Ouais…
J’ai souvenir d’avoir été petitement logée à la naissance de mon troisième. Quand ce troisième a eu 2 ans et demi nous avons changé d’appartement car un quatrième s’annonçait. Le logement a été suffisamment grand jusqu’aux 3 ans de ce dernier. Après il a fallu à nouveau se serrer. Mon mari et moi n’avions pas de vraie chambre, mais une alcôve.
Et pourtant, jamais un de nos gosses n’a été faire le mariole dans la rue, n’a racketté ses petits camarades…
Nos journées étaient rythmées par un schéma peu ou prou immuable. Ceux qui étaient en âge d’aller à l’école, à l’école. les autres avec maman, Maman faisait ce qu’il y avait à faire entre deux tétées, les sorties courses et tout le toutim. Quand le petit était dans le transat, le transat suivait maman dans la maison, puis quand il commençait à crapahuter, le ménage et le rangement pouvait se mâtiner de jeu de cache cache… Aller chercher les grands à l’école, déjeuner, raccompagner les grands, puis sieste pour les petits. Pendant la sieste, maman fait des choses dangereuses comme repasser, devant un film ( parce que le repassage c’est ch…). Au réveil le fer est rangé, les affaires sont prêtes pour aller chercher les grands et finir la journée au parc. Les grands feront leurs devoirs sur les tables de pique niques, puis iront jouer avec ou sans les petits. Et ce hiver comme été. La bruine ne nous arrêtait pas, car les enfants et nous mêmes avions les tenues idoines. En hiver, lorsque le parc fermait trop tôt, nous allions hanter les aires de jeux des cités alentour et il fallait vraiment qu’il pleuve à verse pour que le groupe de mamans et de nounous aillent chez les unes, chez les autres.
Quand la fin de l’année scolaire s’annonçait les heures de jeux au parc s’éternisaient. Après tout ces soirs là, après le bain, un bol de céréales pour le dîner ferait l’affaire. Parfois s’il n’y avait pas classe le lendemain, nous faisions pique nique pour le dîner. Les mercredis des beaux jours aussi étaient placés sous le signe de la journée au parc. On allait chercher les grands à l’école ou les collégiens nous rejoignaient. Pique nique sous les arbres, sieste dans les landaus eu sur une couverture pour les petits. Les grands font leur devoir allongés dans l’herbe et tout l ‘après-midi passe en jeux.
Et tout cela se passait en ville. Une ville du 93, limitrophe de Paris. Les nounous et mamans de la bande étaient organisées et pensaient au bien-être des enfants. Nous ne gagnions pas des mille et des cents et si les mamans avaient travaillé à ce moment là en dehors du foyer, peut-être les familles auraient-elles pu aller vivre ailleurs. Pas si sûr en fait, alors le choix a été vite fait. Etre avec les gosses et bien les éduquer. Ne pas les laisser à l’encan, à la garde des grands frères qui ne leur apprendrons que des conneries.
En France et il va bien falloir le dire, ce n’est pas les voisins ou le quidam dans la rue qui s’occuperont de vos gosses, mais vous le parent. Le parent est responsable et ce n’est qu’à cette condition que parfois les plus grands pourront de temps en temps, pas tout le temps, surveiller les petits.
Nous n’avions pas beaucoup de sous, les fins de mois étaient souvent difficiles et pourtant, tous nos gosses gardent un excellent souvenirs de leurs jeunes années. Parce qu’ils étaient entourés d’adultes responsables, qui faisaient leur boulot d’adultes et de parents. Alors l’excuse du logement est petit, on n’a pas de sous ( alors qu’il y a une télé flambant neuve et que le gosse a une paire de Nike ) ça ne tient pas. Sauf logement insalubre mais là c’est une autre histoire.
Laurence
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j’y retrouve mes vacances chez mes grands parents cévenols petits fermiers- les Cévennes sont très pauvres- pas d’eau courante ; la citerne, pas d’électricité pendant longtemps ; des lampes à pétrole qui trônent dans mon salon pour ne pas oublier, pas de WC :une cabane au fond du jardin fierté de mon grand-père, et nous étions heureux et nous travaillions si bien à l’école que leur fils-mon père- est devenu officier dans l’armée et moi leur petite fille médecin- 8 ans d’études – et hélas seule ma grand mère a pu voir cela!!et ils se plaignent les CPLF alors qu’ils ont salle de bains eau chaude et WC dans leurs appartements il y a des fessées qui se perdent et des gens à raccompagner au bled!
