Excellent article d’Alain Wagner faisant une comparaison entre deux idéologies mortifères le nazisme et l’islam, son analyse n’est pas à l’avantage des musulmans qui eux savent tout grâce aux moyens d’information modernes .
Comme les nazis mêmes crimes : contre les juifs, les homosexuels, même référence : un livre « mein kampf »pour les nazi et le coran pour les musulmans, et il ajoute une chose on ne peut plus vraie : jamais on n’oserait parler de nazis « modérés » alors qu’on parle de musulmans « modérés.
Les musulmans savent, les nazis ne savaient pas. Ils doivent prendre position. Alain Wagner
Fév 14, 20165
________________________________________
Share
Je reçois régulièrement la newsletter d’une amie professeur de Philosophie vivant au Canada. Dans sa dernière publication, elle faisait remarquer à quel point le traitement des Nazis et des Musulmans était dissymétrique dans l’esprit du public moderne et ce que cela révélait à notre propos.
Le cas des Nazis
Dans l’esprit de 100% des gens d’aujourd’hui, l’intégralité des Nazis est directement connectée à la solution finale, au massacre des Juifs, des Tziganes, des Homosexuels et aux camps d’extermination. Il ne viendrait à personne l’idée de parler de Nazis extrémistes dont les actes auraient donné une mauvaise opinion d’idées politiques au fond respectables. Tous les Nazis sont agglomérés au même titre dans le même bloc idéologique, tous sont partie-prenante et co-responsables de l’épouvantable crime.
Cette amie faisait pourtant remarquer, à juste titre, que la Solution Finale ne fut pleinement conceptualisée et mise en œuvre qu’au cours de l’année 1942, sans aucune publicité et dans un état policier qui empêchait la libre circulation des informations. Il n’y avait pas Facebook pour publier des vidéos de SS remplissant les camps de la mort, pas d’internet pour diffuser des photos des bourreaux nazis hilares en train d’exécuter leurs victimes.
Il est donc parfaitement vraisemblable qu’une bonne quantité de Nazis n’a tout simplement pas été au courant de ce qui se passait exactement dans les camps de concentration dédiés à l’extermination.
Cela n’en faisait évidemment pas des amoureux des Juifs ni des grands démocrates, mais cela suffit à rendre l’amalgame systématique Nazi = Holocauste abusif. Il est donc tout à fait possible que parmi ceux qui avaient rejoint le parti pour en retirer un avantage social ou professionnel par exemple, tous n’aient pas été des monstres.
Tout cela pour en arriver à la conclusion que chez les Nazis il y en avait qui n’ont jamais tué personne et qui, s’ils avaient pu avoir connaissance de la véritable noirceur de leur idéologie, l’auraient probablement abandonnée avec révulsion.
Ceux-là auraient pu être qualifiés de « modérés » ou de « repentis », tous les autres, ceux qui auraient pu contempler l’innommable et rester nazis auraient été, sans rédemption possible, des complices du crime, des co-responsables.
Le cas des musulmans
Le cas des musulmans est l’exact inverse de celui des Nazis. Bien que chaque musulman fasse partie au même titre que le Taliban et le tueur de l’état islamique du même grand courant idéologique (l’islam), caractérisé par le même livre de référence (le Coran), le même exemple à suivre (Mahomet) et la même loi commune (la charia), nous sommes sommés de ne pas faire d’amalgames entre l’un et l’autre. Nous sommes sommés de ne pas faire d’amalgame entre les musulmans et l’idéologie musulmane : les idées ne sont pas les gens.
A vrai dire, je suis d’accord avec cela. Je rappelle toujours dans mes conférences que la généralisation est toujours fausse, donc injuste, et qu’il ne faut pas confondre ce que pensent les gens et ce qu’ils sont. Les idéologies ne sont effectivement pas les personnes.
Là où l’exemple des Nazis m’a profondément fait réfléchir quand on le compare à celui des musulmans actuels est la manière dont l’injonction au « Padamalgam » arrête l’usage de la pensée et a comme effet secondaire de nous interdire de questionner les musulmans vivant dans nos sociétés à propos de leur adhésion à l’idéologie islamique.
De même, l’injonction au « Padamalgam » prétend nous forcer à automatiquement absoudre tout musulman non violent de toute co-responsabilité, ne serait-ce que morale, au sujet des violences islamiques.
L’idéologie n’est pas l’homme, mais l’adhésion à celle-ci est un acte conscient qui engage la responsabilité individuelle.
Il ne s’agit évidemment pas de suggérer ici que tous les musulmans sont des terroristes ou des partisans de l’Etat Islamique, ni même de dire qu’ils ont tué quelqu’un ou projettent de le faire dans un avenir quelconque. Il s’agit de se demander au nom de quoi nous devrions nous abstenir de demander à des gens qui sont sensés être nos concitoyens, de clarifier leur position au regard de leur adhésion à l’idéologie islamique. Adhésion idéologique qui est quand même le point commun et la constante historique, comment ne pas le remarquer, de tous les criminels de la planète qui tuent, violent et réduisent en esclavage au nom de l’islam.
Il s’agit également de se demander au nom de quoi nous devrions continuer à accepter sans sourciller des « ce n’est pas ça l’islam » qui insultent l’évidence et notre intelligence quand il est fait mention des crimes et comportements insupportables commis au nom de l’islam.
Les fausses excuses doivent cesser, les responsabilités doivent être endossées.
Au nom de quoi devons-nous continuer à accepter de penser que les musulmans ne connaissent pas l’islam ? Qu’ils ne peuvent pas connaitre son contenu ? Le contenu objectif et constant* de la doctrine islamique, des comportements qu’elle prescrit ou permet est-il inconnaissable?
