Aya Namakura incarne-t-elle la fin de l’humanité humaniste ?

 

Il faut reconnaître à la mise en scène entourant les Jeux olympiques de Macron le mérite de mettre en lumière la grande Scission de son pays, la grande fracture civilisationnelle qu’il regarde avec fascination, comme Néron regardait Rome brûler(1), se réjouissant de ce “en même temps” qui est en réalité face-à-face et confrontation.

Feu Gérard Collomb constatait que les Français de papier et les Français réels vivaient désormais face à face et non plus ensemble… Cette cérémonie l’a confirmé en mêlant le beau et le laid, le remarquable et les bas fonds éhontément…

La cérémonie d’ouverture se terminait d’ailleurs par l‘Hymne à l’amour interprété magistralement par Céline Dion comme un chant du cygne.

Je n’avais jamais prêté attention au profond oxymore qui parcourt cet hymne à l’amour, exaltation de la passion amoureuse certes mais aussi révélateur de la pulsion de mort. A bien en relire les paroles (finalement très simples, la mélodie, la musique et l’interprétation faisant la richesse de ce bijou), la mort apparaît comme une libération dans ce prétendu hymne à l’amour où Piaf rêve d’être dans le ciel où il n’y a “plus de problèmes”. Thanatos est autant présent qu’Eros dans cet hymne à l’amour finalement dépourvu de naïveté.

En contrepoint, l’autre grand moment de ce spectacle était la prestation d’Aya Namakura qui a quant à elle délivré un défilé indigène quasi militaire en guise de chanson, où je n’ai pu déceler aucune émotion, aucun sentiment, aucun intérêt, même, à vrai dire. Un concentré de mépris pour la France puisque la garde républicaine s’y trouvait ridiculement mêlé. J’aurais aimé avoir un peu d’intérêt pour cette “performance” qui nous a sans doute coûté un bras comme le reste de cette cérémonie, mais je n’ai trouvé ici que robots, froideur, absence d’humanité dans ces gestes de soldates noires habillées en or visant à nous impressionner comme un serpent se redresserait face à sa proie, mêlant à ce vide émotionnel un “Charles Aznavour” qui se serait retourné dans sa tombe…

Cela n’a aucun rapport avec la danse, le chant, l’art, les sentiments, l’émotion qui préside dans la civilisation humaniste au spectacle artistique.
J’y ai plutôt vu un défi à la prétendue extrême-droite, en implantant artificiellement cette chose, ce spectacle furieux en plein Paris, dans notre capitale, si riche en notre Histoire, avec notre garde républicaine incarnant notre autorité militaire, cette force militaire qui est le dernier recours pour la France de rester française. La musique africaine d’Aya Namakura est abusivement qualifiée de française afin de faire un “fuck” comme dirait la mère Hidalgo à tous les Français sincères…

Alors pour nous qui avons été pétris d’humanité, qui au lieu d’écouter du zouk dans notre case avons lu de grands ouvrages de littérature, vu de grands films, écouté de la grande musique où l’on apprend à développer une sensibilité humaniste, le choc est total. Nous avons face à nous des humanoïdes dérivant d’une autre civilisation qui débarquent comme des barbares dans notre pays et qui ont tout pour nous effrayer.

Ce fut un grand moment de vide artistique et émotionnel, où, sous couvert de festivité et de paillette, nous avons assisté à un défilé conquérant, insultant, provocateur finalement dont le seul but semble avoir été de piétiner notre humanisme. Il n’y avait même rien de chaleureux dans cette mise en scène dont le seul but était de nous offrir le constat de la défaite de notre civilisation. L’extrême froideur de ces gens venus des pays chauds était habillée de rythmes sauvages censés être festifs… Face à cela deux attitudes comme toujours de nos jours, se soumettre ou résister, succomber à la bien-pensance trouvant cela génial ou avoir la perspicacité de remarquer la grande violence des minutes où Aya Makamura est apparue.

Il n’y a là de ma part aucun racisme car je sais que beaucoup de Noirs ont au contraire rallié pleinement notre civilisation et ont dû être horrifiés eux aussi de ce spectacle…

Ce qui m’a le plus choqué c’est le vide dans les yeux tant de la chanteuse que des danseuses, l’insignifiance de leurs gestes… qui n’émeuvent pas plus que de rencontrer les yeux d’un poisson mort sur l’étal d’un poissonnier.

Cela m’a fait penser au meurtre de Lola, où la “principale suspecte”, comme on dit pour respecter une présomption d’innocence dont on ne se demande la raison d’être dans un tel cas, Dahbia B, apparaissait tout sourire sur les réseaux sociaux, comme un modèle prenant la pose…

Dahbia B., 24 ans, a reconnu en garde à vue le viol et le meurtre de Lola, une enfant de 12 ans retrouvée dans une malle ou valise devant le 40 rue d’Hautpoul, 75019 où elle habitait (deux entrée avec le 119 rue manin, 75019)

Dahbia B

Humaine ou humanoïde ?

