Ci-dessous, pour mémoire, un petit memorandum qui circule sur le net (et dont j’ignore et l’auteur et l’origine) et qui rappelle l’évidence : les canicules ont toujours existé et n’ont rien à voir avec l’homme. Pas plus en 1132 qu’en 1538, 1556, 1718…il n’y avait de voitures, d’avions, de trains, de climatiseurs… j’en passe et des meilleures. Et à l’heure où l’on veut carrément abattre des troupeaux et nous obliger à nous nourrir de sorgho sous prétexte de lutter pour la planète, il y a de quoi rire, ou plutôt de pleurer.
Voilà ce que l’on pouvait lire dans un journal anglais, le Ampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet 1852 ! Vous pouvez trouver le fac-similé sur internet.
En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied.
En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable.
En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.
En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur.
En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.
En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.
En 1440 la chaleur fut excessive.
En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées.
En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.
En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.
En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs.
En 1676 des canicules à nouveau.
Les mêmes évènements se reproduisirent au XVIIIe siècle. En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre . Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des température.
STOP aux inepties de GRETA
Même le très consensuel et ô combien politiquement correct Libé confirmait, dès 2003, dans cette interview de Emmauel Le Roy Ladurie.
Mise à jour du 7 août 2018 : en 2003, à l’occasion de l’épisode caniculaire, Libération avait interviewé Emmanuel Le Roy Ladurie. Nous republions cet article aujourd’hui.]
Emmanuel Le Roy Ladurie, 74 ans, professeur au Collège de France, a écrit une Histoire du climat depuis l’an mil (Flammarion, 1967), maintes fois rééditée, qui reste le livre de référence sur le sujet.
Que faut-il penser de la canicule actuelle ?
J’aurais plutôt tendance à la relativiser ; même si l’aggravation du phénomène d’effet de serre est une rupture dans l’histoire du climat qui peut ouvrir une nouvelle ère climatique avec un ou deux degrés de différence. Ce qui aurait des conséquences incalculables. Mais l’actualité d’un été chaud, c’est autre chose : ce genre de grande sécheresse n’a pas manqué dans l’histoire française. En 1168, la Sarthe a séché. De même, l’été magnifique de 1351, où le prix du froment a été multiplié par trois à cause de sa rareté, avec «échaudage», comme l’on disait, ce qui entraînait des moissons et des vendanges très précoces, un vin en faible quantité mais excellent. Vous avez aussi des séries d’étés caniculaires consécutifs, des microères climatiques : 1331-1334, quatre étés de suite, 1383-1385, trois étés, ou encore la première moitié du XVIe siècle, particulièrement douce, où l’on peut parler d’un petit âge du réchauffement. L’été, les glaciers reculent beaucoup, la neige fond très haut. En 1540, beaucoup de témoins habitant les Alpes l’ont noté. A partir de 1560, on entre dans une autre période climatique, le «petit âge glaciaire», les étés caniculaires se font plus rares. Il y en a cependant encore, par exemple en 1636, l’été du Cid, où les témoins évoquent «un effroyable harassement de chaleur» pendant plusieurs semaines à Paris.
En cas de forte chaleur, quel est l’ennemi principal des Français ?
D’une part, la précocité et le faible rendement des récoltes, donc la rareté du grain, son prix qui flambe. D’où des phénomènes de disette, voire de famine. Mais la pluie est l’ennemi numéro 1, davantage que la chaleur : l’été pourri est plus redouté que l’été trop chaud. En revanche, la mortalité grimpe lors des étés trop chauds à cause de la dysenterie. Le niveau des fleuves et des cours d’eau baisse, l’eau puisée pour vivre et boire est plus vaseuse, infectée, polluée, et la mortalité est spectaculaire. 500 000 morts lors de l’été 1636 ou de l’été 1705, 700 000 lors des étés caniculaires de 1718-1719, avec même l’apparition de nuées de sauterelles et une forme de climat saharien sur l’Ile-de-France. Ces morts, ce sont surtout les bébés et les petits de l’année. Il y a, régulièrement, des générations décimées en France par la chaleur. Actuellement, les principales victimes, dans une proportion moindre, ce sont les vieux. L’autre conjoncture catastrophique était ce que l’on peut appeler le «modèle profiterole», c’est-à-dire une accumulation rapprochée de catastrophes climatiques. C’est le cas du contexte prérévolutionnaire : en 1787-1789 se succèdent de fortes pluies à l’automne, la grêle au printemps 1788 et un été suivant caniculaire. Ce fut explosif : échaudage, disette, cherté du grain. C’est à partir de ce moment que la chaleur a mis les gens dans la rue, et n’a plus été acceptée comme une simple fatalité.
