Plutôt se faire mettre que de passer pour un franchouillard chauvin

Qu’un projet d’envergure destiné à détruire l’identité des peuples réduits à une seule masse anonyme de consommateurs compulsifs se mette sournoisement en place, c’est de plus en plus évident.

On veut faire du monde un marché planétaire dont les bénéfices n’arroseraient que quelques initiés. C’est déjà le cas depuis l’invention de la banque. Rien de nouveau sous le soleil, excepté que les ambitions d’une élite de rapaces ont prévu de faire disparaître les frontières qui freinaient jusqu’à lors la libre circulation des marchandises et de la main d’oeuvre.

Pour parvenir à ce que les personnes migrent docilement selon les exigences du Marché, on cherche à dissocier le bon populo de tout ce qu’il pourrait revendiquer comme lui appartenant en propre, à savoir culture, coutume, tradition culinaire et régionale, récit familiale, légitimité patriotique, bref, de tout ce qui le maintient ancré dans son terroir. Avec un humanisme émouvant, on mélange, on brasse, on pétrit, on mixe jusqu’à obtention d’une soupe suffisamment liquide pour épouser la forme de n’importe quel contenant.

L’idée ne date pas d’hier, mais nous sommes les témoins d’une mise en pratique rapide, sans doute précipitée par les caprices mortifères de Wall Street et de la City. Mis à part quelques têtes rebelles, et elles ne sont pas nombreuses à s’être fait connaître, toutes les politiques successives aux plus hautes fonctions de l’Etat sont complices de cet effondrement programmé.

On introduit d’abord le ver dans le fruit : c’est l’idée vite répandue que l’étranger ne peut être mésestimé que par des salauds nostalgiques du fascisme hitlérien… SOS Racisme, Touche pas à mon Pote, et j’en passe, ont savamment distillé dans la population – et continuent de le faire – ce venin anesthésiant que la gauche mittérrandienne avait mis au point et qui consiste à condamner aux enfers tout débordement patriotique en accusant son initiateur de nous ramener aux heures les plus sombres de notre histoire….
Et quand le fruit est jugé suffisamment contaminé, quand les esprits sont devenus totalement perméables à la culpabilisation compulsive,  les frontières, comme par enchantement, disparaissent en laissant entrer une véritable déferlante migratoire comme on en n’a jamais vu, sauf peut-être lors de l’arrivée allemande dans les premiers temps d’occupation…

Et voilà comment on en arrive à monter une partie de la population contre l’autre : en dissimulant le maléfice sous le drap de la noblesse d’âme comme on camoufle le piège sous les feuilles ; on lui abandonne le sale boulot de vouer aux gémonies tous ceux qui oseraient s’opposer à la grande marche des bons sentiments sans qu’elle réalise le rôle de con utile qu’on lui fait jouer.
Et plus nous tentons d’éveiller les endormis, plus s’enfonce le clou de l’absurdité, de l’entêtement à la bien-pensance, au convenu, plus il est de bon ton de s’ouvrir à l’autre et se fermer à soi-même pour sauver sa réputation d’intouchable droitdelhommiste.

En somme, plutôt se faire mettre que de passer pour un franchouillard chauvin.
Tout ça ne peut finir que sur les barricades…

Gentilitas

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11 Commentaires

  1. Qu’est-ce que vous attendez pour faire la révolution, vous les Français.
    Ils vont vous éliminer, et vous rester passif. Le monde occidental vous regarde.

  2. Franchouillarde avertie,je suis et le revendique ..
    La France vaut d’être revendiquée et défendue dans l’intégralité de ses valeurs séculaires et de son histoire..

  3. Hollande président des étrangers, qu »il assume pour de bon et qu’il fasse ses valises et qu’il parte au plus vite à l’étranger et surtout qu’il emmène tous ses ministres.

  4. Très bon article, Gentilitas. Et bonne analyse. « On » a instillé dans les esprits, le mépris de la France et de ses traditions et c’est insupportable. Il y a de cela qques années, dans la grande librairie où je travaillais, alors que je mettais en place des piles de nouveautés, je fredonnais un air du Faust de Gounod « Gloire immortelle de nos aïeux, sois-nous fidèles, mourons comme eux… »Un de mes jeunes collègues, passant à ce moment derrière moi, me lance, furieux : » non, mais, ça va pas non? Non mais ! t’es folle ou quoi ? tu chantes quoi, là? » Je lui ai répondu « je chante la gloire immortelle de NOS aïeux! Elle ne te plaît pas ? »  » Ah non!, alors ! Ah non! » « Eh bien, ai-je répondu, la gloire immortelle de mes aieux est beaucoup belle que celle de Soliman le magnifique ! » C’était il y a environ 30 ans !

  5. …Que sur les barricades ?… pour pouvoir définitivement éradiquer les « franchouillards chauvins »…Car c’est leur but suprême !

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