Pour les jeunes, le pass sanitaire sera véritablement contre-nature : c’est encore une fois la littérature qui peut les sauver psychologiquement et leur permettre de s’échapper, au moins mentalement, de la société qu’on nous prépare.
Un homme n’est pas fait pour être enchaîné, bridé et soumis.
Un récent article du Figaro nous invitait à nous interroger sur la société que nous préparons à nos jeunes :
Avec ce pass sanitaire généralisé aux actes de la vie quotidienne, nous rentrons dans une société où la liberté devient l’exception et cède sa place à la restriction généralisée, laquelle se voit justifiée par la recherche de sécurité et le principe de précaution.
Et la phrase qui fait le plus mal :
Au-delà de ces nombreuses barrières il faut aussi s’interroger sur la société que nous allons créer pour les générations futures. En effet, qui a envie de voir son enfant de 12 ans présenter plusieurs fois par jour un laissez-passer numérique pour avoir le droit de mener une vie quasi normale ?
Le passe sanitaire pourrait signer la fin de notre conception de la liberté en Occident (en Pdf, sans quitter RR)
Comment ce contrôle permanent va-t-il en effet modeler les esprits de nos jeunes ? Cette vie-là ne fait pas rêver…
Le seul mot d’ordre pour les petits Français, c’est « Restez chez vous », ou « Vous n’êtes pas les bienvenus ici »…
Le contrôle numérique via le pass sanitaire viendra rappeler au petit Français qu’il est traité comme un intrus dans l’espace public, sur le sol de ses ancêtres !
Alors que dans le même temps, étrangement, on n’a jamais autant fait la promotion des migrations…de L’Afrique vers l’Europe !
On dit aux écoliers que la (vraie) culture va venir à eux ! Imposture !
Tandis que le petit Blanc est assigné à résidence, contrôlé dans sa rue, dans ses lieux de vie, et parqué comme du bétail, d’autres vont et viennent à leur guise (la France est un hôtel, disait l’autre) et sont valorisés par le système : on habitue les autochtones à être envahis et remplacés et surtout à se soumettre et à se taire.
Mayenne : l’association Mia-Mia a ouvert un espace d’échanges de cultures, Actu.fr
L’association qui vient en aide aux migrants manquait d’un lieu depuis la fermeture de l’ancienne maternité de Mayenne. La municipalité leur a mis à disposition un nouveau site.
Vous imaginez Jules Verne ou le Commandant Cousteau conseiller au jeune public de rester à la maison car le monde est dangereux et qu’ils n’y ont pas leur place ?
Quand j’étais jeune et fier et que j’ouvrais mes ailes,
Les ailes de mon âme à tous les vents des mers,
Les voiles emportaient ma pensée avec elles,
Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers.
Alphonse de Lamartine
Disons à nos jeunes : « Le monde est à vous ! »
Ah revenez, poètes et aventuriers de notre enfance, les Commandant Cousteau, les Jack London, les Jules Verne, Jacques Prévert, Kippling, Saint-Exupéry, Marcel Aymé et tant d’autres, dire aux enfants d’aujourd’hui que le monde leur appartient.
Revenez pour les inviter à découvrir, à ouvrir leurs ailes, donnez leur envie de conquête et de liberté…
Saint-Exupéry nous dit qu’il faut avoir le courage de partir à la découverte
Sur la sixième planète de son périple, le Petit Prince rencontre un « vieux monsieur qui écrivait d’énormes livres ». Alors qu’il croit voir en lui un explorateur, l’unique habitant de cette planète est un géographe qui n’a jamais mis les pieds ailleurs que sous son bureau.
« Ce n’est pas le géographe qui va faire le compte des villes, des fleuves, des montagnes, des mers, des océans et des déserts. Le géographe est trop important pour flâner. Il ne quitte pas son bureau. »
« L’appel de la forêt » de Jack London
Publié aux États-Unis en 1903, le roman parait en France en 1906.