Des appartements trop petits?
Mes grands parents qui avaient des situations moyennes vivaient dans un deux pièces du 4eme arrondissement de Paris.Mes parents quant à eux ont eu leur premier enfant dans un studio de stage germain des près (quartier pas encore bourgeois bohème).Personne ne se plaignait des faibles surfaces des logements.Les enfants ne vagabondaient pas seuls dans les rues.
Aujourd’hui tout est dû à tout le monde.C’est à chacun selon ses besoins (auto évalués) et non selon ses moyens propres.
L’assistanat via la redistribution est à son maximum et favorise prioritairement les chances pour la France.qui ont une progéniture suffisamment importante en nombre pour leur assurer des allocations diverses qui leur permettent de très bien vivre sans faire d’efforts…
@Daniel,
Bonjour,
Moi j’allais dans une école communale et dans un lycée, qu’on dirait en 2015 « de centre-ville ».
Les Instituteurs comme les Professeurs exigeaient toujours et toujours plus de nous en terme de travail.
Je peux dire que j’en garde une nostalgie profonde et un amour tout aussi profond pour tous ces enseignants.
Saccager les lieux où ils nous faisaient cours : I M P E N S A B L E !!
J’aime beaucoup cet article dans lequel je retrouve un peu mon enfance, lorsque mon père travaillait dans une usine insalubre à Montreuil, et que nous habitions un appartement bricolé dans l’un des bâtiments de cette usine. J’en parle dans mon livre. J’étais scolarisé à l’école Robespierre, une belle école où nous étions tous respectueux de ce lieu qui était pour nous un temple de l’apprentissage et de l’éducation. Pas un de nous n’aurait eu l’idée d’y saccager quoi que ce soit…
Oui, Laurence. « Nous ne gagnions pas des mille et des cents et si les mamans avaient travaillé à ce moment là en dehors du foyer, peut-être les familles auraient-elles pu aller vivre ailleurs. Pas si sûr en fait, alors le choix a été vite fait. Etre avec les gosses et bien les éduquer. »
Le temps et l’attention, mais aussi du bon sens et un sens moral. Souvent je suis étiquetée « Ringarde » lorsque je parle d’avoir du sens moral. L’éducation se fait surtout par l’exemple que nous donnons aux enfants.
Nous sommes en droit de nous demander quel est exemple des enfants qui saccagent une école…
Ce que vous décrivez est parfaitement exact. Tellement de gens vivent cela. J’ajoute qu’un enfant peut être très heureux en jouant avec des bouts de ficelles et un morceau de bois, en mettant les vêtements usés par ses aînés, parce que les moyens ne sont pas là. Et dire que c’est pour cela qu’on verse dans la délinquance, c’est insulter les démunis, les sans dents, ceux qui se serrent la ceinture. Phase par laquelle nous passons tous à un moment ou un autre de la vie.
Moi de mon côté, je viens aussi d’une famille modeste et même d’une fille mère, et avoir des enfants dans les années cinquantes sans être marié était mal vu à cette époque.
Mais moi et mon frère, nous ne manquions de rien et maman faisait ceinture et beaucoup d’heurs de travail pour nous acheter des jouets et le costume du dimanche, et il fallait bien avoir du génie pour s’en sortir avec des fins de mois difficiles et les côtés égoïstes n’étaient pas bien vu, mais oblige le respect, plus tard j’ai connu aussi de rendre son salaire avec fierté à la maison et je recevais 50 franc de dimanche.
Les petits copains à l’école n’étaient pas souvent très riches non plus, j’avais même connu des espagnoles concierges, qui vivaient à dix dans un deux pièce, parents, grands parents et six enfants, j’ignorais si les enfants dormaient dans les tiroirs des armoires, mais ils vivaient bien tous la dedans et tout était bien rangés avec économie et très propre, et ils faisaient ceinture pour acheter la maison au pays et surtout nous avions encore l’esprit de famille à cette époque, nous nous comprenions bien entre les belges et les immigrés, et s’il y avait un petit différent c’était vite réglé, rien à voir avec ce qui se passe aujourd’hui.
