Et si LREM n’obtenait pas la majorité escomptée aux législatives ?

C’est l’analyse de  Xavier Dupuy  (politologue, spécialiste de l’opinion)  dans Atlantico.

Législatives : petits pronostics détaillés sur des élections plus indécises qu’il n’y parait (et voilà pourquoi)

Atlantico : Les listes définitives pour les élections législatives ont été déposées ce vendredi. Au vu de la situation actuelle, quelles projections pouvons-nous faire parti par parti ?

Xavier Dupuy : Pour l’instant, les informations parviennent par la presse locale pour les candidatures déposées dans les différents départements dans le cadre des élections législatives. Toutes les circonscriptions n’ont pas été communiquées de manière exhaustive. Certains journaux n’ont pas encore publié l’intégralité des candidatures déposées. Mais il est d’ores et déjà possible d’avoir un ordre d’idées. A gauche, il y a des dissidences issues du Parti socialiste ou des candidatures autonomes des radicaux de gauche qui peuvent dans certaines circonscriptions avoir un impact sur la qualification au deuxième tour du candidat de la gauche, notamment pour la Nupes.

Du côté de la majorité présidentielle, des sortants qui ne sont pas réinvestis se représentent. Et il y a des candidats, transfuges de la droite et qui ont adhéré à Horizons,  qui pensaient être investis. Au final, ils n’ont pas été investis et ils décident donc de se présenter tout de même.

Du côté de la droite, on observe quelques dissidences mais de façon très limitée. La droite ne devrait pas trop en souffrir.

Lutte ouvrière est présente dans quasiment toutes les circonscriptions. Le Parti animaliste est aussi bien représenté. Dans le Sud de la France, on constate une présence non négligeable du Parti occitan. Les partis régionalistes ont déposé des candidatures. Le mouvement Ecologie au centre a aussi quelques candidatures.

Le Rassemblement National et Reconquête figurent dans quasiment toutes les circonscriptions et sont en concurrence quasiment partout.

Dans l’essentiel des circonscriptions, les électeurs auront donc le choix de voter à minima pour Lutte ouvrière, un candidat Nupes, pour la majorité présidentielle, un candidat de droite, pour Reconquête et pour le Rassemblement National. Il y aura donc un choix entre six candidatures au minimum partout. Selon les circonscriptions, ce chiffre peut monter à 8,10 ou 12 en fonction du Parti animaliste et des autres formations politiques plus marginales. Telle est l’offre politique que l’on peut observer suite aux dépôts des candidatures.

Il peut y avoir dans certaines circonscriptions, à la marge, des éliminations de la gauche du fait d’une présence d’un radical de gauche ou d’un socialiste dissident qui a une implantation locale. Cela va dépendre des circonscriptions. Dans certaines situations, malgré cette présence, cela n’aura pas d’influence sur la qualification du candidat de gauche. Dans d’autres cas, cela peut jouer à la marge. Reste à savoir si cela concernera 5, 10, 15 ou 20 circonscriptions qui seront pénalisées pour la Nupes.

Les oppositions pourraient avoir entre 230-305 sièges. Quelle est la probabilité que LREM-Renaissance soit sans majorité ?

 

Il y a manifestement un tassement de la majorité présidentielle par rapport à 2017. Ce constat ressort au niveau des intentions de vote qui sont données de manière globale sur le plan national et que l’on retrouve également dans les sondages faits par circonscriptions. Un tassement, voire une baisse non négligeable est constatée pour la majorité présidentielle.

 

Ce qui compte également est l’écart entre les différentes forces politiques. En  2017, la majorité présidentielle caracolait en tête avec 32,5% . En deuxième position figurait le Rassemblement National à 17,5%. Il y avait 15 points d’écart entre la première et la deuxième force politique.

