Quand des journalistes enquêtent sur des journalistes, que trouvent-ils ? L’excellent périodique « Marianne » vous le révèle : ils exposent au jour des histoires de journalistes fricotant avec… le plus haut personnage de l’État, oui, un certain Emmanuel Macron !
Quand celui-ci invite à déjeuner un double quarteron de génér…eux journalistes, c’est dans le but que ces journalistes se transforment ensuite en génér…aux à la tête, chacun, de la rédaction de leur organe de presse afin de faire passer les idées du maréchal… euh, pardon, évitons les mots qui fâchent… les idées du Chef des Armées.
Chef des Armées, souvent désarmé qu’il est, bien qu’il fasse partie de ces Français qui ont échappé à ce service national supprimé par Jacques Chirac, lui qui, pourtant, était parti faire son service en Algérie alors qu’il aurait pu en être exempté ! En supprimant le service national, il a dû, sans le savoir, faire grand plaisir au jeune Emmanuel (1)
En ce qui concerne l’enquête sur les journalistes « triés sur le volet » pour avoir l’infime privilège non seulement de déguster l’excellente cuisine du non moins excellent bataillon de cuisiniers élyséens…
-aux frais des contribuables dont une majorité de parents avec leurs enfants doit, elle, se contenter du minimum pour vivre… voire pour survivre-
…mais aussi de savourer les confidences des plus dirigées vers eux par la voix de son… pardon, par la voix de leur Maître lors de déjeuners très particuliers .
Comme nous le révèle Marianne qui, déjà en août, avait titré :
« Que se passe-t-il dans les coulisses du pouvoir ?
« Marianne » laisse traîner ses oreilles »…
Donc dégustons non les plats élyséens mais les secrets tout aussi élyséens si savoureux, si délectables non à nos papilles mais, grâce aux oreilles de Marianne, à nos yeux écarquillés d’un suave plaisir !
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Le 29 décembre, Marianne nous alléchait en titrant :
« Déjeuner secret des éditorialistes à l’Élysée :
comment produire du complotisme en une leçon »
Avec un sur-titre des plus prometteurs du moment où nous savions que les «donneurs d’organes de presse») étaient des journalistes de qualité et parmi les plus reconnus de la profession :
« Donner son corps à la Macronie »
En révélant ce que sa rédaction a déniché sur un tel déjeuner, Marianne, sous la plume acerbe de Louis Nadau, revient sur un déjeuner remontant à près d’un an.
Et dès la première phrase d’introduction, on subodore tout l’intérêt d’une telle enquête :
« En se cachant, les éditorialistes qui ont déjeuné avec Emmanuel Macron le 17 janvier 2023 ont nourri le soupçon dévastateur d’une collusion entre élites politique et médiatique. » Voilà qui est dit et sans ménagement !
Et à la question accusatrice « Pourquoi se planquer ? », la réponse ne s’embarrasse pas de circonlocutions :
« Des journalistes politiques n’ont-ils pas le droit de déjeuner avec le président de la République pour discuter avec lui de l’actualité ? En cachant à leurs lecteurs et leurs auditeurs la provenance de leurs « informations », les éditorialistes qui ont participé à ce repas du 17 janvier 2023 ont très exactement inspiré la réaction qu’ils cherchaient à éviter : le soupçon dévastateur d’une collusion entre élites politique et médiatique. »
Voilà qui est dit : déjà le 30 janvier, soit deux semaines après le déjeuner, Marianne avait subodoré le climat lors de ce repas :
« Chacun des heureux invités pouvait transcrire le message présidentiel à sa manière, sans le dire tout en le faisant. C’est la fameuse technique du « off », qui transforme les journalistes en influenceurs idéologiques ayant pour mission de faire circuler la pensée d’un personnage qu’ils sont censés ne pas avoir rencontré. »
Et cette phrase du journaliste Jack Dion à d’autres journalistes :
« Comme modèle de déontologie, il y a mieux. »
Et, là, je suis entièrement d’accord avec lui.
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Ensuite, Marianne donne la liste de mes confrères qui ont table quasiment ouverte à l’Élysée mais bouche cousue (après le café seulement).
Avant de vous donner cette liste, je me pose la question de savoir dans quel sens -flatteur ou ironique ?- l’auteur de l’article a-t-il employé, à l’adresse d’une journaliste, l’adjectif « immarcescible » signifiant « qui ne peut se flétrir » et qui vient, nous précise le Petit Robert, du bas latin « marcescere » ayant donné « se flétrir ».