En Californie, à la fin du XIXe siècle, la vie était douce pour le chien Buck. Mais un soir, il est enlevé à son maître. Jeté de train en train, le pauvre animal se retrouve chien de traîneau dans le Grand Nord canadien où la quête de l’or fait rage. Et Buck ne rêve que de liberté…
Les contes du chat perché
Deux fillettes « d’âge scolaire », Delphine et Marinette vivent dans une ferme avec leurs parents, au milieu des animaux. Les parents sont des gens plutôt frustes et rudes, tant avec les bêtes qu’avec leurs filles, qu’ils aiment vraiment par ailleurs. Dans ce contexte, les deux filles développent un dialogue permanent avec les animaux de la ferme qui sont doués de la parole.
Tel est le fond des Contes du chat perché, une série de contes dus à Marcel Aymé et publiés entre 1934 et 1946. Marcel Aymé les dédie aux » enfants de 4 à 75ans « .
Parmi les contes : le Loup, les Bœufs, le Chien, le Cygne, l’Eléphant, et le Canard et la Panthère, un conte de 1937 où figure l’extrait suivant.
– Mais oui, dit encore Delphine, pourquoi tarder à partir? Quand on fait des projets, il faut les réaliser sans attendre. Autrement, tu sais ce que c’est, on en parle, les choses traînent pendant des mois, et, un beau jour, on n’en parle plus.
– Ça, c’est bien vrai », dit le canard.
…/…
– Décidé au voyage, il passa le reste de la journée en compagnie des deux petites, à apprendre la géographie à fond. Les fleuves, les rivières, les villes, les océans, les montagnes, les routes, les chemins de fer, il sut tout par coeur.
« Tu es libre, c’est une chance ». Libre de croire, libre d’aimer et d’être aimé, de jouer à l’infini, de tout tenter. Jusqu’aux limites, jusqu’à la douleur, jusqu’à la difficulté d’être libre parfois.
« Un goéland jamais ne réplique au Grand Conseil ; pourtant la voix de Jonathan s’éleva :
– Mes frères ! s’écria-t-il, qui donc est plus responsable que le goéland qui découvre un sens plus noble à la vie et poursuit un plus haut dessein que ceux qui l’ont précédé ?
Mille années durant, nous avons joué des ailes et du bec pour ramasser des têtes de poisson, mais désormais nous avons une raison de vivre : apprendre, découvrir, être libres ! ».
564 total views, 1 views today
Merci d’écrire « passe sanitaire » et non le franglais « pass sanitaire ».
merci de relire ce qui a été dit à ce sujet, pour s’en tenir au pass sanitaire
C’est clair que nous sommes de plus en plus contraints et contrôlés.
Nul n’a jamais regimbé aux limitations de vitesse, à l’installation de radars,
à l’interdiction de fumer, au contrôle par les vigiles, et d’autres interdictions plus sournoises,
voilà le moment ultime, la fausse pandémie permet à ces tyranneaux de nous imposer une carte supplémentaire avec des vérifications faites par un peu tout le monde,
vos nom et prénoms, date de naissance, adresse, vacciné ou non vacciné, et personne ne dit rien ???
Vous croyez sincerment que les jeunes d’aujourd’hui sont interesses par la lecture? Quand je suis arrive en France, n’ayant pas de revenus et etant bibliophile, je me suis lance dans la vente de livres rares. Ferme boutique apres quelques annees.
Meme la biblotheque locale n’a pas voulu prendre des « first edition » en tres bon etat.
La maison est situe sur une rue qui va au college local et il m’arrive de boire mon cafe dans une veranda qui donne sur la rue. Je vois les jeunes (filles et garcons et autres innomables) passer devant moi, les yeux glues sur leur telephone. Un 38 tonnes leur viendrait directement dessus qu’ils ne le verraient pas arriver.
« Quand tu laisses se développer les cafards alors naissent les lois des cafards » Antoine de Saint Exupéry, La citadelle.
« L’amour véritable ne se dépense point, plus tu donnes, plus il te reste » Antoine de Saint-Exupery