Les crimes de Michel Fourniret et sa complice Monique Olivier font de nouveau l’objet de l’attention des médias avec un nouveau jugement contre cette dernière, pour le viol et le meurtre de la jeune Estelle Mouzin en 2003.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Fourniret
Les médias se concentrent autour du « couple diabolique » mais on parle beaucoup moins de l’impéritie de l’Etat qui a permis, au nom de politiques de laxisme pénal sur fond de « droits de l’Homme », que le tueur des Ardennes récidive au lieu d’être définitivement neutralisé, ce qui aurait pu intervenir très tôt finalement.
Fourniret prénomma le fils qu’il eut avec Monique Olivier « Sélim », un prénom musulman, ce qui suggère que ce monstre avait rallié ce qui est historiquement « la secte des assassins » donc l’islam…
https://dictionnaire.orthodidacte.com/article/etymologie-assassin
Nous nous privons de longue date d’une défense pénale efficace de la société et préférons laisser les prédateurs continuer leurs basses oeuvres, meurtrir et tourmenter des familles entières comme celle d’Estelle Mouzin dont les membres ne sont restés en vie que grâce à des efforts miraculeux. Le corps d’Estelle, tuée et violée à l’âge de 9 ans, n’a jamais été retrouvé.
Revenons sur le parcours judiciaire de Fourniret, qui n’est qu’une énième illustration des conséquences des politiques de gauche en la matière, qui reçoivent désormais l’approbation d’une grande partie de la classe politique…
Si Michel Fourniret avait été supprimé de la société dès les années 1970, au cours desquelles il avait déjà violé de nombreux mineurs, sa quinzaine de victimes ultérieures (au moins) seraient sûrement encore en vie.
Mais la France a renié son passé romain, où la loi pénale était impitoyable, et se laisse rouler dans la farine par des tueurs au comportement « modèle« , remis en liberté, avec un permis de tuer et violer, sans suivi, sans contrôle suffisant aussi de la part des services en charge des missions régaliennes, celles qui devraient être prioritaires.
Les politiques idéologiques, la novlangue, le contrôle des esprits ont pris le dessus sur le rôle essentiel de l’Etat, les prérogatives régaliennes, à savoir assurer la sécurité publique mais aussi l’équité fiscale par exemple en faisant en sorte que chacun paie les contributions publiques qu’il doit. En s’emparant d’un « magot » de façon crapuleuse, Fourniret a ainsi pu s’acheter un château alors que lui et sa femme étaient officiellement sans emploi sans jamais que cette transaction forcément rendue publique lors de l’achat qui doit être publié pour produire ses effets n’attire l’attention des services publics…
Remises de peine, prescriptions de l’action pénale, complications procédurales, emprisonnements de trop courte durée, absence de suivi pour prévenir la récidive malgré des caractéristiques pédocriminelles identifiées dès 1967… auront permis à Michel Fourniret de tuer et violer des dizaines de personnes et de n’être jugé finalement qu’en 2008 soit à l’âge de 66 ans alors que ses premiers agissements criminels dataient de ses 25 ans.
De très longue date, puisque ces faits remontent aux années 1980 au moins, on peut donc constater l’incapacité de l’Etat, et notamment son administration politico-judiciaire, à protéger la population. Il avait même été recruté comme surveillant dans une école communale en 1999.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Fourniret
« En 1967, il est condamné pour la première fois à de la prison avec sursis pour agression sur mineures.
Entre 1966 et 1973, il est condamné pour des faits de voyeurisme et de violence14 commis à Nantes et à Verdun16,17. Il est incarcéré le 25 mars 1984 pour une dizaine d’agressions et viols sur mineurs en région parisienne et condamné le 26 juin 1987 par la cour d’assises de l’Essonne à sept ans de prison dont deux avec sursis, condamnation assortie de trois ans de mise à l’épreuve17.
Il est libéré pour « conduite exemplaire »18 le 22 octobre 1987 à Fleury-Mérogis, par le jeu des remises de peine et des trois ans de détention provisoire déjà effectués avant le procès.