C’est-à-dire que les Français, en période de chaleur, commencent à se tourner vers les pouvoirs publics ?
Moins les étés deviennent meurtriers, plus les gens se tournent vers l’Etat, et ce n’est pas un paradoxe : à partir du moment où l’Etat se mêle de plus près de la vie des gens, ceux-ci sont plus exigeants et plus enclins à dénoncer les incuries du pouvoir central. Ce processus historique accompagne la baisse de la violence, confisquée par l’Etat, ou la chute de la mortalité. Les interventions de l’Etat en période de canicule visent essentiellement à conjurer ou à limiter les effets de la famine. Dès la fin du XVe siècle, Louis XI tente d’instaurer un «maximum» (un contrôle des prix) en période de canicule. L’intervention massive vient avec Louis XIV et Colbert, très typique de la monarchie absolue : importations de blé, interdiction d’exporter, instauration de réserves dans les greniers d’abondance. Cela vise aussi à répondre aux deux principales accusations des Français en période de canicule : l’Etat ne fait rien ou, au contraire, ferait tout pour spéculer sur la cherté du blé, c’est ce qu’on appelle au XVIIIe siècle le «complot de famine».
Comment les gens ou les autorités anticipaient-ils les étés trop chauds ?
Plus encore qu’aujourd’hui, les Français ne parlaient que de cela : le climat était le sujet principal de conversation. Les marchés, par exemple, étaient suspendus aux nouvelles. On trouve aussi des théories, assez tôt, non pas sur les prévisions, impossibles, mais sur les tendances. Les fontes de glaciers ou les séries étaient interprétées : Mme de Sévigné évoque le fait que «le procédé du soleil et des saisons a changé» pour expliquer une série d’étés caniculaires successifs. Les curés jouaient aussi un rôle spécifique, ils étaient les baromètres de l’époque, prédisant plus ou moins le climat à venir. Si bien que les autorités, souvent sous la pression des Français, pouvaient anticiper. Arrachage de vignes, par exemple (entre 1587 et 1600), ou même constitution de réserves d’eau potable, qui commencent dès le début du XIXe siècle dans certaines municipalités.
https://www.liberation.fr/france/2003/08/14/700-000-morts-lors-des-canicules-de-1718-1719_442098/
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A propos du soit disant réchauffement climatique anthropique, en premier la France ne représente que 0,49 % de la surface du globe terrestre, pour ma part je vis sur une île de l’océan Atlantique a hauteur des tropiques et ce depuis 40 ans, nous n’avons jamais eu un hiver aussi long et aussi frais que cette année.
Macron est venu en Gironde voir les dégâts et félicité les pompiers venue d’Italie et de Grèce pour renforcer les pompiers français, et je me suis dit,il ne manquerait plus qu’il est le feu en Grèce pour qu’ils retournent chez eux ou pour qu’il ne viennent pas, et bien pas manquer,il y a aussi le feu en Grèce, les renforts Grec s’ils sont déjà en France vont devoir rentrer chez eux le plus vite possible,ou alors ils ne viendront pas.la Grèce en ce moment a besoin aussi de ces pompiers et cela m’étonnerait qu’il nous les envoient en renfort.
D’ailleurs, les pets de dinosaures, c’était encore plus somptueux !
Complètement d’accord avec ses propos
Quand ils vont se geler, nous avec, quand le gaz ou l’électricité seront coupés par solidarité avec le comique-troupier de Kiev, ils n’ont pas fini de gueuler. Ils regretteront la chaleur estivale. Nous on gueulera aussi, mais nous aurons nos raisons. Je ne suis absolument pas solidaire de l’Ukraine, qui, paradoxe des paradoxes, recevra, elle, le gaz et le pétrole russe. Sur RR, il ne doit pas y avoir une foultitude de soutiens de Zelensky. Aussi nous aurons raison de protester.
j’ai perdu mes articles de réserve , cherchez sur le net , En plusieurs endroits du globe au fond des mers les eaux froides se réchauffent anormalement , augmentation de la réaction nucléaire interne? Les pôles se déplacent a une vitesse accélérée anormale, avec changement du bouclier magnétique ( aurores boréales jamais vues aussi bas dans l’hémisphère nord) + augmentation du flux des particules qui viennent du fond de l’univers ( les 3 phénomènes sont peut-être liés?)ces phénomènes naturels sont bien plus forts que le 1% d’augmentation du CO2 . Des chercheurs disent que c’est le CO2 qui suit l’augmentation des températures et non l’inverse. CO2 qui favorise l’extension des forêts et diminue la température.Aux même latitudes les déserts sont bien plus chauds que les forêts
Sur Riposte Laïque, Eric de Verdelhan fait état de ces mêmes faits du Ampshire Advertiser from Southampton dans son article du 13 juillet 2022 intitulé » Vive le diesel ».
