Ripostant aux projets d’acquisition d’Elon Musk, une vingtaine d’organisations libérales ont fait pression sur les annonceurs de Twitter, les exhortant à boycotter la plateforme. Après avoir analysé divers documents publics, il apparaît qu’une douzaine de ces organisations ont reçu des fonds d’entités soutenues par Bill Gates ou George Soros.
Début mai, une coalition de 26 organisations a produit une lettre publique affirmant que la prise de contrôle de Twitter par le PDG de Tesla constituait « une menace directe pour la sécurité publique » et transformerait la plateforme en « un cloaque de désinformation ». La lettre exhortait les principaux annonceurs de Twitter de « demander des comptes [à Musk] » en l’engageant à respecter des normes « non négociables » pour faire des affaires avec le site. Une de ces « normes » étant de ne pas rétablir les comptes de personnalités politiques et publiques bannies pour « violations flagrantes des règles de Twitter ». La lettre contenait les logos de Accountable Tech, Media Matters for America et UltraViolet Action.
Une analyse des déclarations et des dossiers publics montre qu’au moins 11 des signataires de la lettre ou des groupes qui leur sont affiliés ont reçu des fonds d’organisations financées par la Fondation Bill-et-Melinda-Gates. L’un des trois groupes à l’origine de la lettre a reçu plus d’un million de dollars du réseau de subventions du milliardaire George Soros, Open Society Foundations, tandis que les deux autres ont été fondés en partie par d’anciens collaborateurs de Barack Obama et Hilary Clinton.
Huit signataires ont également perçu environ 10,25 millions de dollars en subventions et prêts fédéraux entre 2020 et 2021, selon les documents publics.
Le New Venture Fund, bénéficiaire de plus de 500 millions de dollars de subventions de la Fondation Gates depuis 2012, a donné en 2020 180.000 dollars au total à deux signataires, Media Matters for America et Center for Media Justice. Une autre tranche de 11,2 millions de dollars de la subvention 2020 du New Venture Fund est allée au North Fund, un organisme progressiste à but non lucratif basé à Washington qui achemine de l’argent à un certain nombre d’autres groupes militants, dont Accountable Tech, qui a publié la lettre.
Le site Web d’Accountable Tech montre que deux membres de son équipe – son cofondateur et son directeur numérique – ont travaillé pour la campagne présidentielle d’Hillary Clinton en 2016.
Fondé en 2004, Media Matters for America se décrit comme un « centre de recherche et d’information progressiste qui se consacre à la surveillance, à l’analyse et à la correction des fausses informations conservatrices véhiculées par les médias américains ». L’une des principales fonctions de l’organisation est de fournir des outils pour surveiller ce qu’elle considère comme de la « désinformation conservatrice », qu’elle définit comme « des nouvelles ou des commentaires qui ni exacts, ni fiables, ni crédibles, mais qui font avancer le programme conservateur ».
Le Center for Media Justice, qui a été rebaptisé MediaJustice en 2019, vise à promouvoir « la justice raciale, économique et de genre à l’ère numérique », peut-on lire sur son site Internet.
La Tides Foundation, bénéficiaire de subventions de la fondation Gates depuis au moins 2013, a remis 2,34 millions de dollars à huit des signataires ou à leurs affiliés sur une période de trois ans depuis 2019.
Parmi les bénéficiaires, on trouve l’Indivisible Project et sa branche caritative à but non lucratif, Indivisible Civics, qui travaillent à « faire échouer l’agenda de Trump », dont le signataire Indivisible Northern Nevada est un filiale locale.
Les sept autres signataires qui ont reçu de l’argent de la Tides Foundation au cours des trois dernières années sont : le groupe de défense des femmes UltraViolet Action ; les groupes écologistes Union of Concerned Scientists et Friends of the Earth ; l’association pro-avortement NARAL Pro-Choice America ; Black Lives Matter South Bend, une section locale de la Black Lives Matter Global Network Foundation ; GLAAD, qui surveille la représentation des groupes LGBTQ dans les médias ; et Media Matters Action Network, un projet partenaire de Media Matters for America.
