Jour de colère, ou « dies irae », pour mieux crier notre colère contre islamisation et dictature sanitaire !

Pourquoi ce titre « jour de colère ? » Est-la colère du Ciel ? Non, j’ai déjà donné avec Irma ! Je parle cette fois de ma propre colère que doivent partager des millions de Français, l’islamisation du pays, l’immigration qui ne cesse de progresser et surtout la dictature sanitaire qui s’aggrave de jour en jour avec de plus en plus de mesures liberticides et l’attaque contre nos enfants ! Contre tout cela il existe au moins un dérivatif : LA MUSIQUE !

« Jour de colère » se traduit en latin par Dies Irae. Le Dies Irae est une mélopée très ancienne, du XIIIème siècle, voire avant, elle nous décrit le Jugement dernier, en voici la traduction, du moins un extrait à partir du latin :

« Jour de colère que ce jour-là, où le monde sera réduit en cendres, selon les oracles de David et de la Sybille. Quelle terreur nous saisira lorsque le Juge apparaîtra pour tout juger avec rigueur ! Le son merveilleux de la trompette se répandant sur les tombeaux, nous rassemblera au pied du trône. La Mort, surprise, et la Nature verront se lever tous les hommes pour comparaître face au Juge. Le livre alors sera ouvert, où tous nos actes sont inscrits ; tout sera jugé d’après Lui… »

Je vous fais écouter cette mélodie, vous pourrez constater que nous en sommes au début de l’écriture musicale, une portée sur quatre lignes au lieu de cinq, vous pourrez trouver aussi les paroles originales en latin :

Ce thème lancinant a inspiré nombre de compositeurs à commencer par l’inévitable Joseph Haydn (1732-1809) qui démarre son avant-dernière symphonie, la numéro 103, par la mélopée grégorienne. Cette œuvre porte un nom « Drumroll » ou « Roulement de timbales », car c’est cet instrument qui ouvre la symphonie. En principe, un roulement suffit, mais dans la version que je vous propose, le timbalier se fait plaisir en en rajoutant un peu ! Voici donc cette symphonie dans son intégralité, jouée sur instruments anciens par les Musiciens du Louvre sous la direction inspirée de Marc Minkowski, même si je regrette qu’il zappe la reprise du premier mouvement ! On remarquera que le second mouvement n’est rien d’autre qu’un thème avec variations, comme souvent chez Haydn :

Le Dies Irae grégorien est du pain béni pour les compositeurs romantiques, qui à partir de ce chant sacré, en ont fait une musique profane ! Cela n’a pas échappé à Hector Berlioz; qui l’a utilisé dans le cinquième mouvement de sa symphonie Fantastique, « Songe d’une nuit de sabbat ». Quand on pense que la Fantastique a été écrite en 1830, soit seulement trois ans après la mort de Beethoven, il fallait oser ! J’ai chois la version d’un Leonard Bernstein barbu, au théâtre des Champs-Élysées en 1976, spectaculaire !

Autre compositeur au moins aussi fantasque que Berlioz, le hongrois Franz Liszt :

La vie de ce personnage hors du commun est un roman à elle toute seule et je vais vous fait grâce des détails. Il faut tout de même noter que son œuvre est considérable et ceci dans pratiquement tous les domaines. Il a poussé la technique pianiste dans ses derniers retranchements et il cassé plus d’un piano ! Mais cet homme était également très généreux, il a transcrit un nombre invraisemblable de musiques d’orchestre pour le piano, notamment les neuf symphonies de Beethoven, ainsi que des compositions de Berlioz, (dont la Fantastique !).

Voici la danse macabre pour piano et orchestre, variations sur le Dies Irae, jouée par l’Orchestre de la RAI, soliste l’envoûtante Valentina Lisitsa, à la baguette John Axelrod, au fait vous commencer pourquoi Liszt cassait ses pianos ?

Cette pianiste ukrainienne sait tout faire ! Pourquoi s’embarrasser d’un orchestre alors qu’on peut jouer la Danse Macabre avec pour seul compagnon son piano ? Cette musique est un peu le cheval de bataille de Valentina que j’ai eu la chance de voir jouer à la Réunion :

La société Decca voulant protéger son bébé, il faudra effectuer un copier-coller du lien dans votre navigateur ! Ça oblige à une manipulation supplémentaire, mais je tenais absolument à ce que ce soit la belle Valentina pour les deux versions, n’est pas Alice Coffin qui veut !

Il existe aussi un autre compositeur qui a utilisé le Dies Irae, c’est Serge Rachmaninov, mais je le placerai dans le dernier article consacré aux variations.

