Des Saints dans tous les sports ! 
Même pour la course à l’Europe !

Saint Georges, patron des cavaliers
Fier cavalier achevant le dragon, saint Georges est représentant chevauchant triomphalement en écrasant l’ennemi dans l’iconographie chrétienne. Son héroïsme en fit un saint vénéré par les soldats et les cavaliers pour sa fidèle représentation de l’idéal chevaleresque.

Bienheureux Benedict Daswa, patron de l’athlétisme
Né Bakali Daswa, bienheureux Benedict Daswa est le premier sud-africain béatifié. Né le 16 juin 1946 en Afrique du Sud, issu de la tribu Lemba, il garde les troupeaux de la famille avant de rejoindre l’école jusqu’à la mort de son père. Il se convertit et reçoit le baptême par lequel il reçoit le prénom de Benedict (Benoît). Joueur de football et fervent sportif, il voit dans l’athlétisme le sport parfait pour canaliser les jeunes et les garder sur la bonne voie. Martyrisé en raison de sa foi, ses derniers mots sont  » Dieu, entre tes mains, reçois mon esprit ! ».

Notre Dame de Ghisallo, patronne des cyclistes
C’est à une petite chapelle dédiée à Notre Dame de Ghisallo située sur les rives du lac de Côme que le cyclisme doit son patronage, lorsqu’en 1948, le pape Pie XII consacre Marie, sous ce vocable, Patronne des cyclistes. Construite en 1623, elle est depuis devenue un lieu de mémoire où se recueillir pour confier l’âme de tous les cyclistes morts sur la route, comme Fabio Casartelli dont le vélo y est conservé depuis son décès lors du Tour de France 1995.

Notre Dame du rugby, patronne des rugbymen
C’est à une petite chapelle située à Larrivière-Saint-Savin, dans les Landes, que Notre Dame du rugby doit son nom depuis 1963 lorsque trois joueurs de rugby landais, Jean Othats, Emile Carrère et Raymond Albaladéjo trouvent la mort dans un accident de voiture. C’est alors que l’abbé Devert, ami des trois joueurs décédés, a l’idée de consacrer les lieux à la sainte Mère de Dieu sous le vocable de Notre Dame du rugby.

Saint Adjuteur ou Adjutor, patron des nageurs
Saint Adjutor, ou Adjuteur, né vers 1069, rejoint l’ordre de saint Benoît à son retour de croisade et termine sa vie comme pénitent dans son ermitage de la région, où il reçoit et conseille les âmes en peine. Il est désigné saint patron des mariniers qu’il protège de la noyade en reconnaissance d’un miracle, lorsqu’il calme les eaux troubles de la Seine qui ont causé de nombreux naufrages. Par extension, il est aussi considéré comme le patron des nageurs.

Saint André, patron des golfeurs
Saint André est devenu le saint patron de l’Écosse en 1320, lors de la déclaration d’indépendance du pays ratifiée par la signature de la déclaration d’Arbroath. Sa croix figure d’ailleurs sur le drapeau écossais et le 30 novembre, qui commémore le martyre de l’apôtre, y est même devenu la fête nationale. C’est donc naturellement que le golf, discipline qui est née en Écosse, a été placé sous son patronnage.

Saint Daniel le stylite, patron des gymnastes
Originaire d’Asie mineure, Daniel est un saint stylite, du nom de ces ermites qui vivaient seuls en haut d’une colonne. Il vécut au Ve siècle et passa les 33 dernières années de sa vie au sommet d’une étroite plate-forme montée au bord du Bosphore. Sa condition de stylite en fit le saint patron des gymnastes qui ont l’habitude de se tenir en équilibre sur des barres et des poutres étroites.

Le roi David, patron des judokas
C’est sa lutte avec Goliath qui a fait de David, le jeune pâtre devenu roi d’Israël, le saint patron des judokas. Sa ténacité et son sang-froid en font un exemple pour tous ceux qui pratiquent les sports de lutte, lui qui donna l’exemple qu’il n’est pas nécessaire d’être le plus grand, ni le plus fort, pour emporter la palme triomphale de la victoire.

Saint Michel, patron des escrimeurs
L’iconographie de saint Michel, toujours représenté muni de son épée, en a fait le saint patron de tous ceux qui tiennent une lance, qu’il s’agisse des soldats ou des escrimeurs.

Saint Raphaël, patron de sports nautiques
Troisième archange aux côtés de Gabriel et de Michel, le nom de Raphaël signifie littéralement « Dieu guérit ». Il est connu comme le saint patron des voyageurs sur terre, sur mer et dans les airs. C’est donc tout naturellement qu’il est invoqué par et pour ceux qui s’adonnent aux sports nautiques et tout particulièrement à la voile.

Saint Raymond de Peñafort, patron des surfeurs
Mort en 1275, Catalan et professeur de philosophie à l’Université de Barcelone, saint Raymond de Peñafort fut le maître général des Dominicains, qu’il rejoint à 47 ans. Ami de saint Thomas d’Aquin et esprit indépendant, il refusa de demeurer dans l’île de Majorque où voulait le garder son souverain. Il étendit alors son manteau sur la mer pour s’en échapper, ce qui lui vaut d’être connu comme le saint patron des surfeurs.

Saint Sébastien, patron des archers
C’est son martyre qui a fait de saint Sébastien le patron des archers. Sa conversion au christianisme et son refus de renier sa foi et son amour du Christ lui valent d’être condamné à mort par l’empereur Dioclétien, dont il était l’ami. Tué par des archers, il est depuis devenu le saint patron du tir à l’arc.

Saint Louis Scrosoppi, patron des footballeurs
Soucieux des jeunes et fin éducateur, saint Louis Scrosoppi a été déclaré saint patron des footballeurs le 22 août 2010. Né en Italie en 1804, il est ordonné prêtre avant de fonder une communauté de religieuses dédiée à la Divine Providence. En juin 2001, le pape Jean Paul II affirmait dans une homélie que « la Coupe du monde est source inépuisable de réjouissances mais aussi de prières pour certains : les footballeurs de la planète entière se tournent vers saint Louis Scrosoppi pour son intercession ».