Pour cette campagne cette année, nous ne sommes plus du tout dans le même contexte. L’union de la gauche est créditée à 27%, la majorité présidentielle atteint les 26%, le Rassemblement National obtient 21% et la droite est autour de 10%. La force de gauche est à un point devant la majorité présidentielle. Le Rassemblement National est seulement à cinq points derrière. La configuration est radicalement différente qu’en 2017 où la différence moyenne de 15 points entre le premier et le deuxième faisait que La République en marche était qualifiée pour le second tour dans l’immense majorité des circonscriptions. Le fait que la force de gauche arrive en tête et que le Rassemblement National suive à cinq points derrière est inquiétant pour LREM-Renaissance. Dans certaines circonscriptions, le second tour pourrait se jouer entre la gauche et le Rassemblement National.  

 

Plusieurs partis se présentent sous les couleurs de la majorité présidentielle. À quoi pourrait ressembler les rapports de forces internes à Ensemble !. Avec quelles conséquences ?

La réparation entre Horizons, le MoDem ou bien encore Territoires de progrès va contribuer à constituer et à renforcer le bloc de la majorité présidentielle. Les électeurs lors du vote ne vont pas faire la différence entre Horizons, En Marche… En revanche, ils vont clairement faire la distinction entre les candidats qui sont pour le président de la République Emmanuel Macron et les autres, ses opposants.

Il est possible que le résultat pour la majorité présidentielle à ces élections législatives soit plutôt étale. Il n’y aurait pas forcément de circonscriptions où ils vont faire 6% et d’autres où ils vont faire 50%. Ils sont sur une moyenne de 26%. On peut penser que dans l’immense majorité des circonscriptions, les scores pour la majorité présidentielle vont se situer entre 19-20%  et 30%.

Cela peut leur donner un léger avantage sur les qualifications au deuxième tour. En ayant des résultats assez étales, il y aura plus de chances de victoire pour LREM-Renaissance contrairement par exemple à la gauche qui a une concentration de voix dans certains territoires urbains et péri-urbains. La droite peut avoir des concentrations de voix là où elle dispose de candidats sortants ou alors avec des candidatures fortement implantées sur le plan local. Il peut donc y avoir des disparités. La droite qui est donnée à 10% peut avoir des circonscriptions à 4-5 ou 6% et d’autres où elle va faire entre 20 et 25%.

La participation va avoir une incidence non-négligeable. Si nous avons autant d’abstention que lors de la dernière fois, dans ce cas-là malgré le rééquilibrage des principales forces politiques, il y aura tout de même des duels.

En revanche, si on devait avoir un recul de l’abstention, de 5 à 6 points, si au lieu d’avoir 51% d’abstention, ce chiffre atteint les 45%, cela permet mécaniquement aux forces politiques qui dépassent les 22,5% dans une circonscription d’être présentes au second tour.

Le taux d’abstention peut avoir des conséquences non négligeables. Avec 55% de votants, dans de nombreuses circonscriptions, il peut y avoir trois candidats qui sont au-dessus de 22,5%.

En revanche, si l’abstention va être de 50%, il faut faire 25%. Trois candidats au-dessus de 25, cela devient plus compliqué. Cette différence de 5 ou 6 points de participation peut avoir un impact réel. Avec 50% d’abstention, il pourrait y avoir moins d’une dizaine de triangulaires. Alors qu’avec 55%, on peut passer à trente triangulaires.

Au regard du rapport de force national gauche – RN – majorité présidentielle, il peut y avoir un certain nombre de circonscriptions où les trois forces seront bien autour de 25%. Dans certains autres territoires, la droite pourrait aussi être la troisième force à 25% grâce notamment à des implantations locales.

La Nupes rallie tous les partis de gauche. LFI a le plus d’investitures et de très loin. Combien la Nupes peut-elle espérer de sièges ? Avec quelles répartitions selon les partis (entre EELV, le PS, le PCF et LFI) ?

Lorsque l’on regarde les circonscriptions qui ont été accordées à chacune des formations politiques, et au regard des rapports de force établis aujourd’hui, la gauche peut très bien obtenir entre 140 et 190 députés. Plus le score sera bas dans cette fourchette, plus le poids de La France insoumise sera faible à l’intérieur de cette coalition. Plus les résultats définitifs seront importants et plus le poids de La France insoumise va augmenter.

