“Pour que la droite reste la droite et que la France reste la France”
A vous, électeurs de toute la France, de ma terre de Loir-et-Cher, à vous électeurs de droite, républicains, patriotes et indépendants, à vous tous qui me suivez depuis si longtemps, voici ce que je dois vous dire en vérité et que vous ne lirez nulle part ailleurs.
J’ai pris le temps de la réflexion, j’ai mesuré l’enjeu, j’ai rencontré de nombreuses personnalités, j’ai écouté les attentes de mes électeurs, j’ai lu vos messages et j’ai regardé avec attention la situation de la France.
J’ai toujours été un esprit libre : vous me connaissez depuis longtemps, je préfère le destin à la carrière, je préfère la patrie aux partis, je préfère les convictions aux tactiques, je préfère le panache à la lâcheté. Passionné par l’Histoire dont j’ai fait mon premier métier, je fais mienne la citation du prix Nobel de littérature, Camilo José Cela : « il y a deux sortes d’hommes : ceux qui font l’Histoire et ceux qui la subissent ».
Je viens vous dire, en responsabilité et en conscience, que j’ai décidé de soutenir Éric Zemmour à l’élection présidentielle du printemps prochain pour les cinq raisons suivantes :
1- Parce que je veux que la France reste la France : cette élection présidentielle ne sera pas un rendez-vous électoral comme un autre, elle revêt un enjeu de civilisation inédit. Il ne s’agit plus de savoir qui pourra réformer ou gérer notre pays, mais de reconnaître celui qui veut le sauver.
Cessons d’être aveugles sur le terrible bilan : l’immigration massive (deux millions de nouveaux étrangers entrés sur notre sol depuis 2017), le danger de l’islam politique (55 attentats qui ont fait 300 morts en France depuis 2012 faisant de la France le pays le plus attaqué d’Europe avec 49% des victimes), le lien évident entre l’insécurité et l’immigration (près de 25% d’étrangers dans nos prisons, 67% des mis en cause pour vols en France sont des étrangers, 62% des mis en cause pour violence sexuelle en Ile-de-France sont des étrangers), l’explosion de la délinquance (un record historique sous Emmanuel Macron avec 1950 agressions par jour et plus de 600 quartiers hors-la-loi), l’assistanat généralisé (50 milliards de fraude sociale, 3 millions de faux titulaires de l’assurance maladie, 700 milliards de dépenses sociales par an, soit 15% des dépenses sociales dans le monde alors que la France ne représente qu’1% de la population), l’économie en souffrance (6 millions de chômeurs toutes catégories confondues, 10 millions de pauvres, 1000 milliards € d’impôts, bientôt 3000 milliards € de dette, la hausse de 30% des prix de l’énergie), l’école (selon le dernier rapport PISA, la France est la dernière d’Europe pour les mathématiques et plus d’un enfant sur cinq arrive au collège en ne sachant pas lire, écrire ou compter)…
Certains vous diront que cette situation n’est pas grave, qu’il ne faut pas exagérer, que personne ne peut rien n’y faire. Je pense exactement le contraire : je ne veux pas que nos enfants vivent dans une nation appauvrie, violente, déclassée et je sais que nous pouvons sauver la France ;
2- Parce qu’il est urgent que la majorité silencieuse se lève et prenne le pouvoir face à la tyrannie des minorités. Je refuse de me soumettre à la pensée unique et au politiquement correct imposés par les élites mondialisées et des médias trop souvent soumis.
Pas un jour ne passe sans que nous n’assistions à la litanie des minorités : un professeur conteste la dérive communautariste à Sciences Po Grenoble ? Il est suspendu ; de courageux élus défendent la filière nucléaire française et notre indépendance énergétique ? Il sont accusés d’écocide par la bien- pensance. Nous soutenons nos traditions rurales, la pêche, la chasse, le chant du coq, les cloches de nos églises, nos vaillants paysans qui garantissent notre souveraineté alimentaire, le Tour de France, nos sapins de Noël, la lavande et nos santons de Provence, le foie-gras de nos terroirs, l’immense Napoléon, les éternels Molière, Corneille et Racine ? Nous sommes immédiatement suspectés d’être des conservateurs réactionnaires. Nous disons notre attachement à l’altérité entre les hommes et les femmes, notre refus de l’écriture inclusive d’exclusion et notre respect du droit pour chaque enfant à disposer d’un père et d’une mère ? Nous serions de dangereux homophobes. Nous proclamons notre amour de la France, de notre histoire chrétienne, de notre culture millénaire, du drapeau tricolore et notre hymne national ? Nous voici désignés comme racistes.
