pour créé l’UE qui nous montre chaque jour que c’est un échec, et nous avons aujourd’hui des partis politiques qui se prennent pour le Bien et accusent les autres à être le Mal, en faisant tout pour les discréditer, pour les salir, pour les exclure en faisant barrage et en incitant tout le monde à faire barrage contre ceux considérés être le mal. Et bien sur tant de moutons cons tombent dans le panneau, en croyant les partis du Bien. Le résultat populaire est tel qu’aujourd’hui ce camp qui se prend pour être le Bien se bloque lui-même, est devant son propre barrage, et n’a et n’aura aucune solution pour diriger le pays, Macron est tellement bloqué qu’il a fait appel au secours aux deux derniers présidents (1 à gauche et 1 à droite). Le peuple a voulu le RN, Macron l’a bloqué et récolte maintenant ce qu’il a semé…