L’homme est discret, vivant de petits travaux au noir de maçonnerie, tandis que sa femme reste cloîtrée chez elle. Il commet son premier enlèvement suivi de viol et meurtre avec la complicité active de celle-ci en décembre 1987 (…).
Le couple circule ensuite entre les Ardennes et l’Yonne, parcours ponctué de plusieurs viols, meurtres et assassinats. (…)
Récupération d’un magot
En 1988, il est contacté par Farida Hamiche, la compagne d’un de ses anciens compagnons de cellule, Jean-Pierre Hellegouarch20. Ce dernier, après avoir flirté avec les milieux d’extrême gauche (Action directe), avait été arrêté pour braquage et trafic de stupéfiants. En prison, il a sympathisé avec Fourniret. Par l’entremise de sa compagne, Hellegouarch lui demande d’aller avec elle chercher un magot caché dans un cimetière du Val-d’Oise et constitué de plusieurs dizaines de kilos de lingots et de pièces d’or, et de les transférer dans un appartement à Vitry-sur-Seine. La provenance de ce magot reste incertaine mais il semble que, via un braqueur italien nommé Gianluigi Esposito, Hellegouarch ait eu connaissance de cette cache abritant une partie du « trésor de guerre » du gang des postiches, dont l’un des membres, André Bellaïche, s’était évadé d’une prison italienne avec Esposito.
Fourniret et Farida Hamiche procèdent au transfert. Mais une fois ce dernier terminé, Fourniret réussit à tendre à la femme un guet-apens. Sous prétexte d’aller chercher des armes, il l’attire dans une carrière de Clairefontaine dans les Yvelines et la tue.
En janvier 1989, grâce à l’argent tiré des lingots qu’il a revendus à Bruxelles, il achète pour 1,2 million de francs un petit manoir du XIXe siècle isolé et entouré par la forêt, le château du Sautou, situé à Donchery, dans les Ardennes, et un studio à Sedan.
Quelque temps plus tard, Hellegouarch sort de prison et se rend immédiatement auprès de Fourniret pour obtenir des explications. Mais ce dernier, par peur des représailles, s’est installé dans un taudis près de Sedan et joue la comédie. Il dit ne rien savoir de la disparition du magot ni de celle de Farida Hamiche. Hellegouarch repart convaincu que son « ami » n’a rien à voir avec ces disparitions.
Cependant, en raison d’une affaire de faux-papiers, la police s’intéresse de nouveau à Fourniret et à Hellegouarch. Elle procède à une perquisition dans le château de Sautou, révélant ainsi son existence à Hellegouarch, qui repart dans les Ardennes. Mais Fourniret arrive à lui échapper et revend précipitamment le manoir en 199121.
Pour ces faits, Fourniret est mis en examen dans le cadre d’une instruction diligentée par un juge d’instruction de Versailles. Son avocat, Me Grégory Vavasseur, soulève la prescription des faits qui ont été commis plus de dix ans avant qu’un acte de poursuite ait été entrepris.
Michel Fourniret s’installe avec sa femme et son fils en Belgique, à Sart-Custinne, à une dizaine de kilomètres de la frontière française14,22. En 1999, Hellegouarch, renvoyé en prison pour une autre affaire, porte plainte contre Fourniret pour la disparition de son épouse, mais l’enquête s’enlise et n’aboutit pas. Fourniret effectue des petits boulots (bûcheron, maçon et carreleur) et trouve un emploi comme surveillant dans l’école communale de Gedinne23« .
Ce procès de Monique Olivier, désormais âgée de 75 ans, et bien décidée à ne pas en révéler davantage aux parties civiles, marque la fin des « affaires Fourniret » qui auront sans doute bien distrait le « bon peuple » qui « veaute » mal, comme une énième série télévisée palpitante.