Non, les minorités islamo-gauchistes, racialistes, transhumanistes, indigénistes, anti-spécistes, décolonialistes ne font pas la loi. Non, la minorité ne doit plus gouverner la majorité. Non, les minorités bruyantes ne doivent plus imposer leur tyrannie à la majorité silencieuse.
3- Parce que seule l’union de tous les électeurs de droite peut nous permettre de gagner et d’éviter un second quinquennat d’Emmanuel Macron : je ne me jetterai pas dans les bras de celui qui a aggravé comme jamais l’état de notre patrie. J’ai du respect pour l’homme et pour la fonction
qu’il occupe, je n’ai aucune considération pour le bilan d’Emmanuel Macron comme pour ses choix politiques.
« Malheur au royaume dont le prince est un enfant » disait l’Ecclésiaste. Emmanuel Macron, c’est l’alliance immature et inédite entre les élites mondialisées et les minorités gauchistes, c’est l’union de la mondialisation financière et du gauchisme culturel.
Or, pour battre Emmanuel Macron, pour gagner face à l’alliance entre la gauche et les élites, la seule stratégie possible, c’est l’union des droites, le rassemblement populaire de toutes les droites. Depuis quarante ans, François Mitterrand a imposé son piège de division des droites pour permettre à la gauche minoritaire de gouverner. Depuis quarante ans, les socialistes, les pseudos- écologistes, les communistes, les amis de Mélenchon s’unissent et la droite se soumet en acceptant d’être divisée. Il est temps de ne plus rien céder à la gauche : comment accepter encore une fois que la gauche minoritaire gouverne et que la droite majoritaire continue de perdre ?
Pour gouverner la France, Il nous faut donc, dès maintenant, poser les fondations politiques d’un rassemblement populaire des droites. J’y travaille depuis des années, j’ai la chance d’avoir été pendant dix ans au cœur de la droite hors les murs puis pendant dix autres années au cœur de la droite républicaine. Nous devons unir, rassembler, fédérer les électeurs des deux rives.
Nous tous, électeurs de droite, sommes d’accord sur l’essentiel : notre patriotisme qui nous rassemble est plus fort que les sujets secondaires qui nous séparent. Nous avons besoin de toutes les droites, nous devons mettre fin au front républicain, nous devons poser les fondations d’un programme commun et d’une maison commune pour rassembler toutes les droites. La gauche le fait depuis quarante ans et nous avons perdu quarante ans. Je ne céderai rien à cette ambition vitale pour la survie de notre pays.Cessons donc de rejeter les électeurs de Marine Le Pen, cessons de mépriser les amis d’Eric Zemmour, cessons de critiquer les électeurs des Républicains. Nous avons besoin de tout le monde pour réparer la France : unissons nos forces !
Eric Zemmour est le seul à accepter l’union des droites. Valérie Pécresse rejette les électeurs de Marine Le Pen ; Marine Le Pen refuse les électeurs des Républicains. Nous allons donc poser les fondations du premier parti de France qui rassemblera enfin tous les électeurs de droite, républicains, patriotes et indépendants ;
4- Parce que depuis toujours ma boussole, c’est la droite forte et la France forte : je veux que la droite reste la droite.
