Être un ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être un ami est fatal. — Henri Kissinger
Ce que dit le film d’Oliver Stone
« L’Ukraine en feu »
Oliver Stone livre sa version des événements de Maïdan en 2013 dans un documentaire.
Le film documentaire L’Ukraine en feu, produit par le réalisateur américain Oliver Stone, a été présenté le 21 novembre sur la chaîne de télévision russe, Ren TV. Le jour même ce film a été diffusé sur YouTube mais aujourd’hui les internautes l’ont trouvé bloqué.
Oliver Stone, qui a fait plusieurs films de cinéma engagés sur le plan politique, raconte ce qui, pour lui, se trouve réellement à l’origine de l’Euromaïdan ukrainien. Parmi les intervenants auxquels il a choisi de donner la parole, on trouve le président ukrainien en exil Victor Ianoukovitch et l’ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères, Vitaliy Zakharchenko.
Deux jours avant la première, l’Ukrainien Andrei Nezvanni avait publié une pétition en ligne réclamant l’interdiction du film. Il estime que, tels qu’ils sont présentés, les « faits y ont été falsifiés » et que le film est susceptible de « provoquer des troubles massifs en Ukraine ».
La CIA couvrait les nationalistes ukrainiens
Le film explique que, depuis 1948, la CIA collabore étroitement avec les organisations nationalistes ukrainiennes, les utilisant à l’époque comme agents de contre-espionnage contre l’URSS. Des documents de la CIA récemment déclassifiés en témoignent.
« Avant fin 1941, les nationalistes massacrèrent entre 150 000 et 200 000 juifs dans les territoires ukrainiens occupés par l’Allemagne », mais « une alliance solide » leur permit, après la Seconde Guerre mondiale, de fuir en Europe, où la CIA les aida à se cacher. Par exemple, Mykola Lebed, responsable des massacres de Volhynie, fut exfiltré aux États-Unis, où il est mort en 1998 sans avoir jamais comparu devant un tribunal pour ses crimes de guerre, assure le film.
Mais la coopération entre les services américains et les nationalistes ne s’arrête pas là.
Les États-Unis sont derrière la révolution orange de 2004
En 2004, l’Ukraine devient un terrain de bataille entre la Russie et l’Occident. Le candidat pro-russe Victor Ianoukovitch remporte alors les élections, mais le candidat pro-occidental Victor Iouchtchenko, marié à une ancienne collaboratrice du département d’État américain de l’administration Reagan, rappelle la voix off, accède tout de même au poste de président grâce à une manifestation pacifique inspirée par l’étranger.
Son gouvernement rate ensuite la réalisation de ses réformes comme son projet de « démocratie » et s’embourbe dans les jeux d’influence.
La Russie refusait de payer pour le choix européen de l’Ukraine
Victor Ianoukovitch a par la suite succédé à Victor Iouchtchenko au poste de président, mais les négociations de rapprochement avec l’Union européenne patinent.
« Nous comptions sur le soutien du Fonds monétaire international (FMI)… Mais, pendant un an, on nous a présenté une offre inacceptable… Restait la Russie. La Russie nous a dit : « Nous sommes prêts à travailler avec vous en tant que partenaire, si vous prenez nos intérêts en compte », explique l’ex-président Ianoukovitch.
La Russie a introduit des restrictions au commerce avec l’Ukraine, mais uniquement parce qu’en cas d’intégration avec l’UE, « l’Union aurait exporté ses produits sur notre territoire sans avoir rien négocié », poursuit-il.
« Nous avons évidemment dit que si l’Ukraine avait décidé de faire ainsi, c’était son choix et que nous le respections, mais que nous ne devions pas payer pour ce choix », commente même Vladimir Poutine.
Euromaïdan a également été financé par les États-Unis
Vitaliy Zakhartchenko a également raconté au réalisateur américain que le pouvoir ukrainien savait que des manifestations avaient été préparées pour 2015, mais que le gel de l’intégration avec l’UE avait accéléré le processus. Les associations financées par la NED, les journalistes subventionnés par les États-Unis et les chaînes de télévision créées la veille de l’Euromaïdan ont joué un rôle important.
L’ordre de disperser les manifestants a été donné par le chef de l’administration présidentielle, Serhij Ljowotschkin, sous prétexte de devoir installer un sapin sur la place. « Coïncidence incroyable, mais M. Ljowotschkin est un ami proche de nombreuses personnalités politiques américaines », précise immédiatement le film, alors que surgit la photo de Victoria Nuland, secrétaire d’État américain assistant pour l’Europe et l’Eurasie.
À ce moment charnière, des militants d’ultra-droite sont arrivés sur la place en même temps que les policiers et ont commencé à jeter des pierres et à allumer des torches.
Lorsqu’Oliver Stone lui demande s’il « avait senti la main des États-Unis », Victor Ianoukovitch lui a répondu que de nombreuses délégations étrangères étaient alors arrivées à Kiev, mais pour se diriger vers les manifestants, aggravant ainsi la situation : « Quand des manifestants occupent des bâtiments gouvernementaux, est-ce acceptable ? Si l’ambassadeur d’Ukraine vient voir les manifestants à Fergusson, leur distribue des gâteaux et accuse les policiers américains… Pourquoi cette attitude vis-à-vis de l’Ukraine ? ».
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La CIA a souvent agi de la sorte, comme autrefois avec les états d’Amérique latine, où elle déclenchait de nombreux coups d’état.
Les ricains ont changé de terrain de jeu, après l’Afghanistan , qui leur servait à atteindre les Ruskofs soviétiques, ils ont pris un morceau de choix, puisque l’Ukraine est mitoyenne et a un contentieux avec la Russie.
Ce qui est pitoyable, c’est que ce jeu malsain est accepté par Bruxelles et le Morpion, comme une étape obligatoire.
Il y a une pétition pour demander l’arrêt de l’aide à l’Ukraine et la fin de cette guerre.
On se sent tout petit, fragile dans ce monde de fou! C’est terrible,
https://www.youtube.com/watch?v=A4wFle25T0I
« En même temps », la classe dirigeante a peut être un autre fer au feu. « Véreux » et Edouard Philippe sont des « young leaders » franco-chinois, sans oublier Raffarin.
https://www.lejdd.fr/Politique/jean-pierre-raffarin-la-chine-est-notre-alliee-3477086
Dans la politique internationale americaine, derrière chaque décision, il y a toujours une grosse saloperie à la base.