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Voici donc qui étaient ces dix journalistes ayant joué les confesseurs du Président :
« L’immarcescible Nathalie Saint-Cricq, de France Télévisions (voir ci-contre);
son fiston, Benjamin Duhamel, officiant sur BFMTV ;
Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Échos ;
Yaël Goosz, de France Inter ;
Guillaume Tabard, huile du Figaro ;
Cécile Cornudet, des Échos ;
Stéphane Vernay, de Ouest-France ;
Alba Ventura, de RTL ;
David Revault d’Allonnes, ex du JDD aujourd’hui à France Info ;
Françoise Fressoz, du Monde… »
Donc avec une nette majorité de centre gauche voire de gauche que de droite…
Et Marianne quelque peu taquine, ajoute :
« Chacun a bien sûr respecté, dans les papiers et les analyses qui ont suivi cette rencontre, la règle du jeu du off, qui consiste à ne pas attribuer d’auteur précis à une citation. Cela donne « l’Élysée », « l’entourage du président », « un proche d’Emmanuel Macron » : au fond, cela dénature-t-il réellement l’information ? Pas vraiment, car il s’agit toujours de savoir ce que pense le chef de l’État. ».
Sauf que la pratique du off, « supposée éviter de compromettre ses sources, a en fait été détournée pour distribuer des éléments de langage à des éditorialistes, transformés en VRP de la réforme des retraites. Une réforme « marqueur de la campagne » 2022, censée « relancer le pays confronté à l’inflation » (…) tout cela aura été repris à l’identique comme des off sur France Inter, BFMTV, RTL, etc. »
Et Marianne en rajoute une couche :
« La parole officieuse et la parole officielle se confondent, avec, comme conséquence, la fâcheuse impression que l’aréopage d’éditorialistes ayant effectué le voyage au « Château » a fait don de son corps à la Macronie pour « amortir » les assertions du président de la République. »
Avec cette pique quasi mortelle :
« Le refus de cette complaisance aurait pour seul effet l’exclusion de la prochaine séance de confidences. En clair : être paillasson aujourd’hui pour continuer de l’être demain. »
Combien sont précis ces mots…
Enfin, vient l’estocade mettant à mort sinon le taureau du moins les arguments des « invités de l’Elysée » responsables d’instiller dans les cerveaux des Français un soupçon qui contamine toute notre profession :
« Le deuxième effet Kiss Cool va au-delà de la question déontologique du off : cacher ce déjeuner, c’est prêter le flanc à toutes les interprétations complotistes, tous les fantasmes démagogiques sur les élites corrompues jusqu’à la moelle. Le raisonnement est aussi simpliste qu’il est difficile à contrer : si c’est caché, c’est qu’il y a quelque chose à cacher. Puisque les éditorialistes dissimulent « ça », pourquoi ne dissimuleraient-ils pas autre chose ? Une fois que le soupçon a contaminé toute la profession, qu’il s’est généralisé à l’ensemble des médias, bonne chance pour prouver à ceux qui se défient d’eux qu’ils sont innocents et impartiaux. »
Et, par de telles pratiques, nous, journalistes, avons droit à des remarques telles que : « Tous les journalistes sont… » Inutile pour moi d’en écrire la suite, chacun de vous, chers lecteurs, y mettra ce qu’il souhaite. Reconnaissez que, en vous donnant cette possibilité, je suis bien un fervent partisan de la liberté… d’expression ! Et donc de la… presse !
(1)Lors de sa Présidence, Jacques Chirac a en effet officiellement « suspendu », en fait donc supprimé, le service national.
Coïncidence : cette suppression est entrée en vigueur le 28 octobre 1997. Or quel jeune homme, à l’époque, était étudiant en attendant d’effectuer ce service national à la fin de ses études ? Un jeune homme déjà en couple avec sa… prof et qui fêtait moins de deux mois après, le 21 décembre 1997, ses… 20 ans ! Ouf ! Ce jeune homme qui ne savait pas qu’il serait un jour… Chef des Armées, soufflait en apprenant qu’il ne ferait jamais son service sous les drapeaux :
« Merci, Jacquot ! », a-t-il certainement crié avant d’aller embrasser Brigitte !
Pour ce qui est du service militaire effectué par le volontaire que fut Jacques Chirac, si l’on en croit wikipedia, celui-ci était de ceux qui ont tout fait pour servir sous les drapeaux et pas un service de planqué dans un ministère ou au fin fond de l’Allemagne comme certains du monde du spectacle. Pour Chirac, c’était afin de participer pleinement à ce que l’on a appelé la Guerre d’Algérie
(alors qu’il s’agissait non d’une guerre contre une armée étrangère mais d’une rébellion de Français -les terroristes du FLN et d’autres organisations- contre la France !).