« Girouette » disent, de moi, les jaloux et les gens de peu de foi ? Une girouette qui indique sans cesse la même direction s’appelle une boussole. Ma boussole, c’est que la droite reste la droite et que la France reste la France. J’ai été fier d’être le bras droit de Philippe de Villiers il y a près de vingt ans pour défendre, avec Philippe Séguin et Charles Pasqua, l’indépendance de la France face au traité constitutionnel de 2005 ; j’ai été fier d’être le porte-parole de Nicolas Sarkozy pour retrouver le chemin d’une France forte et d’une droite qui préfère enfin s’assumer plutôt que s’excuser ; j’ai été fier de créer la droite forte et de devenir le premier courant de la droite française ; j’ai été fier d’être le vice- président de Laurent Wauquiez et numéro 2 des Républicains, le grand parti de la droite française. J’ai été fier de refuser l’hégémonie d’Emmanuel Macron à l’Assemblée nationale en 2017, de promouvoir la France rurale des provinces contre la bureaucratie parisienne lors ma première mission de député avec le groupe des Républicains, de porter haut, dans mon livre Milieu de cordée (Plon, 2019) la question de la hausse des salaires pour lutter contre l’assistanat généralisé et l’avenir des classes moyennes. Avoir servi tour à tour Philippe de Villiers, Nicolas Sarkozy et Laurent Wauquiez, franchement, même un enfant comprendrait que la droite forte est depuis toujours ma colonne vertébrale et ma boussole. Mon choix de soutenir Eric Zemmour est donc l’aboutissement logique de tout mon engagement politique.
Je suis adhérent les Républicains depuis treize années. Depuis presque dix ans maintenant,
j’ai été élu sans cesse par mes concitoyens, à cinq reprises : maire, puis président de communauté de
communes, chez moi, en Sologne, puis conseiller régional, puis député, puis enfin conseiller départemental de Chambord en juin dernier.
Pendant vingt ans, j’ai bien sûr pu commettre des erreurs mais je n’ai jamais changé de cap : je n’ai rien cédé de mes convictions et de mes valeurs, c’est-à-dire le patriotisme, le refus de l’immigration, la supériorité de la valeur du travail et du mérite sur l’égalitarisme, le nivellement par le bas et l’assistanat, le danger immense de l’islam politique, la nécessité vitale d’une refondation de l’école, mon attachement à la France rurale et provinciale, ma passion pour les travailleurs et les entrepreneurs, en résumé la force du bon sens et mon amour de la France. Aujourd’hui, jamais la France n’a été aussi à droite. Soyons en fiers donc mais soyons humbles car désormais commence l’ultime étape, la plus difficile, celle de concrétiser ces victoires idéologiques en victoire électorale. Nous n’avons pas le droit de perdre durablement, nous devons gagner, gouverner, réparer et sauver la France. Et pour gagner, nous devons unir les droites.
Le 8 décembre, j’ai donc rencontré Valérie Pécresse. Je lui ai fait part de mes doutes : comment être certain que cette « droite », une fois aux responsabilités, ne trahirait pas une fois de plus nos électeurs ? Comment croire sincère une candidate qui laisse poser comme premier acte de sa campagne, après la primaire, ma suspension comme vice-président car je salue le courage d’Éric Zemmour ? Quelles garanties m’apporte-t-elle pour m’assurer que cette droite ne se ralliera pas à Emmanuel Macron quand tant de ses soutiens annoncent déjà qu’en cas de duel avec le président de la République face à un autre candidat de droite, ils feront le choix d’Emmanuel Macron ? Quelle part de liberté d’expression et d’opinion me laissera-t-elle pour défendre les valeurs issues du RPR ? Comment prétendre que les valeurs d’Éric Zemmour sont à mille lieux des nôtres ? Quand tendra-t-elle la main à tous les électeurs de droite qui nous ont quittés, sont partis chez Marine Le Pen ou dans l’abstention, tout particulièrement la jeunesse ? S’engage-t-elle à ne pas soutenir Emmanuel Macron en 2022, pour qui elle avait pourtant voté en 2017 ?
Nous sommes le 9 janvier. J’ai attendu ses réponses, elles ne sont jamais venues. Là où Nicolas Sarkozy et Laurent Wauquiez me laissaient libre, aujourd’hui je n’ai plus confiance et je refuse d’être obligé bientôt de soutenir Emmanuel Macron. Heureusement, sans aigreur aucune et avec beaucoup d’espérance, je garde chez les Républicains des amis chers et précieux parmi les parlementaires, les élus locaux, les cadres des fédérations et nos vaillants militants : nous allons si bientôt nous retrouver…
L’heure est donc venue. Au bal des hypocrites, je préfère l’arène du courage. J’aime les mots de Churchill : « il y a ceux qui, par amour pour leur parti, oublient leurs convictions ; il y a ceux qui, par amour pour leurs convictions, oublient leur parti ». Oui, chers amis, je fais le choix des convictions, je les préfère tellement à un plan de carrière confortable.
