« Mélodie en sous-sol » (1962) : rencontre au sommet entre deux monstres sacrés

A voir gratuitement en ligne  sur Arte jusqu’au 18 février 2025 : https://www.arte.tv/fr/videos/031918-000-A/melodie-en-sous-sol/

Cinéaste: Henri Verneuil
Synopsis : à peine sorti de prison, Charles envisage déjà de cambrioler le casino du Palm Beach à Cannes…

Rencontre au sommet entre deux monstres sacrés pour ce classique du polar, dialogué par Michel Audiard d’après un polar américain : Jean Gabin, irrésistible de cynisme en vieux truand sur le retour, et Alain Delon, jeune délinquant impétueux.

Les deux heures de projection s’ouvrent avec le prologue entre Gabin et sa femme, la remarquable Viviane Romance (photo): quelle  force réaliste  ! Quelle humanité dans ce moment !

Il y a tout le poids de Gabin, sa « gueule » fermée.

Et Delon, qui joue  le grain de sable pas très fiable,  crève l’écran.

Que reste-t-il en mémoire,  aujourd’hui ?

De magnifiques échanges de répliques entre Delon et sa mère Germaine Montero, le personnage humain de Maurice Biraud coincé entre les deux grands fauves.

Les dialogues de Michel Audiard ? Il perçoit parfaitement cette atmosphère dans laquelle la France populaire patauge : inquiétude et nostalgie se mêlent dans ses dialogues.  On est dans la petite philosophie pragmatique des marlous de l’époque où le pognon est roi.

Et puis la scène savoureuse de Delon avec Jean Carmet, barman d’hôtel qui le met « au parfum » au bar  de la piscine.

 

Alain Janey et Alain Delon, dont la « beauté du diable » est à peine écornée par une cicatrice à la joue droite.

On retrouvera cette fameuse (fausse) cicatrice dans quelques autres films de Delon comme « La tulipe noire », « Le clan des Siciliens » et « Scorpio ».

Textes des encadrés empruntés à l’« alligatographe ».

 

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3 Commentaires

  1. beauté talent charisme d’une idole, et un vrai cinéma ! quelle chance nous aurons eu de connaître cette belle époque

  2. Désolé la cicatrice au menton de Delon n’avait rien de fausse, c’était suite à un accident de voiture en 1958 , elle était juste maquillé sur certains films

    • Bonjour, celle au menton, oui. L’autre à la joue n’apparaît qu’à une certaine période, je viens de rajouter 1 photo où on voit les 2

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