Il fut donc parmi les militaires qui défendirent le gamin de 10/11 ans que j’étais à l’époque où il combattit en Algérie, donc au risque de sa vie, en 1956 et 1957 !
Et cela alors qu’il n’y était pas obligé en tant qu’élève de l’ENA :
« Il commence, précise wikipedia, son service militaire le 15 avril 1955 à l’École de Cavalerie de Saumur, dont il sort huitième sur 118. Le grade d’officier lui est refusé (il est affecté tout d’abord comme soldat de deuxième classe dans un régiment en Bretagne) en raison de son passé communisant et il faut l’intervention des relations de la famille Chodron de Courcel (le général Kœnig) pour l’obtenir. Il en sort donc finalement comme sous-lieutenant de cavalerie.
En tant qu’élève de l’ENA, il aurait pu éviter de faire la guerre d’Algérie (pendant 18 mois), mais il se porte volontaire et il est affecté, à partir du 1er avril 1956, au 11e puis 6e régiment de chasseurs d’Afrique, en poste à Souk-el-Arba dans le département de Tlemcen. Au cours de son service militaire, il est blessé au visage, puis promu lieutenant au début de l’année 1957. Il affirme n’avoir personnellement jamais supervisé d’actes de torture et en avoir contesté l’aspect « généralisé ». Il est libéré de son service militaire le 20 juillet 1957, le maintien sous les drapeaux ayant alors été porté à 27 mois. Partisan de l’Algérie française, Jacques Chirac explique qu’il n’est devenu gaulliste qu’en 1958. »
Que ce rappel soit mon indéfectible remerciement à cet homme ainsi qu’à tous les militaires surtout ceux tombés lors de ce conflit qu’ils furent originaires de métropole et des DOM-TOM ou Harkis !
JACQUES MARTINEZ, journaliste, ancien de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
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Si Macron avait fait son service militaire, cela aurait été la folle du régiment la préférée du capitaine des dragons, comme le chantait Sardou.
Toujours ses symboles à la con, cette année le drapeau français noyé dans une file d’étendards étrangers, pour bien signifier qu’il déteste la France en tant que nation. L’Europe et la mondialisation rien que cela. J’implore l’évènement qui contribuera à son éjection avant la fin de son mandat.
@ ALEXIS
Et « en même temps » ce type a osé parler de la culture française, son patrimoine, sa langue et blablabla pour ensuite enchaîner sur une future Europe SOUVERAINE à bâtir. Il nous prend pour des c…. selon son habitude méprisante.
Une vrai tête à claque.
N’est pas cité parmi les journalistes Apathie, pourtant une pointure, et celui à l’écharpe rouge.
Pour les malheureux qui n’ont pu assister aux vœux de Pinocchio, je résume: Un discours d’en..lé, par un en..lé, pour nous en..ler.
Les vœux de la raclure pourrait ressembler à la célèbre réplique de Joe Pesci tirée du film » L’arme fatale 3″ qui décrit une marque d’affection profonde. « On vous enc.le à l’hôpital » ect……….. A voir ou revoir sans modération et même à se mettre en substitution de son ce soir vers 20H00, devant l’image de Pinocchio.
ce type n existerait meme pas si il n avait pas tous les medias et notamment la presse a ses pieds a lui lecher les bottes et meme plus haut
c est simplement incroyable… ca n a jamais existe en france auparavant…
En effet, j’ai entendu une vidéo d’un journaliste , VINCENT JAUVERT qui brise L OMERTA SUR LA MAFIA D ETAT EN FRANCE , son livre ; ce qu’il raconte est édifiant, des liens entre eux, journalistes mais aussi les grandes familles du CAC 40, qui sont un clan avec des ramifications partout et qui constituent une caste .. on peut aisément rapprocher cela de la royauté, et elle est encore plus prégnante avec ce gouvernement ..il égratigne E Philippe au passage, qui rentre dans ce moule ; l’ENA , ou pas, imbriqué dans les entreprises, le mélange PUBLIC PRIVE interdit, les conflits d’intérêt sans vergogne comme pour Koeller l’homme le plus proche de Macron ; ce gouvernement aura coché toutes les cases, rien de pareil n’avait eu lieu auparavant, et personne ne dit mot !
J’ajoute: dans le classement annuel des Français « préférés » des Français (classement établi par l’IFOP pour le JDD sur un panel de 1.000 personnes), Omar SY arrive en quatrième position. On en est à se demander si le panel des 1.000 personnes n’a pas été établi dans le 9-3. Prenez-nous pour des imbéciles, et l’on vous dira merci.
C’est qui, ça, Omar Sy ?