Sur les réseaux sociaux, Dhabia B. parade, lunettes de soleil clinquantes, vêtements brillants, tout sourire…

Cette Dhabia B. est un robot à laquelle notre civilisation accorde tous les bienfaits de l’humanisme, la tolérance, les droits de l’Homme, présomption d’innocence, confort en prison, délai pour être jugée et organiser sa défense…

Enfin, cette semaine, un grave accident de la route s’est produit près de Chartres. Un homme est venu porter secours aux victimes encastrées dans une voiture commençant à brûler. Personne n’est venu l’aider, les témoins filmaient la scène pour la mettre sur les réseaux sociaux…

Les humanoïdes plus nombreux que les humains en France, désormais ?

Farid Lahmidi, un habitant de la région parisienne, n’oubliera sans doute jamais ce trajet de retour de vacances, qu’il a soudainement interrompu en Eure-et-Loir, pour porter secours aux victimes d’un accident sur l’autoroute A11, dimanche, vers 13 heures, à hauteur de Chartres.

“Je rentrais seul, chez moi, en Île-de-France, quand j’ai vu au loin une voiture qui était sur le toit, complètement sortie de l’autoroute. J’ai ralenti pour stationner sur la bande d’arrêt d’urgence, en faisant attention à ne pas freiner trop brusquement. Je devais être à environ 1 km, après le lieu de l’accident”, se souvient Farid Lahmidi.

Ce chef d’entreprise explique avoir couru jusqu’au véhicule accidenté :

J’ai trouvé deux adultes par terre qui avaient du mal à bouger. J’ai ouvert une portière pour aider un enfant à sortir. Un deuxième enfant, allongé sur le ventre, avait la tête bloquée sous le tableau de bord. J’ai réussi à l’extraire et à l’éloigner du véhicule, qui commençait à prendre feu.

Si Farid Lhamidi a contacté la rédaction de L’Écho Républicain pour apporter son témoignage, ce n’est pas pour se “mettre en avant”, assure-t-il, mais pour faire part de son “indignation” face au comportement de plusieurs automobilistes témoins de la scène, sur un pont enjambant l’autoroute A11, à Chartres.

Farid Lhamidi déplore :

“Des personnes âgées ont appelé les secours et un homme, qui ne parlait pas bien le français, est descendu pour m’aider, mais il n’est pas resté longtemps. Sinon, des automobilistes ont filmé la scène depuis le pont avec leur téléphone, mais n’ont pas bougé, alors que je leur faisais signe de venir m’épauler avant l’arrivée des pompiers.”

En résumé, deux peuples sont face à face dans notre France, ceux qui ont gardé en eux l’humanisme issu des valeurs chrétiennes de compassion, de sensibilité et d’empathie d’une part et d’autre part les sauvages humanoïdes, robotiques, qui font déballage d’apparence et d’apparats, à l’âme vide…

 

(1) Note de Christine Tasin. Même si cela n’a pas d’importance sur le fond de cet article, absolument remarquable et important, de Maxime,je signale en passant que, en vérité, Néron n’a jamais regardé Rome brûler et il ne l’a jamais brûlée, il n’était d’ailleurs pas à Rome quand l’incendie a commencé (le responsable est vraisemblablement un brasero renversé au milieu d’une des rues étroites ayant incendié les murs en bois de maisons un jour de Sirocco ) les premiers entrepôts détruits contenaient la plupart des oeuvres d’art d’une beauté et d’une valeur incommensurable ramenés à Rome par Néron amoureux fou d’art, qui n’aurait jamais lancé un incendie risquant de faire disparaître des oeuvres uniques, incendie qui fit disparaître son palais et la maison de ses ancêtres qu’il révérait. C’est une légende faite pour discréditer Néron qui n’était pas un saint, certes, mais qui n’était pas aussi fou que la postérité a voulu le dire, pour des raisons politiques. Cela ne change rien à l’affaire qui nous occupe ci-dessus, mais il est important de ne pas aboyer avec les loups.

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5 Commentaires

  1. «  … Néron n’a jamais regardé Rome brûler et il ne l’a jamais brûlée.. ».
    Enfin un témoin de l’incendie de Rome ; jusqu’à présent nous devions nous en remettre aux écrits des auteurs latins (Tacite, Suetone, etc) qui eux croyaient l’empereur responsable de ce drame.
    L’affirmation péremptoire qui est ajoutée à l’article devrait être complétée sur (au moins) deux points : 1- les chrétiens ont été désignés par Néron comme les auteurs de l’incendie et persécutés avec raffinement, 2- il faut voir dans l’incendie et la destruction de Rome le signe que Néron, pervers et fou, détruisait la civilisation et la culture romaine.

    Je ne ferai aucune autre comparaison avec une autre personne ou une autre époque ; j’espère éviter de lire que l’incendie de Rome est du à un mégot de cigarette mal éteint …

  2. Fin de l’humanité ? Ayaya, non une mutante précurseure, elle va remonter prochainement dans les branches ancestrale dont elle anone déjà la langue.

  3. C’est du Fellini Satyricon comme toutes les scènes de l’ouverture JO 2024. Décadence , bacchanales, dissolution .

  4. Islam et Aya Namakura , les deux principaux vecteurs qu’utilisent nos zélites mondialistes pour mettre fin dans un premier temps à l’humanisme et dans un second temps à l’humanité .