LFI a capté près de 60% des investitures globales. Si vous avez une gauche qui obtient 140 députés, probablement que La France Insoumise arrivera à peu près à la moitié ou légèrement moins que la moitié entre les Communistes, les Socialistes et les Verts, les trois additionnés peuvent totaliser 70-75 sièges sur les 140.

En revanche, si on devait monter à 180 députés, il n’est pas impossible que La France insoumise totalise 80 ou 100 représentants sur ces 180.

 

Qu’en sera-t-il de LR ? Parmi ceux qui se feront élire le plus probable est-il une droite plus ferme ou plus constructive pro-Macron ? Quelles pourraient être les équilibres ?

Concernant Les Républicains, ceux qui devaient partir sont partis. Les candidats qui restent sont peu susceptibles de quitter le navire à présent. Les députés sortants réélus et qui seraient tentés de rallier la majorité présidentielle peuvent être comptés sur les doigts d’une main.

Les LR nouvellement élus, suite à des victoires des Républicains en juin prochain, ne seront pas très nombreux.

La base de départ était de 104 députés. Entre ceux qui se sont déjà ralliés à la majorité présidentielle comme Constance Le Grip, Robin Réda, Damien Abad et les circonscriptions où des sortants ne se représentent pas ainsi que celles qui sont situées dans des zones géographiques où il peut y avoir une faiblesse des LR de façon structurelle, Les Républicains sont susceptibles de perdre une trentaine de circonscriptions.

Fort heureusement, ils peuvent néanmoins en gagner certaines. Il est donc possible de s’interroger sur les résultats à venir. Les Républicains vont-ils perdre trente circonscriptions et ne rien gagner ? Ou est-ce qu’ils perdront 23 députés sur les 30 redoutés et que sur les gains possibles, ils en gagnent finalement 15, cela aboutissant au total à un déficit de 8. Cela serait bien loin de ce que les sondages indiquent aujourd’hui.

Dans la meilleure des hypothèses, les sondages placent les LR à 50 députés et dans la pire à 25. Je ne pense pas du tout que Les Républicains finiront à 50. Cela me semble difficile de voir Les Républicains à moins de 70 députés. 

 

Selon vos estimations, qui sera le premier groupe d’opposition ?

Il est très difficile d’anticiper à l’heure actuelle qui sera véritablement le premier groupe d’opposition entre Les Républicains ou La France insoumise.

Cela va dépendre de l’étiage de la gauche. S’il se situe à 140 députés, dans ce cas les LR devraient être la première force d’opposition. En revanche, si l’étiage de la gauche monte à 180-190, cela sera difficile pour Les Républicains de conserver la place de première force d’opposition.   

 

En quoi est-ce important ? Qu’est-ce qui pourrait faire que ce soit la NUPES plutôt que LR ou l’inverse ? Quelle serait la meilleure stratégie à déployer ?

Ce sont les qualifications de deuxième tour qui vont être déterminantes. Les premiers sondages faits par circonscriptions révèlent que les sortants En Marche, lorsqu’ils sont annoncés réélus, gagnent avec un écart qui est en réalité plus faible qu’en 2017. Dans certaines circonscriptions, la qualification du candidat En Marche au deuxième tour peut quand même se terminer avec une défaite au second tour suite à certaines victoires de la gauche, de la droite et du Rassemblement National à travers le territoire.

Cette majorité est très difficile à estimer. Dans le sondage qui a été publié sur le département du Var, là où se présente Eric Zemmour, la candidate sortante est donnée réélue face au Rassemblement National (51% vs 49% alors qu’elle avait 55% la dernière fois) comme face à Eric Zemmour (53%). Elle est donc en baisse.

Dans le cadre du sondage de la 3e circonscription de l’Eure, la sortante En Marche est donnée battue par le candidat de droite qui fait une remontée spectaculaire par rapport à 2017 avec 30% au premier tour en 2022 alors qu’il était à 17% lors du précédent scrutin. La députée En Marche qui faisait 30% au premier tour la dernière fois est donnée cette année à 25%. Elle est donnée battue au second tour (54 vs 46%). Elle était face au Rassemblement National la dernière fois. Là, il s’agit d’un candidat de droite, selon ce nouveau sondage pour le scrutin de juin prochain.