QUELQUES BONUS :

Un certain nombre de compositeurs ont écrit des Requiem, et dans cette messe le Dies Irae en fait partie, c’est d’ailleurs souvent la partie la plus spectaculaire, surtout avec le Tuba Mirum (vous vous souvenez du « son merveilleux de la trompette ? » Mais alors il faut tout lire ! (Je plaisante, bien sûr).

On commence par Mozart et son Requiem resté inachevé. Je crois l’avoir déjà dit, mais pour toutes les personnes, dont moi, qui ont vu Amadeus, Salieri n’a jamais participé de près ou de loin à la composition du Requiem, de plus il n’a jamais été en conflit avec Mozart. Voilà donc un Dies Irae dirigé par un Leonard Bernstein glabre. Pas de Tuba Mirum dans cet extrait là, en effet Mozart l’a détaché du Dies Irae donc cela présente moins d’intérêt :

Et on retrouve Berlioz, maintenant ! Le Dies Irae commence presque timidement, mais la tension monte progressivement (un suspense digne d’Hitchcock !) jusqu’au terrifiant Tuba Mirum, Berlioz a prévu quatre ensemble de cuivres disposés aux quatre coins de la scène’ il faut ajouter 10 paires de timbales dans l’orchestre ! Le Requiem date de 1837, il est souvent joué à l’église Saint-Louis des Invalides, lieu de sa création. Voici donc ce Dies Irae mais interprété dans la basilique de notre Californie locale, ben oui je parle de Saint-Denis dans le 9 cube !

Le chef d’orchestre s’appelle bien GARDINER et non GARDNER…

 

 

Les Requiem les plus célèbres sont ceux de Mozart, Berlioz, Fauré et Verdi ; cependant c’est la composition de ce dernier qui reste la plus célèbre et la plus admirée. Mozart n’a pas pu terminer son œuvre et cela s’entend, notamment dans le Sanctus, très scolaire. Chez Berlioz, l’effectif gigantesque n’est pas toujours facile à obtenir. Le Requiem de Fauré est très beau, mais je lui un caractère un peu lénifiant (on va me trouver injuste, mais j’ai eu la chance de travailler en tant que choriste Mozart, Verdi et Fauré. Ma mère qui faisait partie de la même chorale disait que le Requiem de Fauré « n’était pas marrant ! »). Chez Verdi on trouve tout ; certes son œuvre est très théâtrale, mais comment pourrait-il en être autrement pour le créateur de Rigoletto, La Traviata, Nabucco, Otello et tant d’autres ? Comme chez Berlioz, il utilise des trompettes en écho dans le Tuba Mirum. Chez lui le Dies Irae est joué trois fois. Je vous propose la version quasi-historique de Leonard Bernstein à Londres dans les années 70. L’extrait que vous allez visionner comporte aussi Mors Stupebit et Liber Scriptus, ces deux pièces font aussi partie du Dies Irae d’origine :

Bernstein était un musicien exceptionnel et un être très humain, aussi j’espère que vous ne m’en voudrez pas si je vous passe le Libera me dans lequel le Dies Irae est repris :

Ah oui, mais le Libera me est incomplet ! Voici la deuxième partie qui termine l’œuvre, la soliste est au bord des larmes :

Prochainement je consacrerai deux articles à ce personnage unique qu’était Leonard Bernstein.

On termine avec Anton Dvorak.

 

 

 

Anton Dvorak est vraiment le chantre de la musique tchèque, à l’instar de son compatriote Bedrich Smetana. Avec Tchaïkovski, il fait partie  de mes compositeurs préférés. Son œuvre la plus célèbre est la Symphonie du Nouveau Monde, écrite pendant son séjour aux États-Unis, il ne faut pas oublier non plus son Concerto pour violoncelle, le plus beau de tous !

On a aussi au moins un point commun : on est tous les deux nés un 8 septembre !

Revenons à la musique et à son Requiem, certes moins connu que ceux que je viens de citer, mais qui n’en reste pas moins une composition magnifique, donc nous revoilà avec un Dies Irae et son pendant, le Tuba Mirum.

 

 

 

 

 

 

Voilà pour « Le Jour de colère » et je vous dis à bientôt !

Filoxe

 

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6 Commentaires

  1. La grande, vraie musique.
    Entendons-nous bien, j’aime les variétés, le rock, le jazz, le blues, la chanson française.
    Mais de nos jours, nous n’avons plus de grands compositeurs classiques. Bien sûr, il y a ceux de bons compositeurs, notamment pour les musiques de films (Jarre, John Williams par exemple) ou pour certains jeux vidéos (du côté Japonais, ce n’est vraiment pas mal)
    D’ailleurs, en parlant de chanson française, vous trouverez le Diès Irae dans l’An Mil de Sardou.

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