Bien sûr que non ! Sinon qu’enseignerait-on dans les universités islamiques ? Comment les imams connaitraient-ils leur propre doctrine et pourraient-ils l’enseigner ?
La nature politique, violente et discriminatoire de la doctrine islamique est aujourd’hui un fait solidement établi. Ce qu’un constant travail de désinformation a tenté de nous présenter comme une « religion comme les autres » a fini par révéler sa véritable nature d’idéologie totalitaire à tous les observateurs objectifs.
La dimension « spirituelle » présente dans cette idéologie ne change rien à sa catégorisation, le nazisme et le communisme chinois avaient également des mystiques spécifiques, des livres, des chefs suprêmes et un projet de société pour l’Humanité entière.
Au nom de quoi devons-nous continuer à accepter de penser que les musulmans vivant dans nos pays n’ont pas l’impérieux devoir, au vu de ce qu’il se passe dans le monde, se s’informer sur le contenu de leur idéologie et d’en tirer les conséquences sur le fait d’assumer ou pas ce contenu ?
Les musulmans occidentaux d’aujourd’hui ne peuvent pas être comparés aux Allemands d’hier. Ils ont un libre accès aux crimes et horreurs islamiques, ils ont un libre accès au contenu de la doctrine islamique, aux ouvrages décrivant la charia, aux livres décrivant celui dont ils sont sensés tirer modèle. Ils ont la liberté, que n’avaient pas les Allemands prisonniers d’un état policier, de pouvoir rejeter sans risque l’adhésion à une doctrine qui détruit la liberté et la dignité humaine.
Ce serait avoir une vision bien condescendante et méprisante que de considérer que les musulmans vivant en Occident sont incapables de s’informer et de faire un choix responsable. L’Occident offre aux musulmans la formidable opportunité de pouvoir s’émanciper de l’idéologie islamique, de devenir des humains libres et respectueux des libertés d’autrui.
Qui peut prétendre dès lors qu’ils n’ont pas la possibilité de choisir leur destin et leur appartenance, et par conséquence d’endosser la responsabilité de leur choix ? Pourquoi continuons-nous à ménager leur supposée susceptibilité et à les traiter comme des irresponsables, des illettrés ou des enfants un peu attardés ?
Aujourd’hui nous partageons notre société avec des gens dont il est vital de savoir s’ils adhèrent ou non à une idéologie violente, discriminatoire et destructrice de notre mode de vie.
Au nom de quoi, vu les effets de la mise en pratique de cette idéologie, devrions-nous nous satisfaire d’un haussement d’épaule, d’une réponse ambigüe accompagnée de protestation contre une soi-disant stigmatisation ?
La question de l’adhésion ou non à l’idéologie islamique, à la charia, doit cesser d’être un non-dit de nos sociétés, car ce non-dit est le terreau du chaos et de la dislocation sociétale. On le voit déjà, en France aujourd’hui, des gens meurent à cause de cela.
Sortir du non-dit c’est faire un choix, et choisir c’est renoncer.
Soit renoncer à appartenir à ceux qui adhèrent à l’idéologie islamique, à la charia et son cortège inévitable de violences et d’oppression ; soit renoncer à faire partie des sociétés occidentales basées sur le respect des libertés d’autrui. Il ne peut pas y avoir de terrain médian, de position grise, nous ne pouvons plus l’accepter.
La préservation de la sécurité de nos sociétés nous donne le droit de poser aux musulmans la question suivante : de quel côté de la charia êtes-vous, pour ou contre ? Et d’exiger une réponse.
Les musulmans doivent répondre clairement, en parole et en actes, à cette question, par un rejet définitif de la charia avec toutes les conséquences que cela emporte, sous peine d’être considérés, à cause de leur choix idéologique, comme assumant la coresponsabilité des horreurs islamiques, et en conséquence, comme les Nazis de notre époque.
Alain Wagner
414 total views, 1 views today
Le musulman modéré est celui a qui il n’a pas encore été demandé de tuer ….pour le moment …..
Très bon article Alain WAGNER. et le parallèle très explicite. Si tous les allemands ne savaient pas les faits qui se pratiquaient dans les camps, ce n’est pas la même chose pour les musulmans……
Un musulman ne peut être modéré : le coran est là pour tous les actes de la vie, mais ils ont autant de moyens que nous pour s’informer. Je sais qu’il y en a de très bien qui ont choisi la France. Mais débarrassons-nous des djihadistes.
Le terme « musulman modéré » est très révélateur en lui meme. Il induit qu’il existe des musulmans « pas ou peu modérés », extremistes, fanatiques, fondamentalistes et autres illuminés et que le coran laisse donc toute latitude à ses adeptes dans son interprétation et son application. Le système est donc pourri à la base puisque chaque groupe de croyant, chaque ethnie peu se faire « sa » religion. Et avec le mensonge érigé en méthode de gouvernance, tout m’incite à ne surtout pas accorder ma confiance à un islamiste, meme tant soit peu « modéré ».
Bravo pour cet texte où tout est dit de la position prise, attendue ou supposée des uns et des autres. À chacun de s’informer et de choisir !
Merci Alain WAGNER,
Votre texte est d’une concision remarquable; et merci de ne pas employer le mot « religion » qui salirait les autres.
Après le 13 novembre, il est lamentable d’entendre dans quelle inertie intellectuelle les médias tiennent le peuple; votre discours n’est pas un appel à la haine, mais de l’information et c’est ce discours que les médias devraient tenir.