Il pourrait donc y avoir des fluctuations pour les candidats de droite qui cette fois-ci pourraient se qualifier de justesse grâce au fait que Reconquête soit présent et dans une configuration avec le RN avec le même résultat ou avec un ou deux points de moins. Cela peut donc qualifier le candidat de droite de très peu. Cela peut complètement changer la donne du deuxième tour.      

 

On sait que le RN et la Nupes sont en concurrence pour le vote des catégories populaires. Qui est le plus susceptible de l’emporter sur ce terrain ? Avec quelles conséquences sur l’obtention de sièges ?

La Nupes, l’union de la gauche, dans certaines circonscriptions périurbaines dans les Hauts-de-France ou dans le Grand-Est, peut avec cette candidature d’union se qualifier au deuxième tour. Elle fera entre 22 et 25%, selon les estimations.

Dans certaines de ces circonscriptions, le RN peut être aussi très fort grâce à son implantation. En étant qualifié au second tour, le Rassemblement National pourrait profiter non pas de la présence d’un candidat de droite ou d’un candidat de La République en marche mais d’un candidat de gauche pour gagner une circonscription (notamment dans le Grand-Est et dans les Hauts-de-France). Cela n’est pas le cas dans certaines banlieues où le Rassemblement National est un peu plus faible.

Lorsque vous avez un sortant En Marche, probablement que ce sortant En Marche pourra se qualifier au deuxième tour et sera probablement réélu face à la candidature de gauche. Mais dans d’autres cas, le basculement pourra se faire à gauche.

Dans des circonscriptions du Sud-Ouest de la France, dans la région toulousaine, la probabilité pour que les sortants d’En Marche soient qualifiés au deuxième tour face à la gauche est très élevée. La probabilité pour que la gauche reprenne des circonscriptions dans ces territoires est aussi très élevée faisant planer une forte incertitude.

La dernière fois, la gauche avait été éliminée dans certaines de ces circonscriptions. Et elle n’avait aucune chance de les gagner. Là, cette fois-ci, avec  des candidatures d’union de la gauche, dans l’immense majorité des cas la gauche sera présente au deuxième tour et dans certains cas elle prendra des circonscriptions à En Marche. 

Une gauche qualifiée au second tour dans certains territoires ne signifie pas automatiquement l’assurance de la victoire, notamment dans le Grand-Est, dans les Hauts-de-France. Dans certaines de ces régions, le Rassemblement National est très fort et peut bénéficier, au second tour, d’un duel avec la gauche qui fait qu’une partie de l’électorat de droite ne voudra pas choisir entre La France insoumise et le Rassemblement National. Ce sentiment peut être partagé par les électeurs de La République en marche. Cela peut participer à la victoire du Rassemblement National.

A l’inverse, il y  a d’autres circonscriptions, plutôt dans le Sud de la France  où vous avez une gauche qui est très faible. Si cette gauche arrive à se qualifier au deuxième tour, elle risque de se retrouver soit face à La République en Marche, soit face à quelqu’un de droite. Dans ce cas-là, elle sera battue sur ces terres qui lui sont très défavorables. La concurrence de Reconquête dans le Sud de la France peut dans certains cas éliminer le candidat du Rassemblement National au profit d’un élu de droite local implanté qui peut sortir avec 18 ou 19% avec le RN à 17%, Reconquête à 8%, cela aura fait les affaires du candidat de la droite.

Quelle score peut-on anticiper pour le RN et Reconquête ?

Reconquête risque d’être entre 0 et 3 sièges. Le Rassemblement National en revanche peut très probablement arriver à 20 où à 30 députés. Tout va dépendre des qualifications de candidats RN face à un candidat de gauche pour le second tour par exemple dans La Meuse ou la Haute-Marne ou sur des terres hostiles à la gauche.

Une seule candidature de gauche peut sortir avec 22% et se retrouver deuxième. Mais cela sera ensuite compliqué de se faire élire.

A l’inverse, il est probable d’avoir un duel entre le RN et la gauche dans les Bouches-du-Rhône, où là la gauche triomphera.

 

Quelles leçons tirer de ces projections ? Qu’est-ce qu’ont intérêt à faire les différents partis pour ces législatives ?