Concernant les effets dévastateurs des tornades, dans ses rapports au Roi Louis XIV, Cavelier de La Salle, lors de ses expéditions d’explorations du Mississippi et des terres le jalonnant, écrit, que ces territoires sont sujets à de terribles tempêtes dévastatrices…Et c’était au 17 ème siècle !
En 1705, après de médiocres récoltes, a suivi une disette assortie d’un hiver très rude en France.
Ces exemples complémentaires, juste pour ne pas tomber dans cette doxa de la bienpensance climatique. Attention à cette propagande mondialiste car cela n’est qu’une instrumentalisation capitaliste à nous orienter vers l’abandon du thermique au profit de l’électrique ( véhicules). Au profit de certains y ayant des intérêts !
JAMAIS CONTENTS
Dédié à Christine Tasin, ce petit sonnet.
Il fait chaud en été
Et c’est la canicule,
Le GIEC l’a décrété,
Sans peur du ridicule.
Il fait froid ou il pleut,
C’est le réchauffement,
Excusez-moi du peu,
Où est l’étouffement?
Il fait beau au printemps,
La saison n’est pas bonne.
Qu’est-ce que c’est ce temps?
De la neige en décembre,
C’est la faute au carbone,
Et le givre en novembre?
Bravo et merci cher Argo
En 1976, il y avait aussi la canicule d’où une récolte exceptionnelle du bon vin. À l’époque j’avais de longs et épais cheveux ondulés qui me tombaient dans le dos et au désespoir de mon petit ami d’alors je me les ai fait couper au ras du cou ! Sacrilège ! 🙁
Je me souviens bien de la canicule de 1976 nous étions tout de même loin des températures que l’on voit aujourd’hui , il est néanmoins vrai que j’habitais a l’époque au bord de mer ou il y a toujours un peu de vent qui rafraîchit un peu l’air ambiant .
c’est évident : c’est bien pour cela qu’il faut lutter contre cette imposture climatique et son corollaire la fumisterie de transition écologique
Il y a surtout que la France et l’Occident ne représente qu’une toute petite partie du monde habité. Pour le chantage au CO2, autre moyen de pression pour nous faire nous habituer à la pauvreté structurelle planifiée, c’est seulement 0,9% des émissions qui concernent la France. Il n’est pas difficile que tous les prétextes sont utilisés pour habituer les gens à ce Grand Reset. La grippe-19 prend l’eau, c’est donc le retour du « réchauffement », non pardon, rétropédalage car c’est trop gros : « Dérèglement climatique ». L’interview du physicien François Gervais dit tout là-dessus. Il n’est pas le deul…https://www.tvlibertes.com/francois-gervais-demonter-le-mythe-de-lurgence-climatique
En 1976, très grande sécheresse pendant tout l’été partout en France, je m’en souviens encore…
Non pas en Corse Amélie il y avait 25 et sur le continent 38. J’y étais. Je suis née en 1947 ma chère Maman m’allaitait en se couchant au sol il faisait 42,5 degrés en région parisienne.
Bonjour ;exact ce fut une grande année de sécheresse.
Les gens ne sont jamais contents. Quand il fait beau, ils se plaignent de la chaleur, quand il pleut, l’été est pourri, quand il y a du vent, ils ne peuvent pas manger sur la terrasse. En hiver, quand il fait trop froid, ils se plaignent et quand il fait trop chaud, ils se plaignent qu’il n’y a pas la neige… Jamais contents je vous dis.
Bonjour,
C’est bien vrai.
Avec ces reportages de gens qui vont dans le sud pour trouver le soleil et qui chouinent quand ils l’ont trouvé …
Au début du siècle dernier l’industrie marchait à la vapeur et pour faire de la vapeur il fallait des chaudières au charbon, donc usine, bateaux, train, tout fonctionnait aux charbon et donc engendrer une polution pire qu’aujourd’hui. Les hivers étaient très froid à cette époque avec neige et glace. Même la seine était souvent gelée. Donc la vapeur et le charbon n’étaient pour rien dans les changements climatiques. Malgré la polution les hivers étaient froid et même très froid. Aujourdhui, les hivers sont doux alors qu’il y a moins de polution ce qui prouve que la polution n’y est pour rien dans les changements climatiques. Mééééé que ne ferait-t-il pas pour nous imposer des éoliennes et pour arrêter le nucléaire parce qu’ils sont contre depuis le début et au passage nous piquer un peu plus notre pognon et aussi spéculer sur notre alimentation. Ces salopards sont des vautours et tout est bon faire du fric sur notre dos.