Mais aussi c’est ce respect et cette manière de vivre que nos politiques en ont souvent abusé pour nous trahir et s’enrichir sur le dos des peuples européens, tout en nous humiliant et nous insultant pour des idéaux imbéciles et de jeter les gens dans la pauvreté, ceux qui s’étaient levé tôt, qui s’étaient privés, fait des sacrifices et donné leurs santé pour s’en sortir et pour leurs familles, et çà je le permets pas, je ne supporte pas les gens malhonnêtes vicieux et escrocs comme ceux d’aujourd’hui, qui prend les peuples pour de la merde et qu’ils croient tout ce permettre et moi je sais tout, genres péteux nombril du monde de service, et vous les minables et les sans dents.
Merci Xtemps pour ce témoignage, je m’y retrouve aussi beaucoup
« je ne supporte pas les gens malhonnêtes vicieux et escrocs comme ceux d’aujourd’hui, qui prend les peuples pour de la merde et qu’ils croient tout ce permettre et moi je sais tout, genres péteux nombril du monde de service, et vous les minables et les sans dents. »
Oh, Oui, tellement vrai.
Cher Phillippe pas vingt ans beaucoup moins puisqu’iles déciment déja les maternelles
Grace à toi Laurence , dans tes lignes je revis mon enfance, je viens de passer dans mes 82 ans et je prie de revoir pour mes petits, petits enfants ce bonheur de la vie.
De toutes façon, si vous interrogez un petit issu de l’immigration pour savoir que fait sa voilée de mère quand vous voyez cet enfant rôder seul dans la ville, il vous répondra qu’elle regarde « Face-de-book »….
C’est que l’amour n’est pas au menu du coran…..
C’est très joliment raconté, vraiment agréable à lire.
Et tellement vrai surtout !
Pour moi ce fut un peu similaire, sauf que c’était en pleine campagne alsacienne.
Je suis un gamin placé mais ça ne m’empêche plus aujourd’hui de dire maman et papa.
Et bien ils ont eu 5 enfants biologiques…
… Ce qui ne les a pas empêché d’en accueillir QUATRE AUTRES (dont moi) Ils avaient une excellente réputation, je pense que c’est ce qui a motivé la dass.
Mais ils n’étaient pas riches !
Oh, la dass leur versait une certaine somme par enfant gardé…
… Mais on a, tous les 4 retrouvé cet argent sur des comptes bancaires à notre majorité.
La maison, Dieu qu’elle me manque cette maison, c’était le royaume du bricolage et de la débrouille, un patchwork de matériaux d’occasion récupérés ici ou là, mais c’était chez nous, il y avait une adresse, pas un numéro de centre dass.
Aujourd’hui, les enfants biologiques reprochent aux placés qu’ils ont manqué de place à cause de nous…
… Paradoxalement, les placés ont plutôt bien réussi, et surtout, on envie personne.
Mais en fait, je pense que ce que vous, vos enfants, votre mari avaient compris, c’est ce que les vrais enfants de mes parents n’ont jamais compris justement.
L’important c’est pas la place ou le standing de là où l’on vis…
… C’est l’Amour que l’on reçoit et que l’on rend !
J’ai jamais été très doué à l’école, chacun ses talents mais j’étais un gentil cancre.
Mais avec des parents aussi bons -et vous me faites penser à eux- à moins d’être vraiment tombé dans le chaudron de la bêtise, un enfant fera tout pour ne pas les décevoir.
Du moins, dans NOTRE façon de voir les choses.
Mais ces barbaresques en herbe, c’est futurs djihadistes, ces futurs électeurs du parti islamique -car un tel parti existera bientôt- n’ont absolument pas déçu leurs parents, de ça j’en suis certain.
Au repas du soir, ils ont dû être fêtés comme des héros, et qu’on ne vienne pas me casser les pieds avec un islam modéré, un islam de France, l’islam c’est un iceberg, on en voit environ deux dixième…
… Mais on oublie les huit dixième restants qui forment la base, qui soutiennent sans en avoir l’air toutes les actions, toutes les manipulations, tout les mensonges… de tous ceux qui vivent en France…
… Mais qui agissent pour une France musulmane !
[ dont je me demande ce qu’ils veulent en faire, puisque sans nous, les « mécréants », ils leur faudra moins de vingt ans pour ramener la France au même niveau de déliquescence que leurs spectateurs pays d’origines ]