Le Kremlin suit de très près les élections en France

Le Kremlin suit de « très près les élections en France », a déclaré ce 1er juillet son porte-parole Dmitri Peskov, au lendemain d’un premier tour marqué par une victoire du Rassemblement national, et alors que l’avenir de la politique française en Ukraine semble se jouer dans les urnes.

«Nous attendons le deuxième tour, mais les préférences des électeurs français sont plus ou moins claires pour nous», a observé ce 1er juillet le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, affirmant avoir suivi «de très près les élections en France».

Des deux côtés de l’Atlantique, les électeurs «se sont prononcés pour le développement de leur économie et la nécessité de trouver des solutions aux questions de sécurité mondiale», a-t-il ajouté.

En France, plus de doute : le camp présidentiel a subi une deuxième déroute électorale en moins d’un mois, trois semaines après sa défaite retentissante aux élections européennes. Le changement potentiel de majorité et donc de gouvernement interroge sur l’avenir de la politique étrangère de Paris.

L’évolution de la position française en suspens.

Le président du RN, Jordan Bardella, a assuré qu’il serait «extrêmement vigilant» face aux «tentatives d’ingérence de la Russie», qualifiant celle-ci de «menace» pour les intérêts français, tout en fixant des «lignes rouges» sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine ou « de missiles longue portée ou de matériel militaire» qui pourraient «frapper directement les villes russes».

Le 27 juin dernier, Marine Le Pen, quant à elle, a affirmé dans Le Télégramme que le président français ne serait plus en mesure d’envoyer des troupes françaises en Ukraine si Jordan Bardella occupait Matignon, soulignant que «c’est le Premier ministre qui tient les cordons de la bourse».

Inquiétude à Kiev

Lancinante depuis le 26 février, la question de l’envoi de troupes occidentales et en particulier françaises en Ukraine, qu’Emmanuel Macron a refusé d’écarter au nom d’une «ambiguïté stratégique» selon lui nécessaire face à la Russie, est au cœur des tensions actuelles entre Paris et Moscou… mais pas que.

Les évolutions politiques internes en France intéressent aussi fortement Volodymyr Zelensky. «Nous croyons que les Français continueront à soutenir l’Ukraine quelle que soit la situation politique», a déclaré celui-ci dans un commentaire écrit adressé à l’AFP fin juin.

 

https://francais.rt.com/russie/112012-kremlin-dit-suivre-tres-pres-france

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4 Commentaires

  1. Si le RN perd, à sa place, je foutrais le même bordel que LFI sous la législature précédente, à la différence que j’arborerais le drapeau français, que je revêtirais une veste tricolore et que je chanterais la Marseillaise avant pendant et après chaque séance, et que je viderais l’hémicycle à chaque intervention des représentants du Front anti-RN. Ils finiraient par péter les plombs, ces fumiers.

  2. Le clown triste Zelensky ne doute vraiment de rien. Et pour l’instant les évènements et Macron le félon lui donnent raison…

  3. J’espère que avec Marine et Bardella les troupes française resteront en France. Le zélinskiki veut la guerre pas nous. Le zélinskiki n’a qu’à se démerdé tout seul. Si personne n’avait aidé se connard la guerre serait déjà finie. Point barre.

  4. Une petite remarque:
    La Marine , moins on la voit mieux Jordan Bardella se porte.
    Mais non ! Il a fait le boulot et elle, elle ramene sa fraises.