5- Parce que j’estime le courage si singulier d’Éric Zemmour et qu’il a besoin de nous : sa candidature est une chance pour la France
Éric Zemmour, le Français de Romain Garry : « je n’ai pas de sang français mais la France coule dans mes veines ». Éric est né il y a soixante-trois années à Montreuil en Seine-Saint-Denis avant de vivre à Drancy. Éric est un Français juif berbère dont la modeste famille juive d’Algérie fut déchue de la nationalité française par l’immonde régime de Vichy. Honte à ceux qui le qualifient d’extrême- droite, lui dont la propre famille fut victime des errances abjectes de l’anti-France. Nous ne laisserons personne nous disqualifier : à écouter certains idiots et incultes, tout ce qui se trouve à la droite de Jean-Luc Mélenchon ou de François Bayrou est appelé désormais « extrême-droite » et
« fascisme ». Nous refusons ces caricatures, ce vieux piège inventé par la gauche : nous ne sommes en rien d’extrême-droite, nous sommes la droite, nous sommes la France. Juif berbère, Éric est un patriote, un républicain, un amoureux de la France. Il est courageux et c’est le courage qui prime aujourd’hui.
J’appelle les électeurs des Républicains à nous rejoindre. J’appelle tous ceux qui ont cru au RPR, ceux qui ont aimé Philippe Séguin et Charles Pasqua, ceux qui ont eu le cœur battant lors des campagnes de Nicolas Sarkozy, ceux qui veulent que la droite reste la droite, à nous rejoindre.
Je ne quitte pas mes amis des Républicains, j’en rejoins certains et j’en précède d’innombrables. Je ne pars pas, je retrouve le RPR et je rejoins Éric Zemmour qui est le candidat de la droite. Je ne me résous pas à accepter que la droite se dilue dans le centre.
Depuis trop longtemps, la droite vote et le centre-gauche gouverne. « Le RPR fournit les électeurs, l’UDF les élus » disait Charles Pasqua. Il est temps de fonder un vrai gouvernement de droite. Nous sommes plus de 50% des sympathisants les Républicains à souhaiter cette union des droites. Nous sommes une large majorité à refuser que la droite continue à s’agenouiller face à la gauche. Je n’oublie pas d’ailleurs qu’Éric Zemmour fut le grand invité du « débat des idées » des Républicains, au siège national de mon parti, le 30 janvier 2019 dernier quand nous étions encore autorisés à assumer d’être de droite.
Éric Zemmour saura rassembler, j’en suis la démonstration. Nous le ferons ensemble et nous gouvernerons avec tous les talents de la droite. Un vrai gouvernement de droite, enfin ! J’appelle toute la droite à ouvrir les yeux sur le grand défi qui vient. Nous sommes bien les seuls à pouvoir l’emporter au second tour car il n’y aura aucune victoire possible sans l’addition des voix de toutes les droites ;
Je lance, avec la gravité joyeuse des combattants de la liberté, ce cri d’alarme et ce chant d’amour : soyons libres, unissons-nous et sauvons la France.
Je veux que la droite reste la droite, je veux que la France reste la France.
C’est la vérité qui rend libre.
Guillaume Peltier
Député de Loir-et-Cher
Conseiller départemental de Chambord Ancien numéro 2 des Républicains
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On dirait SarK..Y
Dutronc a fait une belle chanson…
Tous pour un, tous pourris !!!
Votez pour moi !!!
Si votre discours reflète sincérement votre pensée, ce dont je ne doute pas a priori,je vous dis « bravo » ! J’espère que vous ferez beaucoup d’émules Monsieur Peltier !
Il faudrait que tous les députés LR se reportent sur Zemmour et la pecresse serait coulée.
Depuis Zemmour il y a un mouvement : on ose dire « la droite », on ose se dire de droite.
-« nous gouvernerons … nous gouvernerons avec tous les talents de la droite »-
Depuis hier, les LR le dézinguent à qui mieux mieux. Leur unité de façade avec Pécresse ne trompe personne! Le Karcher va encore rouiller dans le garage. C’est un clone de Macron. J’allais dire un clown.