Les leçons que nous pouvons tirer sont que théoriquement la majorité présidentielle peut conserver sa majorité même si elle sera rétrécie. Elle dispose d’une majorité de 350 députés aujourd’hui. Si le scrutin se passe très mal pour elle, elle peut finir à 280-290. Si cela se passe plutôt bien, elle peut finir à 320.

Pour l’instant, nous sommes dans une fourchette où toute la majorité présidentielle peut garder une majorité mais qui sera beaucoup plus resserrée.   

Ces possibilités sont susceptibles d’évoluer car on ne connaît pas encore la réaction du corps électoral entre les deux tours des élections législatives.

Chaque force politique se doit de mobiliser son électorat. Pour l’instant, la stratégie adoptée par Jean-Luc Mélenchon au lendemain de la présidentielle s’avère plutôt payante. L’union de la gauche fait moins que la totalité des candidats de gauche à la présidentielle. Cette déperdition est normale. Mais il a installé l’idée qu’une alternance est tout de même possible. Cela mobilise une partie de son électorat.

Il reste un peu moins de trois semaines de campagne. Il sera intéressant de voir si cela se maintient ou pas.

Pour l’opposition de droite, son intérêt est de délivrer le message suivant : si vous voulez demain avoir à l’Assemblée nationale des députés qui pèsent pour orienter la politique du gouvernement vers la droite, envoyez un maximum de députés de droite de façon à ne pas donner tous les pouvoirs à un seul homme. Cela permettrait de rééquilibrer l’Assemblée nationale sur le flanc droit de façon à peser dans les débats pour que les thématiques de droite en matière de sécurité et d’immigration puissent être prises en compte.

L’autre thématique que peut avoir la droite serait de dire d’envoyer des députés qui sont enracinés au niveau local et qui connaissent les territoires. Il s’agit du point fort de la droite par rapport à la majorité présidentielle.

Pour le Rassemblement National, l’argument avancé est que le mouvement incarne la principale force d’opposition. Le message pour les législatives est donc d’envoyer, grâce au vote, un maximum de députés d’opposition. Les électeurs peuvent néanmoins considérer que l’opposition est aussi représentée par Les Républicains ou par La France insoumise. La lisibilité de la stratégie du Rassemblement National pour les législatives n’est donc pas très limpide.

La droite semble avoir prévu une campagne plutôt discrète mais très axée au niveau local avec beaucoup de candidats qui se revendiquent de la majorité régionale ou départementale de façon à montrer l’ancrage dans les territoires avec beaucoup de soutiens locaux. Dans certains départements, cela peut être payant, là où il y a une part de ruralité. Cet élément suggère que contrairement aux sondages qui mettent la droite entre 25 et 50 députés, je pense qu’elle obtiendra beaucoup plus de sièges et qu’elle sera nettement au-dessus de ces chiffres.

https://atlantico.fr/article/decryptage/legislatives-petits-pronostics-detailles-sur-des-elections-plus-indecises-qu-il-n-y-parait-et-voila-pourquoi-nupes-jean-luc-melenchon-liste-projections-circonscriptions-lrem-renaissance-xavier-dupuy

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7 Commentaires

  1. Et les patriotes ? Et Debout la France ? Ils comptent pour du beurre ?

  2. Je voudrais sincèrement me tromper mais mon petit doigt me dit que « miraculeusement » ils l’auront.

    • « miraculeusement  »
      Vous pensez donc à une intervention divine?

    • Tout à fait !!!
      On va se trouver avec une majorité de bouffeurs de gamelles à chien ( Le Poudré ) et les autres feront de la figuration comme à Cannes ( ce défilé de merdes reluisantes ).

  3. Renaissance pour un parti dont le but est d’achever la France, c’est plutôt mal choisi. J’espère que Macron n’obtiendra pas la majorité. Mais Mélenchon, non! Nous nous dirigeons peut-être vers un parlement à l’italienne.

    • Exactement ! en outre cette désignation n’est qu’un vulgaire « crassussage’ de « Reconquête ».

      Emma n’est donc qu’une vilaine copieuse.

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