La présidente et membre du conseil d’administration d’UltraViolet Action, Karen Finney, a été la première porte-parole afro-américaine du Comité national démocrate et la principale porte-parole de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton en 2016, selon le site Web du groupe. Une autre présidente du conseil d’administration, Arisha Hatch, a été une organisatrice de la campagne présidentielle de Barack Obama, alors candidat, en 2008.
Access Now, qui se concentre sur l’accessibilité d’Internet dans le monde, a reçu en 2021 des fonds d’un montant total de 1,35 million de dollars de l’Open Society Foundations que Soros a créée et préside, ainsi que des subventions de la Wikimedia Foundation, de Microsoft et des gouvernements allemand, suisse, canadien et néerlandais.
Depuis 2017, l’Open Society Foundation a également accordé trois subventions d’une valeur combinée de 1,625 million de dollars à Free Press, un groupe pro-neutralité du réseau qui a également signé la lettre.
Le mois dernier, le fondateur de Microsoft a admis avoir pris une position courte de 500 millions de dollars sur les actions de Tesla, selon une série de textosdivulgués entre Gates et Musk (dont Musk a confirmé l’authenticité).
Musk a réagi à la lettre de boycott en exigeant une enquête sur les bailleurs de fonds des signataires.
« Qui finance ces organisations qui veulent contrôler votre accès à l’information ? Enquêtons… », a-t-il écrit sur Twitter le 3 mai, ajoutant : « La lumière du soleil est le meilleur désinfectant. »
Il a ensuite pris note d’un rapport stipulant que certains signataires ont reçu des fonds de Soros et de gouvernements européens. « Intéressant. Je me demande si ceux qui financent ces organisations sont pleinement conscients de ce qu’ils font », a-t-il écrit.
Ces dernières années, Twitter a été critiqué pour avoir censuré et suspendu des utilisateurs conservateurs. Parmi sa liste de personnalités bannies figurent l’ancien président Donald Trump, la représentante républicaine de Géorgie Marjorie Taylor Greene, le docteur Robert Malone, critique face au vaccin Covid-19, et le général de corps d’armée à la retraite Michael Flynn.
Musk a qualifié de « complètement stupide » la décision de Twitter de bannir le compte de Trump au début de l’année 2021. Il a affirmé qu’il reviendrait sur cette décision s’il devenait le nouvel acquéreur de la plateforme.
Lors d’une récente conférence technologique à Miami, Musk a également déclaré qu’il voterait républicain après avoir « voté majoritairement pour les démocrates ». Il a qualifié l’accord de 44 milliards de dollars de « non pas ‘une prise de contrôle par la droite’ », mais tantôt d’une « prise de contrôle modérée et un effort pour s’assurer que les gens de toutes les croyances politiques se sentent les bienvenus sur la place publique numérique et qu’ils puissent exprimer leurs croyances sans craindre d’être bannis ou dissimulés ».
Les liens avec la fondation Gates ont d’abord été rapportés par Breitbart. Epoch Times a contacté toutes les organisations citées.
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10 riches contre 1. Que faire ?
Trump, Président des USA, viré comme une merde par ces » puissants « , ben là, on voit bien qu’il n’y a plus aucun espoir.
Fusiller ces Tartuffes après procès serait une bonne chose, pour l’humanité, pour la liberté d’expression, pour la liberté tout court. Et même sans procès, ça économiserait des dollars.
On n’est pas près de retrouver la liberté d’expression.
Les dictateurs de la pensée unique sont beaucoup trop puissants et riches.
Les règles de twitter se sont renforcées depuis l’annonce d’Elon Musk.
Les GATES, SOROS et Cie, ce sont ceux-là qui font mal voir la Droite, et la Gauche tombe dans le panneau. Il y a un grand nettoyage à faire sur la planète ……