Reste la douleur éternelle des familles des victimes, qui ne suscite en réalité que l’indifférence de la majorité de la population puisque la gauche conserve une influence prépondérante dans la politique française, le laxisme pénal ne révolte qu’une petite partie des citoyens, qu’on a même inscrit dans la Constitution l’interdiction de la peine de mort, qu’on ne construit plus de prisons ce qui empêche d’emprisonner assez longtemps les criminels, que la Macronie continue le désengagement de l’Etat et l’effacement des missions régaliennes au profit d’une « politique spectacle » où la communication et le théâtre l’emportent sur les enjeux de civilisation…
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Et le cas du petit Emile, aucun barrage routier n’a été installé sur les routes allant vers l’étranger, laissant au kidnappeur tout le loisir d’emporter l’enfant au loin.
Notre police-justice a encore de gros progrès à faire.
Quant à Badinter, j’espère qu’il grille en enfer avec toutes les victimes qui n’ont jamais reçu réparation.
Cette idéologie de gauche qui donne tous les avantages aux agresseurs qui sont presque considérés comme des héros, et qui n’a aucune compassion pour les victimes, qui sont presque accusées d’être au mauvais en droit au mauvais moment, quand ce n’est pas qu’elles soient d’extrême droite et qu’elles aient mérité leur sort.
Ce type etait un monstre et donc il ne fallait pas lui appliquer les normes humanitaires de base parce que, Jusqu’a ce que les corps soient retrouvés, sont les familles de ses victimes qui souffrent !
Si ce n’était que moi, j’aurai utilisé tous les moyens -y compris la torture – pour faire parler Fourniret et lui faire dire où il a enterré ses victimes: douleur–> aveux–> vérification…rien trouvé ?—> Douleur–>aveux—> verification—> corps trouvé —> autre cas : douleur—> aveux—-> verifcation
Deux montres. Je ne savais pas tout cela. Merci pour ces informations.
« Il a appelé son fils Selim » donc musulmans?, c’est un raccourci un peu rapide selon le même principe, celui qui appelle son fils David ou Daniel est converti au judaïsme! Ah cela arrangerait certain que Fourniret soit converti car on refuse de voir les brebis galeuses dans son pré. La méthode est peu glorieuse. Je vais encore me faire insulter, mais ce n’est pas avec de telles remarques que les Français nous suivront.
David et Daniel sont hyper courants comme prénoms… Selim, faut aller le chercher !
Tous ces raisonnements où l’on coupe les cheveux en quatre pour « éviter de faire des généralités » gangrènent notre monde…
Bonjour,
Merci pour cet article.
Le « retrait de l’Etat » est partout.
Même dans des domaines moins sensibles que la très grande criminalité.
Ainsi « Le Figaro » nous apprend que la privatisation du permis de conduire a entraîné une explosion des fraudes.
Merci pour cet article éclairant.
En dehors de la carence de l’État, il y a aussi dans quelques cas l’apathie des familles des personnes dont les enfants ont été victimes de tentatives d’enlèvement et qui ne le signalent à la police que trop tard, lorsque un enlèvement a eu lieu. Pour des personnes dangereuses comme Fourniret des mesures drastiques devraient être prises dès les premiers délits. Malheureusement, la prévention avec la détention avant le passage à l’acte n’existe pas, et il y aura toujours des Fourniret. Les assassins, kidnappeurs font partie de l’histoire de l’humanité.
Dans le cas présent, les familles se sont toutes démenées et notamment le père de Joanna Parrish, ainsi que celui d’Estelle Mouzin ; le premier témoigne du mépris de l’institution judiciaire :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/proces-de-monique-olivier-la-difficile-quete-de-justice-des-proches-de-joanna-parrish-2630875
Des pédocriminels infiltrés dans l’institution judiciaire et la police, expliquant les lenteurs ?
Dans le cas d’Estelle, des tentatives d’approche avaient été faites sur d’autres enfants. Idem dans le cas Lina. Quand il y a suspicion d’enlèvement, il faut aviser la police immédiatement et non pas attendre . Le secteur est ainsi sous surveillance et cela dissuade les kidnappeurs. Sauf si c’est la première fois, bien entendu.