Et quand ces journalistes(sic) seront choisis pour interroger Macron à la TV, ils auront pris soin, avant l’émission, de communiquer leurs questions à l’Elysée. Ben voyons, comme dirait l’ami Zemmour. Je viens de regarder Michel Onfray sur C-News. Questionné par Sonia Mabrouk, de savoir si, à son avis, Marine Le Pen, arrivée à l’Elysée en 2027, appliquerait son programme, notamment sur l’immigration, il répondit que la fille de JMLP s’était chiraquisée, et qu’elle ferait comme Meloni, en Italie, qui a abandonné ses promesses de stopper l’immigration « extra-européenne » devant les instances européennes.
Le problème est que ce personnage est « le chef des Armées » et que de ce fait l’Armée doit lui obéir et ne peut prendre aucune initiative pour sauver la FRANCE (droit de reserve).Il avait sous le 111 Reich le comte von Schauffenberg qui avait essayé…..
Nul besoin d’être un politologue chevronné pour détecter à la seconde phrase, un journaleux lécheur de semelles macronneuses. Pourquoi la seconde? Tout simplement parce que leurs premiers mots sont réservés à une modeste critique destinés à donner le change. L’auditeur crédule croit avoir affaire à un reporter impartial et critique, sans percevoir la buccogénitalité orale achevant son édito à propos de « son » président. La reine de l’exercice est Caroline Fourest, côté mecs, Bruno Jeudy n’est pas mal non plus. Au demeurant, le petit rapporteur macronneux, Benjamin Duhamel, apparait moins duplice, puisque aussi lisible que sa pilosité est prononcée. .
Service suspendu, exactement. Le problème c’est qu’entre-temps, des hauts responsables, élites auto-proclamées ont vendu les meubles, les murs et dégraissé le personnel au point de rendre son rétablissement impossible.
Chirac aurait été bien avisé de rendre obligatoire une période de réserve de 2 mois à la place.
Ne serait-ce que pour faire comprendre à certains ce que signifie le mot « collectivité ».
Je n’écoute plus les infos distillées par les lèche-tapis de la Macronie. Dommage que je ne suis pas employé dans les cuisines du château, j’aurais relevé les plats avec mon ingrédient secret. Quant à Chirac, c’était le roi du tournage de veste.
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CONFLIT OTAN-UKRAINE/RUSSIE sur RUSVESNA.su aux 30 et 31/12/2023
■ Le représentant permanent de la Russie a fait des déclarations dures au Conseil de sécurité de l’ONU sur le bombardement de Belgorod (VIDEO)
○ http://tinyurl.com/ycn7z72w
■ Avance sur Avdeevka : L’armée russe prend d’assaut les positions ennemies et avance (MAP)
○ http://tinyurl.com/r9uvm9fw
■ Assaut sur Belogorovka : la 7e Brigade détruit l’infanterie, l’équipement et les positions ennemies (VIDÉO)
○ http://tinyurl.com/27utj6hm
■ Combats sur le front près de Svatovo : la reconnaissance détruit l’infanterie des forces armées ukrainiennes, soutenant l’offensive de l’armée russe (VIDEO)
○ http://tinyurl.com/y3w6atp6
■ L’Ukraine est en panique : la junte a fermé les frontières à la plupart des hommes, – Markov
○ http://tinyurl.com/32bumy6f
■ Le régime de Kiev s’est imposé un blocus économique
○ http://tinyurl.com/4ek5pk53
■ L’armée russe avance dans les directions Kremensky, Artyomovsky, Avdeevsky et Zaporozhye
○ https://t.me/boriskarpovblog/18130
■ Emmanuel Macron saisit le Conseil constitutionnel, entre duplicité et mépris des institutions » || Jean-Éric Schoettl | 23/12/023
○ GAULLISME.fr : http://tinyurl.com/35s46xuc
Le président de la République va saisir le Conseil constitutionnel d’une loi pourtant largement votée, y compris par les quatre cinquièmes de sa majorité. Cette initiative interroge à plusieurs titres.
…
Cette quatrième saisine présidentielle est d’une nature très différente des précédentes.
[…]ici, il s’est impliqué dans le processus législatif en demandant à sa première ministre de faire prospérer « quoi qu’il en coûte » un texte ayant fait l’objet d’une cuisante motion de rejet préalable et dont l’échec définitif aurait porté dommage au quinquennat.
[…] ici, il est un joueur personnellement intéressé à l’issue de la partie.
Dans les trois premiers cas, le chef de l’État n’incriminait aucun article, invitant le Conseil à un examen général du texte ; ici, on sait quels articles il souhaite voir disparaître.
[…] Dans les trois premiers cas, la saisine était impassible ; ici, elle manifeste l’humeur de son auteur.