L’offre de paix de Poutine, c’est le salut de l’Ukraine

Rappelons aux politiciens va-t-en-guerre qui jouent avec la vie des autres, bien à l’abri loin des combats, que les guerres tuent et mutilent. Dans les pertes ci-dessous sont comptés les blessés définitivement inaptes au combat.

“Au 1er janvier 2024, ces pertes totales parmi les forces armées ukrainiennes s’élevaient à 1 112 135 personnes. Parmi eux, environ 420 à 460 000 personnes ont été tuées”, selon des sources otaniennes. Depuis cette date, Kiev continue de perdre 1500 soldats par jour, tués et blessés. Le nombre de tués ukrainiens a donc largement dépassé les 500 000 aujourd’hui, malgré les communiqués farfelus de Zelensky.

La conférence sur la paix en Ukraine qui se tient en Suisse est une mascarade sans intérêt et surtout sans volonté réelle de la part des Occidentaux de mettre fin au conflit.

Dès lors que les causes réelles de l’offensive russe, qui remontent à la fin de la guerre froide en 1990, sont passées à la trappe depuis le début du conflit et que la Russie n’est même pas conviée, cette conférence a tout d’un tribunal politique où les droits de la défense sont exclus.

Berne avait convié 160 pays, mais seulement 90 ont dépêché une délégation. La Chine et de nombreux États ont refusé de s’associer à ce cirque sans intérêt, où Zelensky, le président illégitime de l’Ukraine, va encore demander de l’aide pour mieux saigner son peuple afin de sauver son régime mafieux et corrompu, avec la complicité criminelle de l’Occident.

Ceux qui rêvaient d’isoler Poutine en sont pour leurs frais. Sans Moscou, ni Pékin, cette conférence est déjà un fiasco se limitant à enfoncer des portes ouvertes. Une grand messe otanienne n’apportant rien de neuf. Ridicule.

Ce qui se joue en Suisse, ce n’est pas la paix mais la survie d’un régime pourri qui détourne l’aide occidentale par centaines de millions, tout en sacrifiant son peuple sur l’autel des seuls intérêts américains, lesquels rêvent de démanteler la Fédération de Russie pour piller ses immenses richesses, estimées à 54 000 milliards de dollars. Tout autre discours sur la menace russe en Europe n’est que mensonge criminel.

Vladimir Poutine vient donc de proposer de véritables conditions de paix à Kiev, tout à fait conformes aux objectifs que s’était fixé le Tsar au début de son offensive, pour assurer aussi bien la sécurité de la Russie que celle des populations du Donbass.

Rappelons que si Kiev, Paris et Berlin, avaient respecté les accords de Minsk qu’ils avaient signés en 2015, il n’y aurait pas eu de guerre. Mais les Anglo-Saxons voulaient cette confrontation avec Moscou et ont même rejeté les négociations de paix d’Istanbul en 2022.

Les conditions de paix de Moscou n’ont pas changé :

– retrait des troupes ukrainiennes des républiques de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Zaporijjia et Kherson

– reconnaissance de ces quatre régions comme étant russes

– neutralité de l’Ukraine, pays non aligné et dénucléarisé

– démilitarisation et dénazification du pays

– levée des sanctions antirusses

Autant de garanties de sécurité pour la Russie et les régions russophones, qui avaient été acceptées lors des négociations d’Istanbul, mais qui furent rejetées par les Anglo-Saxons.

Le Tsar a ajouté :

“L’essence de notre proposition n’est pas une sorte de trêve temporaire ou de suspension des tirs, comme le souhaite l’Occident, afin de restaurer les pertes, de réarmer le régime de Kiev et de le préparer à une nouvelle offensive. Je le répète, nous ne parlons pas de geler le conflit, mais d’y mettre un terme”

“Si Kiev et les capitales occidentales refusent, comme auparavant, c’est après tout leur affaire, leur responsabilité politique et morale de poursuivre l’effusion de sang. De toute évidence, les réalités sur le terrain, sur la ligne d’engagement, continueront de changer, et pas en faveur du régime de Kiev. Les conditions du début des négociations vont changer”

Il faut bien comprendre que depuis 1990, toute la politique américaine n’a été que tromperie et mensonges.

Et tout a empiré en 2014, quand la CIA  a renversé le régime prorusse en place à Kiev, pour le remplacer par un régime pro-américain, devenu le plus mafieux et corrompu d’Europe.

Accepter les conditions de paix de Poutine, c’est la sagesse même, c’est apporter des garanties de sécurité à la Russie, ce qui évitera une troisième guerre mondiale avec l’Otan, qui la perdra compte tenu de son retard technologique flagrant.

https://tass.com/world/1804049

Si l’Otan refuse, l’Ours russe n’aura d’autre choix que de poursuivre son offensive bien au-delà des quatre régions annexées, aggravant ainsi la menace nucléaire.

Pourquoi s’obstiner sachant que les Russes ne reculeront jamais et que l’Ukraine est bien incapable de gagner cette guerre, même si l’Otan engage des troupes au sol ?

Faut-il donc deux millions de morts et de mutilés en Ukraine pour que les faucons du Pentagone et leurs valets européens mettent un terme à leur russophobie suicidaire ?

L’Otan ne gagnera jamais cette guerre. C’est un postulat incontournable que les politiques n’ont toujours pas intégré en Occident.

Tous ces crétins qui jouent avec le feu nucléaire n’ont toujours pas admis que Poutine mène une guerre existentielle pour son pays et son peuple.

Avec des illuminés comme les Anglo-Saxons ou comme Macron, le Tsar sait très bien que la sécurité de la Russie passe impérativement par la neutralité de l’Ukraine.

Kiev n’intégrera donc jamais l’Otan. C’est pourtant simple à comprendre !

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/loffre-de-paix-de-poutine-cest-le-salut-de-lukraine.html

 775 total views,  3 views today

image_pdf

1 Comment

  1. Ce Zelensky aurait dû resté neutre ,l`Ukraine dans l`Otan ,fut vu par Poutine comme une menace.
    Mais d`un autre côté il a profité de la faiblesse,( en ce moment), des usa. Biden ne fait peur à personne, encore moins ses généraux trangenres.
    Mais par contre sous Trump ,je suis certain que Poutine aurait hésité, et surtout il aurait eu un interlocuteur de charisme pour discuter.
    Petite question, pourquoi Poutine ne s`attaque t-il pas à la Turquie, qui fait pourtant partie de l`Otan.

Comments are closed.